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Crédit immobilier : les taux repartent à la hausse en avril 2025

Le mois d’avril marque un nouveau tournant pour les emprunteurs immobiliers. D’après les barèmes reçus par le courtier Vousfinancer, plus de la moitié des banques ont revu leurs taux de crédit immobilier à la hausse. Ce revirement est largement lié au contexte géopolitique instable, sur fond de tensions commerciales croissantes entre les États-Unis et leurs partenaires internationaux.

Une remontée entre 0,10 et 0,50 point pour les crédits de 15 ans, 20 ans et 25 ans

Les taux des crédits immobiliers sur 15, 20 et 25 ans ont connu une remontée significative, comprise entre 0,10 et 0,50 point. En moyenne :

  • les prêts sur 15 ans s’affichent à 3 %,

  • ceux sur 20 ans montent à 3,20 %,

  • les prêts sur 25 ans atteignent 3,40 %.

Selon Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer :

« En avril, une partie des banques a clairement répercuté la hausse du taux d’emprunt d’État à 10 ans, qui a atteint 3,50 % en mars. »

Un contexte économique tendu

Cette évolution des taux s’inscrit dans un climat international particulièrement tendu. Le 2 avril, l’ancien président américain Donald Trump a annoncé une hausse significative des droits de douane visant plus de 60 pays, dont l’Union européenne, avec une taxe de 20 % sur certaines importations. Cette offensive commerciale a immédiatement impacté les marchés financiers, en particulier le marché obligataire.

Conséquence directe : les taux des emprunts d’État ont bondi, ce qui a mécaniquement entraîné une augmentation des taux de crédit immobilier proposés par les banques françaises.

Des taux toujours « relativement bas », selon Cafpi

Malgré cette remontée, les courtiers tiennent à relativiser. Cafpi souligne que les taux de crédit immobilier demeurent encore modérés au regard des moyennes historiques. Ils restent notamment inférieurs à ceux observés lors des périodes de forte inflation ou des grandes crises financières.

Par ailleurs, les établissements bancaires restent globalement ouverts au financement, car le crédit reste un levier de rentabilité. Certaines banques ajustent leurs offres pour rester compétitives sur des segments ciblés :

  • les profils à hauts revenus,

  • les primo-accédants, particulièrement soutenus par les nouvelles mesures gouvernementales.

Des dispositifs de soutien toujours actifs

Depuis le 1er avril, le Prêt à Taux Zéro (PTZ) a été élargi à de nouveaux logements, notamment aux appartements et maisons neuves. Ce dispositif vise à soutenir l’accession à la propriété dans un contexte de durcissement des conditions de financement. Des banques comme la Banque Populaire ou le Crédit Agricole ont annoncé vouloir renforcer leurs offres à destination de ces publics prioritaires.

Qu’est-ce qu’un krash boursier ?

Un krash boursier désigne une chute soudaine, brutale et généralisée des marchés financiers. Ce phénomène, souvent déclenché par un événement choc, traduit une perte de confiance massive des investisseurs et s’accompagne généralement d’un climat de panique. Voici tout ce que vous devez savoir sur les mécanismes de cet effondrement financier.

Qu’est-ce qu’un krash boursier ?

Par définition, un krash boursier se caractérise par :

  • une baisse rapide et importante des indices boursiers (souvent supérieure à 10 % en quelques jours, voire en une seule séance)

  • un effet domino : les ventes massives provoquent une spirale baissière incontrôlable

  • une psychologie de marché dominée par la peur

Contrairement à une correction (baisse modérée, saine, dans une tendance haussière), un krash marque une rupture brutale dans le comportement des investisseurs.

Quelles sont les causes d’un krash boursier ?

Un krash boursier ne se produit jamais sans raison, mais il est rarement causé par un unique facteur isolé. On distingue généralement deux types de causes :

1. Les causes profondes (structurelles)

  • Bulles spéculatives : survalorisation massive d’actifs (immobilier, actions technologiques, cryptoactifs…)…

  • Excès d’endettement : entreprises, États ou ménages trop exposés aux crédits…

  • Dysfonctionnements systémiques : dérives du secteur bancaire, manque de liquidité, dérégulation…

2. Les déclencheurs (facteurs immédiats)

  • Crise géopolitique, pandémie, faillite majeure, hausse brutale des taux d’intérêt…

  • Une perte soudaine de confiance peut suffire à faire basculer les marchés…

Le krash est souvent le résultat d’un système fragilisé, exposé à un choc externe.

Quels ont été les grands krashs de l’Histoire ?

