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Le gouvernement français lance un produit d’épargne à partir de 500 euros pour financer la défense nationale

Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a annoncé ce jeudi 20 mars sur le plateau de TF1, la mise en place d’un produit d’épargne pour que les français investissent volontairement dans des entreprises du secteur de la défense. Avec un investissement minimum de 500 euros, ce placement devrait rapporter 450 millions d’euros pour pour répondre aux besoins croissants des entreprises face à la guerre en Ukraine.

Un produit d’épargne pour renforcer la défense face à la menace russe

Dans le contexte actuel ou les tensions géopolitiques se multiplient, le gouvernement français a décidé de mettre en place d’un nouveau produit d’épargne destiné à soutenir les entreprises du secteur de la défense. Le pays cherche à renforcer ses capacités d’armements, face à la guerre en Ukraine et à la menace grandissante de la Russie. Éric Lombard, ministre de l’Économie, a en effet souligné à TF1 qu’il est essentiel de « nous organiser pour préparer, pour garantir la paix », indiquant que ces entreprises ont besoin de « 5 milliards d’euros de fonds propres, de capitaux nouveaux » pour augmenter leur production. Cette initiative d’épargne a pour but de combler une partie du manque de financement, en visant à récolter 450 millions d’euros grâce aux investissements des particuliers.

Un placement accessible à partir de 500 euros, « sur une base volontaire »

Ce produit d’épargne permettra aux Français d’investir dans des entreprises du secteur de la défense à partir de 500 euros. Le capital sera « bloqué pendant au moins cinq ans », une période nécessaire pour permettre aux entreprises de se développer et d’augmenter leur production, comme l’a expliqué Éric Lombard. Il explique notamment que « c’est du capital d’entreprise, il faut (le temps) que les entreprises montent en régime avant de retirer l’argent investi« .  Ce placement sera géré par la banque publique d’investissement Bpifrance, mais des fonds privés seront également disponibles grâce aux grands réseaux bancaires et d’assurances, comme le précise le ministre :  « Les grands réseaux bancaires, les grands réseaux d’assurances, vont mettre à disposition d’autres fonds purement privés pour que celles et ceux qui le souhaitent, sur une base de volontariat, puissent participer. ». 

Il a insisté à plusieurs reprises sur le caractère « volontaire » de ce placement, affirmant que « les Français feront ce qu’ils voudront de leur épargne », rejetant ainsi l’idée d’un emprunt national. Chacun serait donc libre d’investir comme il l’entend dans cette initiative.

Un secteur sous pression et un besoin urgent de financement

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Loi de programmation militaire, qui prévoit de consacrer 17,5 milliards d’euros à la défense d’ici 2030. Cependant, les entreprises de défense doivent d’abord combler un déficit de 2 milliards d’euros. Elles auront également besoin de 1 à 3 milliards d’euros supplémentaires dans les cinq prochaines années pour atteindre les objectifs fixés par cette loi militaire. Cette initiative d’épargne vise donc à combler une partie de ce manque de financement pour permettre aux entreprises de multiplier leur production de matériel militaire et d’armement.

Éric Lombard a fait cette annonce alors que des investisseurs et des entreprises de défense se retrouvent à Bercy ce jeudi 20 mars pour discuter des moyens de financer le secteur. Le ministre des Armées Sébastien Lecornu sera également présent, annonçant cet évènement comme « un point de départ », du dialogue à venir sur le financement futur de la défense.

L’aide d’urgence aux victimes de violences conjugales versée par la CAF : ce qu’il faut savoir pour en bénéficier

Le 18 mars 2025, la CAF du Nord a répondu aux questions essentielles concernant l’aide d’urgence aux victimes de violences conjugales lors d’un chat en direct pour La Voix du Nord. Qui peut en bénéficier, comment faire une demande, et quels sont les critères pour y accéder ? 

En quoi consiste l’aide d’urgence aux victimes conjugales et comment l’activer ?

Versée par la CAF, l’aide d’urgence aux victimes de violences conjugales a été mise en place à la fin de l’année 2023. Elle a pour objectif de soutenir financièrement les victimes face à des situations de violences conjugales, qu’elles soient hommes ou femmes. « Cette aide peut prendre la forme d’un prêt sans intérêt ou d’une aide non remboursable », expliquent V.B. et V.M. (les initiales ou prénoms des personnes ayant répondu sont volontairement omis afin de les protéger, précise La Voix du Nord).