Année Événement Conséquences principales
1929 Krach de Wall Street Dépression mondiale, effondrement du Dow Jones (-89%)
1987 Lundi noir -22 % en une journée sur le Dow Jones
2000 Éclatement de la bulle Internet Pertes massives sur les valeurs technologiques
2008 Crise des subprimes Crise financière mondiale, faillite de Lehman Brothers
2020 Crise du Covid-19 Chute de -30 % sur les marchés en quelques semaines

Quel impact pour les épargnants et investisseurs ?

Un crash boursier peut avoir des conséquences durables :

  • Perte de valeur des portefeuilles : parfois jusqu’à 50 % ou plus.

  • Fuite vers les actifs jugés “refuges” : or, obligations d’État, liquidités.

  • Gel de l’investissement et repli sur soi des marchés.

Mais il ouvre aussi la voie à des opportunités d’investissement à long terme, pour les investisseurs disposant de liquidités et capables de résister à la pression psychologique.

Peut-on anticiper un krash boursier ?

Il est extrêmement difficile de prédire avec précision le moment d’un krash. En revanche, certains signaux d’alerte doivent attirer l’attention :

  • des valorisations excessives

  • une forte hausse de l’endettement

  • un optimisme généralisé sur les marchés

  • une faible volatilité (souvent précurseur d’un retournement brutal)

 

Une préparation psychologique et stratégique est essentielle pour faire face à un tel effondrement des marchés financiers. Diversification, gestion du risque et épargne de précaution sont autant d’outils qui peuvent aider les investisseurs à traverser un krash boursier, sans céder à la panique.

Lundi noir : la nouvelle salve de droits de douane de Trump fait plonger les marchés

Le lundi 7 avril 2025 restera gravé comme un jour noir pour les marchés financiers mondiaux. À la suite de l’annonce fracassante de Donald Trump, le 2 avril, d’une hausse massive des droits de douane contre plus de 60 pays, les principales places boursières d’Asie, d’Europe et des États-Unis accusent des pertes historiques, tandis que la Chine prépare une riposte économique musclée. Une nouvelle guerre commerciale semble désormais inévitable.

Une offensive tarifaire sans précédent

Mercredi 2 avril au soir, l’ancien président américain Donald Trump a annoncé une série de nouvelles taxes à l’importation ciblant plus de 60 pays, dont certains des principaux partenaires commerciaux des États-Unis :

  • 34 % de droits de douane contre la Chine

  • 46 % contre le Vietnam

  • 31 % pour la Suisse

  • 24 % pour le Japon

  • 20 % contre l’Union européenne

Aucune date précise n’a été communiquée, mais l’administration Trump évoque une entrée en vigueur dès le 9 avril. L’annonce a provoqué une onde de choc sur les marchés, déclenchant une vague de ventes massives et une chute vertigineuse des principaux indices boursiers mondiaux.

Bourses asiatiques et européennes en chute libre

En ce lundi 7 avril, les marchés accusent le coup avec des pertes d’une ampleur rarement observée :

  • Tokyo (Nikkei 225) : -8,04 %

  • Hong Kong (Hang Seng) : -9,28 %

  • Shanghai Composite : -4,21 %

  • Sydney (S&P/ASX 200) : -6,46 %

En Europe, la tendance est tout aussi alarmante :

  • Francfort (DAX) : -10 %

  • Paris (CAC 40) : -6,19 %

  • Londres (FTSE 100) : -5,83 %

  • Milan (FTSE MIB) : -2,32 %

  • Zurich (SMI) : -6,82 %

Le cours du pétrole, baromètre de l’économie mondiale, s’est également replié de 3 %, atteignant un plus bas depuis quatre ans.

Les marchés américains dans la tourmente

Aux États-Unis, la situation est tout aussi critique. En deux jours, les marchés ont perdu plus de 5 400 milliards de dollars de capitalisation. Le S&P 500, principal indice boursier américain, a chuté de 4,8 %, portant son recul à 8 % depuis janvier 2025.

Les géants technologiques, très exposés à la Chine, subissent de plein fouet cette nouvelle donne. Apple, par exemple, a perdu 9,2 % en une seule séance – sa pire performance depuis cinq ans. Sa dépendance à la production chinoise la rend particulièrement vulnérable à la nouvelle taxe américaine de 54 % sur les importations chinoises.

Les pays ciblés réagissent avec colère

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exprimé sa « profonde inquiétude face à un coup dur porté à l’économie mondiale ».

En réunion d’urgence ce lundi, les ministres européens du Commerce ont évoqué une réponse « extrêmement agressive », selon le ministre français Laurent Saint-Martin.

La Chine, de son côté, a réagi avec fermeté :

  • Mise en place d’une taxe de 34 % sur les importations américaines dès le 10 avril

  • Contrôles à l’exportation sur plusieurs terres rares, comme le gadolinium (utilisé dans les IRM)

  • Dépôt officiel d’une plainte contre les États-Unis auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)

“Ce n’est plus un différend commercial. C’est une remise en cause systémique de l’ordre économique mondial”, affirme Stephen Innes, analyste chez SPI AM, au micro de BFM Bourse.

Vers une guerre économique mondiale ?

Les analystes parlent d’un « bain de sang boursier » et d’une guerre économique ouverte, aux conséquences encore difficiles à anticiper. La riposte de Pékin est jugée « extrêmement dure, extrêmement violente », selon un cadre de Montpensier-Arbevel sur BFM Bourse.

Certains pays comme le Canada ou la Corée du Sud tentent encore la voie de la négociation, mais Washington affiche une position intransigeante. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a indiqué que les discussions pourraient durer plusieurs mois, malgré l’ouverture affichée par Trump.

Ce dernier a tenté de calmer le jeu, déclarant ne « pas vouloir la chute des marchés », tout en défendant sa politique tarifaire comme un “traitement nécessaire” pour rééquilibrer la balance commerciale américaine.

Une incertitude globale

Cette escalade commerciale intervient dans un contexte économique déjà fragilisé par des tensions monétaires et une reprise mondiale inégale. Si aucune désescalade n’est initiée dans les prochains jours, le risque d’un ralentissement global, voire d’une récession mondiale, est désormais sur la table.

Du Bronx à un empire du streaming sur Twitch : la success story de Kai Cenat !

À seulement 23 ans, Kai Cenat est devenu l’un des créateurs les plus puissants de l’histoire d’Internet. En quelques années, ce jeune New-Yorkais issu du Bronx a su transformer sa personnalité, son humour et son sens du spectacle en un empire digital. De YouTube à Twitch, puis à la conquête du business, son parcours est celui d’un créateur autodidacte devenu entrepreneur global.

Des débuts modestes et une énergie débordante

Kai Cenat grandit dans le Bronx, au sein d’une famille modeste d’origine trinidadienne et haïtienne. Très jeune, il découvre sur Internet un terrain d’expression sans limite. Passionné par la comédie et la création vidéo, il se lance sur YouTube en 2018 en postant des sketches, des caméras cachées et des vlogs inspirés de son quotidien. Son ton spontané, sa gestuelle et son humour authentique séduisent une audience jeune et urbaine. Mais c’est sa régularité qui fait la différence. Pendant des années, il publie sans relâche, perfectionne ses formats et développe une véritable identité visuelle et narrative.

Le virage décisif vers le streaming

En 2021, Kai Cenat fait un choix audacieux : il délaisse progressivement YouTube pour se concentrer sur le streaming en direct sur Twitch. Ce changement marque un tournant dans sa carrière. Là où YouTube repose sur des vidéos montées, Twitch offre un contact direct et brut avec la communauté. Kai y trouve le format idéal pour exprimer son énergie et son sens du timing comique. Ses lives deviennent des shows à part entière, entre humour, musique et improvisation. Il invite des célébrités, organise des défis absurdes, discute avec ses fans, tout en cultivant un lien authentique et constant avec son audience.

Le succès est fulgurant. En quelques mois, Kai Cenat devient l’un des streamers les plus regardés au monde. Il bat régulièrement des records d’audience et attire l’attention de figures majeures du divertissement américain. Des artistes comme Nicki Minaj, Offset ou Lil Baby participent à ses streams, renforçant encore sa notoriété.

Le phénomène du “Mafiathon”

Le moment qui fait entrer Kai Cenat dans la légende du streaming est le lancement de ses “subathons”. Le principe est simple : chaque nouvel abonné prolonge la durée du live. Ce concept, qu’il baptise “Mafiathon”, devient un véritable événement mondial. Pendant plusieurs semaines, Kai reste en direct jour et nuit, partageant chaque moment de sa vie avec son public. Ces marathons de contenu deviennent des phénomènes culturels suivis par des millions de spectateurs.

En 2025, il franchit une étape historique en devenant le premier streamer à dépasser le million d’abonnés payants sur Twitch. Ce record fait de lui non seulement le roi de la plateforme, mais aussi un symbole d’une nouvelle économie du divertissement en ligne. Son succès démontre que le streaming n’est plus un simple loisir : c’est une industrie capable de rivaliser avec la télévision et la musique.