Pour bénéficier de l’aide, la victime doit fournir l’un des trois justificatifs suivants : un dépôt de plainte, un signalement adressé au procureur de la République ou une ordonnance de protection délivrée par le juge aux affaires familiales. “Un des trois documents suffit. Aucun autre document n’est accepté comme preuve,” précisent les responsables de la CAF du Nord. En revanche, une main courante ne suffit pas pour valider la demande.

Cette demande peut être faite en ligne, sur le site officiel de la CAF, avec un des trois justificatifs des violences et un RIB. « L’aide est versée entre 3 et 5 jours ouvrés après réception du dossier complet. », complètent les experts.

Les victimes peuvent également bénéficier d’un accompagnement social en plus de l’aide financière, assuré par la CAF, pour des démarches comme le logement, la séparation ou l’ouverture d’un compte bancaire. Pour cet accompagnement qui n’est pas obligatoire, il suffit de faire une demande en ligne.

Quel est le montant de l’aide et comment est-elle calculée ?

Le montant de l’aide dépend de plusieurs facteurs, dont le nombre d’enfants à charge et les ressources mensuelles de la victime. L’aide est d’au moins 240 euros, versée en une seule fois, mais peut atteindre un montant moyen de 873 euros. Par exemple, une personne avec trois enfants à charge et des revenus mensuels inférieurs ou égaux à la moitié du SMIC net, soit 690 euros par mois, pourra toucher 1337 euros, expliquent les experts à la Voix du Nord.

Qui peut en bénéficier ? 

L’aide est ouverte à toutes les victimes de violences conjugales, quel que soit leur genre ou leur orientation sexuelle, tant qu’elles sont majeures ou émancipées. Elle s’adresse donc aussi bien aux hommes qu’aux femmes, dans des couples hétérosexuels ou homosexuels. À noter que cette aide est spécifiquement destinée aux victimes de violences conjugales, et non aux violences intra-familiales commises envers des enfants.

De plus, il n’est pas nécessaire d’être séparé de l’auteur des violences pour bénéficier de l’aide : elle reste accessible même si la victime vit toujours avec l’auteur des violences. Elle peut être demandée plusieurs fois par la même personne, après une période de douze mois, mais un nouveau justificatif devra être fourni pour valider la demande. Si l’auteur des violences est différent, il est également possible de recevoir une seconde aide pendant la même période de douze mois.

Quelles violences sont couvertes et comment est garantie la confidentialité ?

L’aide d’urgence couvre toutes les formes de violences conjugales, qu’elles soient psychologiques, physiques, sexuelles, économiques, numériques ou matérielles. « Peu importe la forme de violence, vous pouvez bénéficier de cette aide si vous êtes victime, » précisent les responsables de la CAF. Pour garantir la confidentialité, la CAF met en place un système de compte séparé, afin que la demande ne soit pas visible dans le dossier familial. De plus, les victimes peuvent fournir un numéro de téléphone ou un e-mail d’un proche pour les contacts.

Un soutien essentiel pour les victimes

L’aide d’urgence aux victimes de violences conjugales permet de soulager financièrement les personnes en situation de précarité suite à des violences, tout en offrant un soutien psychologique et social. Si vous êtes victime, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de la CAF ou à contacter le 3919, disponible 7 jours sur 7, 24 heures sur 24.

L’intelligence artificielle pourrait menacer 6% des métiers

L’intelligence artificielle est au cœur d’une révolution industrielle sans précédent, impactant la disparition de certains métiers, à toutes les échelles. Dans une interview accordée à Capital ce lundi 17 mars, Nicolas Sironneau, membre de la Fondation Concorde, évoque les risques liés à cette transformation de l’emploi, en particulier pour les professions qui sont sur la sellette, mais aussi les opportunités qui en découlent et qui pourraient émerger. 

Les métiers les plus exposés à l’IA à court et à moyen terme

L’intelligence artificielle transforme non seulement les modes de vie mais aussi les dynamiques du marché du travail. D’après l’expert de la Fondation Concorde, Nicolas Sironneau, certains métiers sont plus menacés que d’autres par cette révolution. Il précise que « 6% des métiers sont à risque », en pointant du doigts les emplois particulièrement vulnérables notamment ceux impliquant des tâches répétitives et qui suivent des règles précises, comme la profession de traducteur ou celle des call centers. En effet, l’intelligence artificielle a prouvé qu’elle pouvait traiter des informations et interagir avec les clients de manière autonome, ce qui pourrait à court terme remplacer ces rôles humains.