De créateur à entrepreneur

Fort de cette notoriété mondiale, Kai Cenat ne se contente pas d’être un entertainer. Il se mue en véritable entrepreneur. Il multiplie les partenariats avec des marques internationales, développe sa propre ligne de produits dérivés et lance en 2025 un projet ambitieux : “Streamer University”. Cette plateforme éducative vise à former la prochaine génération de créateurs de contenu, en partageant ses méthodes, ses stratégies et sa vision du métier.

Kai comprend mieux que quiconque que l’influence durable passe par la diversification. En développant ses propres entreprises et en contrôlant son image, il s’affranchit de la dépendance aux plateformes. Il investit dans la production, la mode, la musique et les médias, bâtissant peu à peu un écosystème centré sur sa marque personnelle.

Une icône culturelle pour la nouvelle génération

Au-delà de son succès financier, Kai Cenat incarne un changement profond dans la culture numérique. Il représente une jeunesse issue des quartiers populaires, créative, ambitieuse et connectée, qui utilise Internet comme levier d’ascension sociale. Son langage, ses références, son humour et son authenticité font de lui une icône générationnelle.

Sur les réseaux, il mêle divertissement et inspiration. Il parle du travail acharné, du doute, de la pression médiatique et du besoin de rester fidèle à soi-même. Sa réussite, construite sans réseau traditionnel ni formation académique, inspire des millions de jeunes à croire qu’ils peuvent eux aussi transformer leur passion en carrière.

L’économie Kai Cenat

Aujourd’hui, Kai Cenat n’est plus seulement un streamer. C’est une marque mondiale, une entreprise médiatique à part entière. Il génère plusieurs millions de dollars par an grâce à ses abonnements, ses contrats, ses événements et son merchandising. Son influence s’étend bien au-delà de Twitch : il est devenu une figure du divertissement global, invitée sur les plateaux, courtisée par les marques et respectée par l’industrie musicale et télévisuelle.

Son modèle économique repose sur une équation simple mais redoutable : authenticité, constance et diversification. Là où d’autres se contentent d’accumuler les vues, Kai construit un empire. Il a compris que la valeur d’un créateur ne réside pas uniquement dans son audience, mais dans sa capacité à transformer cette audience en communauté, puis cette communauté en entreprise.

Le parcours de Kai Cenat illustre la puissance des nouvelles formes d’entrepreneuriat digital. En partant de rien, il a bâti une carrière qui combine créativité, stratégie et impact culturel. Du Bronx à la scène mondiale, il a prouvé qu’un simple smartphone et une idée pouvaient ouvrir la voie à un empire. Plus qu’un streamer, Kai Cenat est le visage d’une génération qui ne se contente plus de consommer le divertissement : elle le crée, le transforme et le monétise.

Ce qui change en avril 2025 : revalorisations et diminutions de certaines aides sociales

À partir du 1er avril 2025, de nouvelles mesures économiques et sociales se mettent en place, impactant directement les ménages français. D’une part, de bonne nouvelles administratives sont attendues, avec des réformes prévoyant la revalorisation de certaines aides, tandis que d’autres risquent de peser sur le pouvoir d’achat. Voici les principales mesures à venir, positives comme négatives. 

Des avancées pour le pouvoir d’achat et l’accès aux soins

  • Plusieurs allocations revalorisées de 1,7% le 1er avril 2025

Comme chaque année à l’approche du printemps, certaines allocations versées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) sont revalorisées pour offrir un soutien financier aux ménages français et suivre l’inflation. Ce 1er avril 2025, c’est une hausse de 1,7% qui va s’appliquer directement sur l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), mais aussi sur le Revenu de Solidarité Active (RSA) et la prime d’activité. Cette revalorisation peut représenter jusqu’à quelques dizaines d’euros par mois pour les bénéficiaires. Pour vérifier combien vous toucherez, il est recommandé d’utiliser le simulateur officiel de la CAF.

  • Le Prêt à Taux Zéro bientôt accessible partout en France pour l’achat dans le neuf

Cette nouvelle réforme va ravir les particuliers qui souhaitent acheter un bien immobilier : le PTZ (Prêt à Taux Zéro) qui leur permet de faire un crédit immobilier sans intérêt et sans frais, sera accessible pour tous les logements neufs sur l’ensemble du territoire du 1er avril 2025 au 31 décembre 2027. Cette nouvelle mesure rentre en vigueur que ce soit pour l’achat d’une maison ou d’un appartement. La ministre du Logement, Valérie Létard, évoque cette mesure comme « décisive pour relancer la construction et permettre à davantage de ménages modestes d’accéder à la propriété ». Ce prêt est sans intérêts ni frais de dossier et est réservé aux primo-accédants, sous conditions de ressources. Il est possible de vérifier son éligibilité sur le site officiel.

  • Un bilan dentaire annuel gratuit pour tous, de 3 à 24 ans

Le programme « M’T dents » mis en place par l’Assurance Maladie permettait jusqu’à présent aux enfants de 3 à 24 ans de bénéficier d’un examen bucco-dentaire gratuit tous les 3 ans. Désormais, l’Assurance Maladie proposera ce rendez-vous de prévention dentaire tous les ans. De plus, les examens bucco-dentaires et les soins réalisés dans les six mois suivant la date de début des soins seront pris en charge sans avance de frais, facilitant ainsi l’accès aux soins dentaires pour cette tranche d’âge. ​

Des réformes qui vont peser sur votre budget 

  • Durcissement des conditions d’indemnisation du chômage

Il y a du changement pour l’indemnisation du chômage ce 1er avril 2025. En effet, l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE), versé par France Travail, était versée jusqu’au 31 mars 2025, en fonction du nombre de jours du mois concerné, étant ainsi plus élevée lors d’un mois de 31 jours que lors d’un mois de 30 jours. Or, à compter du 1er avril 2025, le paiement de l’allocation chômage est mensualisé sur une base de 30 jours quel que soit le mois. Le montant de l’allocation ne varie donc plus en fonction du nombre de jours dans le mois, ce qui entraînera une perte de 5 à 6 jours d’indemnité par an. 

Concernant le chômage des seniors, jusqu’à maintenant les chômeurs de plus de 53 ans bénéficiaient d’une période d’indemnité maximale plus longue. Mais dès le 1er avril, cette filière senior sera désormais accessible à partir de 55 ans. De même, il faudra attendre 55 ans, pour que le calcul des indemnités soit basé sur une période plus longue : les 36 derniers mois de travail, au lieu des 24 derniers mois comme pour les autres demandeurs d’emploi.

Pour les travailleurs saisonniers, le nombre de mois de travail nécessaire pour accéder à l’indemnisation baisse au 1er avril 2025 : ils pourront bénéficier de l’allocation à condition d’avoir travaillé au moins cinq mois au cours des 24 derniers mois, contre six mois jusqu’à présent. 

  • Diminution des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie

Pour les salariés du privé, le plafond des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie sera désormais limité à 50% du salaire brut, à partir du quatrième jour d’arrêt maladie, avec un plafond à 1,4 smic, contre 1,8 smic auparavant. Les fonctionnaires sont également impactés : l’indemnisation passe de 100% à 90% pendant les trois premiers mois d’arrêt, une réduction déjà entrée en vigueur depuis le 1er mars.

  • Augmentation des frais de notaires

Dès le 1er avril 2025, certains départements, notamment la Côte-d’Or, le Gard, le Loiret ou encore Paris, ont décidé d’augmenter les frais de notaires notamment les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) de 0,5 point. Ainsi, pour les collectivités qui choisissent d’augmenter leurs frais de notaire, le plafond passera de 4,5 % à 5 % pendant trois ans. Ce changement pourrait entraîner une hausse des frais de notaire sur les transactions immobilières. Par exemple, pour un bien immobilier d’une valeur de 200 000 euros, le surcoût sera de 1000 euros.

  • Augmentation du prix du gaz de 2,27 %

A compter du 1 er avril, le prix du gaz va connaitre sa sixième augmentation consécutive, en passant à un kWh à 0,1241€ pour les usages relatifs au chauffage et à 0,1531€ pour l’eau chaude et la cuisson. Cette hausse qui frôle les 99% depuis quatre ans, est le résultat d’un contexte géopolitique tendue qui continue de fragiliser le marché mondiale. Mais après ces plusieurs mois de hausse des prix, le mois de mai pourrait être plus souple, avec une baisse éventuelle de 5,5%.

Une étude belge démontre qu’un enfant coûterait 264 310 € jusqu’à ses 25 ans

Une étude belge publiée le 18 mars 2025 par l’assureur AG a démontré qu’un enfant coûte en moyenne 264310 euros à ses parents jusqu’à ses 25 ans. Ce montant concernent les dépenses globales tels que l’alimentation, les vêtements, les études et les loisirs. Bien que réalisée en territoire belge, ces chiffres sont comparables à ceux observés en France.