Il souligne aussi le danger pour les métiers administratifs, à moyen terme : « les agents administratifs, responsables du traitement de données, risquent de voir leur emploi menacé dans un futur proche« . L’expert prévient en effet que l’automatisation des processus et l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle dans les systèmes bureautiques pourraient réduire considérablement la demande pour ces postes. Il évoque également les métiers du transport et de la logistique, qui pourraient être en danger dans les prochaines années avec la montée en puissance des voitures autonomes. L’entreprise Waymo a déjà déployé des dizaines de voitures dans plusieurs villes aux Etats-Unis.

Pour le reste, Nicolas Sironneau nuance et rapporte que « 60 et 70% des métiers seront impactés par l’IA dans les années à venir, sans pour autant être menacés. » ll y aura seulement des changements dans les tâches liées à leurs emplois.

Les professions à l’abri et les opportunités d’évolution

Parmi ces chiffres élevés, Sironneau rassure néanmoins en précisant que 30% des emplois en France, notamment ceux impliquant des tâches physiques comme dans le secteur de la construction, ne seront pas affectés par l’IA. Cependant, ce ne sont pas seulement les métiers menacés qui méritent attention car l’intelligence artificielle peut et à déjà ouvert la voie à de nouvelles compétences et opportunités. Par exemple, les tâches répétitives étant automatisées, les employés pourraient se concentrer sur des missions plus intéressantes et créatives. De plus, des métiers de plus en plus stratégiques comme le codage, deviendront accessibles à un plus grand nombre grâce à des outils facilitant l’apprentissage. Cette révolution numérique entrainera assurément un boom dans les secteurs technologiques.

« Il ne faut pas voir l’arrivée de l’IA comme une menace absolue », souligne Nicolas Sironneau.

Cette transition vers une cohabitation professionnelle avec l’intelligence artificielle est abordée de manière progressive, précise Nicolas Sironneau. La gouvernance mondiale de l’IA cherche à mettre en place des solutions transitoires pour éviter de perturber davantage le marché de l’emploi. A titre d’exemple, les distributeurs automatiques de billets ont rendu inutiles les métiers de change et les calculatrices ont supprimé les emplois liés aux calculs manuels, mais ces transitions ont permis de développer d’autres secteurs à long terme. Ainsi, à mesure où les entreprises s’adaptent à l’intelligence artificielle, de nouveaux postes et fonctions vont émerger dans l’écosystème économique.

Les allocations de rentrée scolaire seront revalorisées à partir du 1er avril 2025

Dès le 1ᵉʳ avril 2025, les allocations de rentrée scolaire (ARS) bénéficieront d’une augmentation de 1,7 % comme le RSA et la prime d’activité. Cette revalorisation va permettre d’offrir un soutien financier aux familles pour la rentrée scolaire 2025, en allégeant directement les dépenses de scolarité. Voici les nouveaux montants pour la prochaine rentrée et les conditions d’éligibilité. 

Qui peut bénéficier de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) ?

L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est une aide destinée aux familles avec des enfants scolarisés, sous certaines conditions de ressources. Pour l’année 2025, voici les principales conditions :

  • Âge de l’enfant : L’ARS est attribuée aux enfants âgés de 6 à 18 ans, inscrits dans un établissement scolaire public ou privé, ou suivant une formation à distance. Les enfants plus jeunes, inscrits en CP, sont également éligibles.

  • Scolarisation : L’enfant doit être inscrit dans un établissement scolaire ou suivre une formation à distance. L’ARS n’est pas versée en cas d’instruction à domicile.

  • Apprentissage : Pour les jeunes en apprentissage, l’aide est versée uniquement si leur salaire ne dépasse pas 55 % du SMIC.

  • Conditions de ressources : Le revenu net catégoriel de la famille, basé sur les revenus de l’année 2023, doit respecter un plafond fixé en fonction du nombre d’enfants à charge. Ce plafond a été revalorisé de 4,8 % pour tenir compte de l’inflation.

Concernant Mayotte, L’ARS est également accessible pour les jeunes de 6 à 20 ans, sous les mêmes conditions.