Un enfant = le prix d’une maison

Cette analyse, basée sur les chiffres de la Gezinsbond, une organisation belge spécialisée dans le budget des ménages, est arrivée à la conclusion que, jusqu’à ses 25 ans, un enfant coûtera 264 310 euros. À titre comparatif, l’étude souligne que ce montant correspond au prix moyen d’une maison en Belgique, évalué à 275 000 euros au troisième trimestre 2024. Avec un brin d’ironie, on pourrait alors dire qu’avoir un enfant revient à investir sensiblement le même montant que pour une maison.

Ce calcul peut sembler surprenant mais il prend en compte des dépenses diverses : alimentation, vêtements, activités scolaires, téléphone portable, vélo, les frais de garde et études.

Un coût qui varie en fonction du nombre d’enfants et des choix de vie

Cette étude relève une information pertinente : le coût par enfant diminue avec le nombre d’enfants dans une famille. Par exemple, certaines dépenses comme les poussettes, les jouets ou le baby-sitting peuvent être partagées entre plusieurs enfants, réduisant ainsi le coût moyen par enfant. Cependant, il faut rappeler que cette estimation du « coût d’un enfant », concerne principalement des familles choisissant des écoles et universités publiques. En effet, si les parents choisissent de s’orienter vers le privé, alors le coût des dépenses peut être multiplié par deux.

Le coût de la parentalité, un frein à la natalité ?

Devenir parent représente ainsi un coût relativement élevé, ce qui peut rendre la décision d’avoir un enfant de plus en plus complexe pour de nombreux jeunes couples. Les chiffres de la natalité en France montrent une baisse significative de 2,2 % sur un an, avec 663 000 naissances enregistrées en 2023. La planification financière devient ainsi crucial et au centre des décisions lorsqu’il s’agit de devenir parents car cela implique des montants considérables.

Découvrez le classement des marques préférées des Français en 2025 !

Chaque année, le palmarès des « Marques préférées des Français » met en lumière les enseignes qui s’imposent dans le cœur des consommateurs. Cette 15e édition a révélé des surprises dans un classement généralement dominé par les acteurs du secteur alimentaire. Pour la première fois, BIC devient la marque préférée des Français.

OpinionWay vient de révèler son classement 2025 des 30 marques les plus appréciées par les Français.

1 BIC
2 SAMSUNG
3 BONNE MAMAN
4 BARILLA
5 ST MICHEL
6 LU
7 LA LAITIÈRE
8 CÔTE D’OR
9 MOULINEX
10 LINDT
11 PANZANI
12 AMORA
13 CRISTALINE
14 TEFAL
15 AMAZON
16 NESTLÉ DESSERT
17 PRÉSIDENT
18 ALSA
19 BOSCH
20 DECATHLON
21 GOOGLE
22 SEB
23 LE PETIT MARSEILLAIS
24 MAILLE
25 PETIT NAVIRE
26 MAGNUM
27 PHILIPS
28 LUSTUCRU
29 ELLE & VIRE
30 NIVEA

Un bond spectaculaire pour Bic, porté par l’innovation et la durabilité

En se hissant au sommet du classement, Bic crée la surprise en devançant Samsung, qui conserve sa deuxième place. La marque française, fondée en 1945 et connue pour ses produits accessibles et durables, grimpe de 11 places par rapport à l’an dernier. Cette ascension fulgurante s’explique en grande partie par son engagement en faveur de l’écologie, illustré par son slogan « Écrivez plus, Achetez moins ».

« Les attentes des consommateurs évoluent, notamment chez les jeunes générations, qui recherchent des marques engagées et innovantes », analyse Frédéric Micheau, directeur adjoint d’OpinionWay.

Les marques alimentaires toujours présentes, mais challengées

Malgré cette percée notable, les enseignes de l’alimentaire conservent une place prépondérante dans le classement. Bonne Maman se hisse à la troisième place, suivie de Barilla (4e) et LU (6e). D’autres secteurs gagnent cependant du terrain, à l’image de l’équipement domestique avec Tefal (14e) et Bosch (19e), confirmant l’intérêt croissant des Français pour des produits durables et de qualité.

Un regain de confiance envers les marques françaises

L’étude souligne également une tendance de fond : la réconciliation des Français avec les marques, après une période marquée par l’inflation et la prudence budgétaire. En 2025, 81 % des consommateurs affirment leur confiance envers les marques, et près de trois quarts d’entre eux accordent une grande importance aux produits qu’ils achètent.