Les nouveaux montant de rentrée scolaire pour 2025

À partir du 1ᵉʳ avril 2025, les montants de l’ARS seront augmentés de 1,7 % par rapport à l’année précédente. Voici les nouveaux montants pour la prochaine rentrée :

  • Enfants de 6 à 10 ans : 423,48 €
  • Enfants de 11 à 14 ans : 446,85 €
  • Adolescents de 15 à 18 ans : 462,33 €

Ces montants sont applicables en France métropolitaine. Voici l’ajustement de l’allocation concernant Mayotte : 

  • École primaire : 425,60 €
  • Collège : 449,09 €
  • Lycée : 464,65 €

Les modalités de versement de l’ARS

L’ARS est généralement versée en août. Les familles allocataires n’ont pas de démarches supplémentaires à effectuer : le versement est automatique. Pour les nouveaux bénéficiaires ou en cas de changement de situation, il est recommandé de se rapprocher de la CAF ou de la MSA pour effectuer les démarches nécessaires. 

​Pourquoi cette augmentation ?

Cette hausse des montants de l’ARS en 2025 vise à soulager les familles qui ont des enfants scolarisés, pour faire face à l’inflation. En effet, selon le Code de la Sécurité sociale, la revalorisation est calculée en fonction de la moyenne des prix à la consommation observée sur l’année précédente, hors tabac. Cette revalorisation, qui a lieu chaque année, est nécessaire pour maintenir le pouvoir d’achat des familles.

Semaine de l’éducation financière 2025 : voici tout ce qu’il faut savoir sur cet événement

Cette année, la « Global Money Week » ou semaine de l’éducation financière en France, se tient du 17 au 23 mars 2025. Le thème de cette 12ème édition est « Think before you follow, wise money tomorrow » que l’on peut traduire par « Ne suis pas n’importe qui pour tes finances, privilégie la vigilance ». Voici tout ce qu’il y a à savoir sur cette semaine spéciale ! 

La Semaine de l’Éducation Financière est une initiative mondiale annuelle, qui vise à sensibiliser les populations aux questions économiques et financières, afin de les habiliter à prendre des décisions avisées en matière de gestion d’argent.

La Banque de France est l’institution historique responsable de la stratégie d’éducation économique, budgétaire et financière en France. C’est elle qui est en charge de coordonner l’ensemble des initiatives tout au long de la semaine.

Des ateliers pédagogiques généralement basés sur des jeux, animés par la Banque de France et ses partenaires, ont eu lieu toute la semaine sur l’ensemble du territoire national. Vous pouvez retrouver l’ensemble des programmes sur cette carte :

L’éducation financière est la raison d’être de Goldy. La mission de notre média est de démocratiser l’accès à ces connaissances, pour permettre à chaque citoyen d’être pleinement épanoui financièrement et de pouvoir concrétiser les projets qui lui tiennent à coeur. Nous nous associons donc à toutes les institutions et associations concernées pour mettre en avant l’éducation financière non seulement cette semaine, mais aussi tout le reste de l’année.

Bercy a détecté 20 milliards de fraude fiscale en 2024 et espère doubler ce chiffre d’ici 2029

L’administration fiscale française a détecté près de 20 milliards d’euros de fraudes en 2024, un chiffre en constante augmentation. Alors que le gouvernement doit faire un point sur son plan de lutte contre la fraude ce vendredi 14 mars, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a annoncé un nouvel objectif ambitieux : détecter 40 milliards d’euros de fraudes d’ici 2029. Cette opération pourrait permettre à l’exécutif de réduire le déficit français sans toucher aux impôts. 

Un niveau record de fraudes détectées en 2024

En 2024, l’administration fiscale a identifié près de 20 milliards d’euros de fraudes fiscales et sociales, un chiffre en constante augmentation depuis plusieurs années grâce à des mesures et des services plus performants. Ces chiffres témoignent d’une réalité inquiétante : la fraude ne concerne plus seulement quelques particuliers isolés. « Nous sommes passés en quelques années de fraudeurs individuels à une véritable industrie de la fraude, avec une offensive de la criminalité organisée sur nos politiques publiques« , explique-t-elle. Une tendance qu’elle souhaite ralentir le plus vite possible pour empêcher les finances publiques de régresser et le déficit public d’exploser en 2025. La ministre des Comptes publics a annoncé mettre en place un plan plus offensif pour détecter toutes formes de fraude fiscale. L’objectif fixé est de détecter 40 milliards d’euros de fraudes d’ici 2029.

Objectif 2029 : 40 milliards d’euros détectés

Pour atteindre cet objectif ambitieux, plusieurs mesures seront appliquées prochainement.

L’une des premières opérations est une proposition de loi prévoyant la suspension du versement d’aides sociales en cas de suspicion de fraude. L’objectif est d’empêcher l’attribution de fonds publics à des personnes ou des entreprises qui mettent en place des montages frauduleux. Une autre mesure vise à lutter contre la fraude organisée en faisant passer l’escroquerie aux finances publiques de simple délit à crime. L’idée est d’alourdir les sanctions afin de dissuader les fraudeurs.

L’autre axe majeur de ce plan d’action est la lutte contre l’usurpation d’identité. Le gouvernement souhaite mettre en place « une base unique des RIB frauduleux ». Ce fichier national répertoriant ces informations permettrait de bloquer les transactions suspectes et de limiter les détournements d’aides.

Enfin, la facturation électronique deviendra progressivement obligatoire d’ici septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire et d’ici 2027 pour les petites, moyennes et micro entreprises, d’après le ministère des économies et des finances. En imposant un suivi automatisé des factures, Bercy souhaite rendre les transactions entre entreprises plus transparentes et limiter les fraudes à la TVA. Ces fraudes représentent chaque année des milliards d’euros de pertes pour l’État.

Un renforcement des effectifs pour traquer les fraudeurs

Pour maintenir le cap vers cet objectif, l’administration fiscale prévoit aussi d’accueillir 780 agents supplémentaires d’ici fin 2025. « Nous devons nous donner les moyens de nos ambitions pour garantir un contrôle efficace et ciblé » a assuré la ministre. L’Urssaf, chargée de la collecte des cotisations sociales, est également mobilisée. En 2024, elle a détecté 1,6 milliard d’euros de fraudes aux cotisations, et prévoit de faire grimper ce chiffre à 5,5 milliards d’ici 2027.

Prime d’activité : une revalorisation à venir dès le 1er avril prochain

Après les allocations familiales et le RSA, c’est au tour de la prime d’activité d’être revalorisée dès le 1ᵉʳ avril 2025. La hausse est fixée à 1,7% contre 4,6% l’année dernière, en raison d’un calcul basé sur l’évolution des prix à la consommation des 12 derniers mois. Cette revalorisation permet chaque année de suivre l’évolution des prix et limiter l’impact de l’inflation.

Qui est concerné par cette augmentation ?

La prime d’activité est destinée aux travailleurs modestes qui perçoivent moins de 2000 € nets par mois. Son montant varie en fonction des revenus du foyer et du nombre d’enfants à charge. Voici les nouveaux montants de cette aide qui seront appliqués à partir du mois d’avril 2025:

Pour une personne seule percevant la prime d’activité :

  • Sans enfant : la prime passe à 633,21 € par mois, soit 10,58 € de plus qu’auparavant.
  • Avec un enfant : elle s’élève à 949,83 €, soit une hausse de 15,88 € par mois*

*Pour chaque enfant supplémentaire : + 4,23 € ajoutés à l’allocation.

Pour un couple percevant la prime d’activité :

  • Sans enfant : la prime atteint 949,83 €, soit 15,88 € de plus qu’en mars.
  • Avec un enfant : elle passe à 1 139,79 €, soit une augmentation de 19,05 €*

*Pour chaque enfant supplémentaire : + 4,23 € ajoutés à l’allocation.

Comment bénéficier de la prime d’activité ?

Pour percevoir la prime d’activité, vous devez déclarer vos revenus tous les trois mois sur le site de la CAF. Cependant, depuis le mois de mars 2025, vos déclarations sont pré-remplies automatiquement. Ce système calcule automatiquement vos revenus, réduisant ainsi les erreurs et les retards de paiement. Comme l’a expliqué Catherine Vautrin, ministre du Travail, ce nouveau dispositif vise à « simplifier la vie de six millions de Français » et à éviter les mauvaises surprises, comme des demandes de remboursement de trop-perçus plusieurs mois après.

Si vous souhaitez savoir combien vous toucherez précisément, il est recommandé d’utiliser le simulateur officiel de la CAF qui permet d’avoir une estimation personnalisée en fonction de sa situation et de ses revenus.