L’alimentaire et l’hygiène-beauté sont les secteurs où cette confiance est la plus forte, les consommateurs recherchant avant tout des garanties sur la qualité sanitaire des produits.

Le patriotisme économique en plein essor

Autre fait marquant de cette enquête : la montée en puissance des marques françaises. En 2025, plus de 60 % des enseignes du top 30 sont d’origine hexagonale, confirmant un engouement croissant pour les produits locaux. Cette préférence s’explique par la recherche d’authenticité et de qualité, mais aussi par une volonté de soutenir l’économie nationale.

Enfin, l’étude met en lumière un lien entre la longévité des marques et leur popularité. « Plus une marque est ancienne, plus elle est perçue comme fiable et qualitative », souligne le rapport.

Une édition marquée par de nouveaux paradigmes

Cette 15e édition des « Marques préférées des Français » illustre ainsi l’évolution des attentes des consommateurs. L’innovation, l’engagement environnemental et le made in France apparaissent comme des critères de choix de plus en plus déterminants. Dans un contexte où la confiance envers les marques renaît, Bic s’impose comme le symbole d’une nouvelle ère, où les entreprises doivent allier histoire, innovation et responsabilité pour conquérir le cœur des Français.

Les Français recevront d’ici cet été un manuel de survie en cas de crise majeure

Lors de son allocution télévisée le 5 mars dernier, Emmanuel Macron a appelé les Français à s’engager face à la « menace russe », soulignant l’importance d’une défense nationale forte face à des crises potentielles. Le gouvernement français a ainsi décidé de distribuer un manuel de survie à tous les foyers avant l’été 2025. Inspiré du modèle suédois, ce guide pratique vise à préparer les citoyens aux crises majeures, qu’elles soient liées à un conflit armé, une catastrophe naturelle ou d’autres situations d’urgence.

Pourquoi un manuel de survie ?

L’idée de ce manuel est de préparer les Français à faire face à toute situation de crise, pas seulement un conflit armé. Comme l’a précisé une source gouvernementale à Europe 1, « L’objectif est de dire aux Français de se préparer à toute éventualité et non pas qu’au conflit armé. La doctrine française étant la dissuasion, il serait contre-productif de se focaliser uniquement sur le conflit armé et de mettre uniquement cela dans la tête des Français. » Ce manuel vise donc à sensibiliser la population à un éventail de menaces, incluant les crises sanitaires, les attaques terroristes ou les catastrophes naturelles. Le gouvernement souhaite renforcer la capacité de ses citoyens à faire face à l’incertitude.

Un guide en trois parties

Le manuel se divise en trois grandes sections pratiques :

  1. Se protéger : les gestes de base

Cette première partie est un guide d’urgence, qui met l’accent sur les gestes simples mais essentiels pour se protéger et se préparer à une crise. Parmi les recommandations : stocker six litres d’eau, des boîtes de conserve, des piles et une lampe torche. Il est également conseillé de disposer de médicaments de base comme du paracétamol et du sérum physiologique. Le but est de préparer les français « à faire face à quelques jours en autonomie' », indique une source à l’origine du livret de survie.

2. Savoir réagir : les bonnes pratiques en situation d’urgence

La deuxième section explique les comportements à adopter face à une alerte, qu’elle soit liée à un conflit armé, une catastrophe naturelle ou autre. On y retrouverait les numéros d’urgences (pompier, police, Samu…), les gestes simples à adopter selon la crise (fermer toutes les portes du foyer…), ainsi que les fréquences radios à écouter pour suivre les instructions officielles.

3. S’engager : la solidarité en temps de crise

Enfin, la dernière section aborde l’aspect civique du livret. Selon une source proche du dossier à Europe 1, « l’objectif de cette partie est de sensibiliser tout le monde, jeunes, cadres et même retraités ». Elle insiste sur l’importance de la solidarité et de l’entraide pour traverser une crise collective notamment de part l’engagement des citoyens dans des réserves, qu’elles soient militaires, numériques ou communales.

Une initiative inspirée de la Suède

Ce manuel de survie français s’inspire directement du modèle suédois, reconnu pour sa capacité à préparer efficacement sa population aux crises. Actuellement en cours de création, son processus de validation se poursuit actuellement auprès du Premier ministre, François Bayrou, comme le révèle Le Figaro. Le cabinet de ce dernier a précisé que les modalités précises de sa diffusion n’étaient pas encore définies.

Voici les 25 métiers qui vont recruter le plus en 2025

Le marché de l’emploi continue d’évoluer à grande vitesse, et LinkedIn, le réseau social professionnel de référence, a récemment publié son classement des 25 métiers les plus prometteurs en France pour 2025. Ce palmarès met en lumière les secteurs en plein essor comme le tourisme, l’environnement et la cybersécurité. Un constat frappant : près de 40 % des emplois listés n’existaient pas au début des années 2000, soulignant à quel point les mutations économiques et technologiques transforment le monde du travail.

Voici la liste complète des métiers les plus porteurs en 2025 selon LinkedIn :

1. Inspecteur qualité

2. Responsable des admissions (au sein des établissements d’éducation supérieure)

3. Analyste comptable

4. Banquier privé

5. Steward / Hôtesse de l’air

6. Testeur logiciel

7. Business Process Owner

8. Energy Manager

9. Conseiller voyage

10. Mécanicien aéronautique

11. Ingénieur en Intelligence Artificielle

12. Expert cybersécurité

13. Responsable de projet industriel

14. Revenue manager

15. Responsable de service client

16. Ingénieur logistique

17. Ingénieur performance

18. Responsable export

19. Directeur d’établissement de santé

20. Responsable design

21. Responsable RSE

22. Responsable applications

23. Acheteur

24. Responsable de site

25. Responsable produit

Pour réaliser ce classement, le réseau social s’est basé sur des données de l’Economic Graph de LinkedIn et a analysé des millions d’emplois occupés par des membres du site professionnel entre le 1er janvier 2022 et le 31 juillet 2024. Il a ensuite déterminé le taux de croissance pour chaque intitulé de poste tout en excluant les stages, expériences de bénévolat et postes en intérim.

La Banque de France enregistre une perte historique de 7,7 milliards d’euros en 2024

La Banque de France a annoncé une perte considérable de 7,7 milliards d’euros pour l’année 2024, principalement en raison de la politique de taux élevés décidée par la Banque Centrale Européenne en 2022. Ce chiffre est inédit dans l’histoire de l’institution mais François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, assure que cela ne devrait pas se reproduire à l’avenir.

Une perte historique 

La perte nette de 7,7 milliards d’euros en 2024 par la Banque de France est un chiffre inédit. Cette dégradation des comptes s’explique par la politique monétaire mise en place par la Banque centrale européenne (BCE) pour lutter contre l’inflation. En effet, en 2022, la BCE a décidé de remonter ses taux d’intérêt pour contrer l’inflation croissante alimentée par la guerre en Ukraine. Cette décision a directement impacté la Banque de France, qui a dû payer un taux élevé de 3,73 % en moyenne pour les dépôts des banques commerciales en 2024.

Les pertes liées à cette année 2024 sont le résultat de deux événements exceptionnels avec d’une part, la crise du Covid-19 en 2020 et d’autre part, l’invasion de l’Ukraine par la Russie en 2022. Ces deux crises majeures ont propulsé la France dans des politiques monétaires opposées, à savoir une politique de taux bas pour soutenir l’économie durant la pandémie et une remontée des taux pour combattre l’inflation depuis l’invasion en Ukraine. Cette évolution a créé un écart entre les investissements faits à taux bas et les taux élevés d’aujourd’hui.

Avant que les taux soient redressés par la BCE, la Banque de France a massivement acheté des obligations d’États et d’entreprises (des prêts faits à des gouvernements ou à des entreprises, qui les remboursent avec des intérêts) : des intérêts fixes et faibles autour de 0,7%, qu’elle conserve dans ses comptes pendant des années. En même temps, la Banque de France doit rémunérer les dépôts des banques à un taux qui change à chaque réunion de la BCE. Même si ce taux est actuellement plus bas, il a atteint 4% à un moment. La différence entre ces deux taux explique ainsi en grande partie les pertes de la Banque de France.

« Un tel chiffre n’existera plus à l’avenir », François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a tenu a rassuré en affirmant que la situation financière de la Banque de France restait solide et qu’une telle situation « n’existera plus dans l’avenir prévisible ». Malgré cette perte significative, il a assuré que la perte pour 2025 serait plus faible et a écarté toute nécessité de recapitalisation de la part de l’État.

Une situation similaire pour les autres banques centrales de la zone euro

La Banque de France n’est pas la seule à subir les effets de cette politique monétaire stricte. La Banque centrale allemande a elle aussi annoncé une perte historique de 19,2 milliards d’euros pour 2024. Ces chiffres prouvent l’impact de la politique de taux élevés sur les banques centrales de la zone euro, qui font face aux mêmes défis que la France : gérer des portefeuilles d’obligations à faible rendement tout en rémunérant les dépôts bancaires à des taux bien plus élevés.