La carte vitale dématérialisée est désormais disponible en France

Fini l’époque où vous cherchiez votre carte verte au fond du portefeuille ! Depuis le mardi 11 mars 2025, le gouvernement a adopté la carte vitale dématérialisée, disponible dans 23 département français. Cette nouveauté technologique permet d’utiliser son smartphone pour retrouver les informations liées à son Assurance maladie, sans avoir besoin de présenter la carte physique. 

Une carte vitale 100 % numérique, mais pour qui ?

La carte vitale dématérialisée est officiellement lancée. Cette innovation promet de révolutionner les consultations médicales et les passages en pharmacie. Elle est accessible via l’application « Carte Vitale », disponible sur iPhone et Android. Permettant d’accéder à ses droits de santé en un clic, cette carte digitale simplifie les démarches administratives et accélère les remboursements médicaux.

Toutefois, certaines conditions doivent être remplies pour en bénéficier. Il est impératif de posséder une carte d’identité nouvelle génération (au format carte bancaire) et d’avoir un compte Ameli. De plus, ce dispositif est réservé aux assurés âgés d’au moins 16 ans et rattachés à une caisse d’Assurance Maladie située dans l’un des 23 départements éligibles.

Quels avantages concrets pour les assurés ?

Avec cette version digitale, plus besoin d’actualiser sa carte chaque année en pharmacie. De plus, à terme, il sera possible d’y intégrer les informations de sa mutuelle pour éviter d’avoir à jongler avec plusieurs cartes.

Un autre avantage à ne pas négliger : le suivi des remboursements en temps réel. L’application permet d’accéder facilement aux factures des soins et de suivre en temps réel les remboursements de la Sécurité sociale.

Pour des raisons de sécurité, la carte n’enregistre que vos informations essentielles comme votre état civil, votre numéro de Sécurité sociale et votre identifiant national de santé, ce qui garantit la protection de vos données personnelles. Néanmoins, l’Assurance maladie recommande quand même de supprimer ces données et de désinstaller l’application en cas de vente ou de perte de son téléphone !

Faut-il se débarrasser de sa carte physique ?

Même s’il vous tarde de la tester, la Sécurité Sociale recommande de conserver sa carte vitale physique pour le moment. En effet, les professionnels de santé ne sont pas encore tous équipés pour lire la carte vitale numérique (via QR code ou NFC). D’ici quelques mois,  l’ensemble du système de santé devrait être opérationnel et en capacité de lire cette carte vitale dématérialisée.

La campagne de déclaration des revenus pour les impôts débutera le 10 avril 2025

Chaque année, des millions de contribuables sont tenus de déclarer leurs revenus, qu’ils soient salariés, indépendants ou retraités. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) vient d’annoncer que la campagne fiscale démarrera le jeudi 10 avril 2025 sur le site des impôts. Si l’ouverture de la campagne fiscale a été officialisée, le calendrier complet, avec les dates limites selon les départements et le mode de déclaration (en ligne ou papier), reste à confirmer.

Quand pourra-t-on déclarer ses revenus en 2025 ? 

Comme tous les ans, des millions de Français vont devoir déclarer leurs revenus. Pour cette année 2025, la campagne de déclaration des revenus débutera dès le 10 avril ! Cette date concerne uniquement l’ouverture du service en ligne qui est accessible sur impots.gouv.fr. Pour les dates limites selon les départements, aucune information n’a encore été communiquée. En général, elles s’étalent entre mai et juin selon votre lieu de résidence. Les dates précises seront annoncées courant avril.

Déclaration en ligne : attention aux retards et aux erreurs ! 

Déclarer ses revenus en ligne est désormais la norme pour la grande majorité des contribuables. Seuls ceux qui ne disposent pas d’un accès Internet ou qui rencontrent des difficultés techniques peuvent encore utiliser la version papier. Si vous êtes concerné, sachez que les formulaires devraient être envoyés courant avril, bien que la date précise n’ait pas encore été annoncée.

Prendre le temps de bien vérifier sa déclaration n’est pas une simple précaution, c’est une nécessité. Une inexactitude ou un oubli peut entraîner un redressement fiscal et des pénalités. En 2023, l’administration fiscale a ainsi récupéré plus de 15,2 millions d’euros en raison de déclarations incorrectes. Mieux vaut donc consacrer quelques minutes à la relecture pour éviter toute mauvaise surprise.

Ne pas respecter les délais peut également coûter cher. Dès le premier jour de retard, une majoration de 10 % s’applique. Si le retard se prolonge, cette pénalité peut grimper jusqu’à 40 %, voire plus en cas de mise en demeure restée sans réponse. Mieux vaut donc anticiper et ne pas attendre la dernière minute pour soumettre sa déclaration.

En résumé, un peu d’anticipation et de rigueur peuvent vous éviter bien des désagréments.

Besoin d’anticiper le montant de votre impôt ?

Pour connaître à l’avance ce que vous devrez payer ou non en 2025, le simulateur officiel d’impôts sur le revenu est déjà disponible sur le site des impôts. Cet outil vous permettra d’estimer le montant de votre impôts sur le revenus, avant même l’ouverture du service de déclaration.

Pour rappel, si votre salaire net mensuel en 2024 n’a pas dépassé 1615 euros, vous n’aurez rien à payer cette année.

En cas de crise ou de guerre, l’État peut-il prendre de l’argent sur votre compte bancaire ou épargne ?

Avec les incertitudes économiques et géopolitiques, de nombreux citoyens s’interrogent : en cas de crise majeure ou de guerre, l’État pourrait-il prélever de l’argent directement sur les comptes bancaires ou l’épargne des Français ? Cette inquiétude repose sur des précédents internationaux et des mesures exceptionnelles déjà prises par certains gouvernements. Qu’en est-il réellement en France ? Quels sont les mécanismes existants ?

Votre argent est protégée par le droit

En France, la propriété privée est un droit fondamental inscrit dans la Constitution et le Code civil. Cela signifie que l’argent déposé sur un compte bancaire ou placé dans des produits d’épargne vous appartient pleinement. L’État ne peut pas, en théorie, s’en emparer sans un cadre juridique strict et une décision politique validée par le Parlement.

Toutefois, en cas de crise grave, des mesures exceptionnelles peuvent être mises en place, modifiant temporairement l’accès aux fonds ou augmentant la pression fiscale sur l’épargne.

Les leviers indirects dont dispose l’État

Même si l’État ne peut pas saisir directement votre argent, il peut utiliser d’autres moyens pour mobiliser des ressources en période de crise :

1. Augmenter la fiscalité sur l’épargne et les revenus financiers

L’État peut décider de taxer davantage les produits d’épargne et les placements financiers afin de financer des besoins urgents. Parmi les leviers possibles :

  • Hausse des prélèvements sur les intérêts des livrets d’épargne (Livret A, LDDS…)
  • Augmentation de l’imposition sur les dividendes et les plus-values boursières
  • Création d’une taxe exceptionnelle sur les assurances-vie ou certains placements

Ces mesures, bien que politiquement sensibles, permettent de capter une partie des richesses sans s’emparer directement des comptes bancaires.

2. Restreindre temporairement l’accès à certains fonds

En cas de crise financière sévère, l’État peut décider de limiter temporairement les retraits sur certains produits d’épargne. C’est notamment le cas avec la loi Sapin 2, qui autorise la suspension des rachats d’assurance-vie si la stabilité du système financier est en danger. Une telle mesure viserait à éviter une panique bancaire et une déstabilisation du marché.

3. Encourager l’épargne patriotique ou obligatoire

Lors de périodes de crise ou de conflit, l’État peut proposer des emprunts nationaux ou des fonds d’épargne dédiés à la reconstruction ou à l’effort de guerre. Par exemple, en 1915 et 1945, la France a lancé des emprunts de guerre, incitant les citoyens à prêter volontairement leur argent à l’État en échange d’un remboursement futur avec intérêts.

Dans un scénario extrême, une épargne forcée pourrait être imposée, obligeant les ménages à placer une partie de leurs revenus ou de leur patrimoine dans des obligations d’État.

Quand l’État peut-il réellement prélever sur votre compte ?

Si l’État ne peut pas saisir arbitrairement votre épargne, il existe cependant des situations où des prélèvements directs sont possibles :

  • Recouvrement des impôts et amendes impayées : via une saisie administrative à tiers détenteur (SATD), le Trésor Public peut récupérer directement l’argent dû.
  • Saisie pour dettes sociales ou privées : en cas de dettes auprès de l’Urssaf ou après une décision judiciaire, des prélèvements peuvent être effectués sur votre compte.
  • Contributions exceptionnelles : en cas de crise majeure, l’État peut instaurer un impôt exceptionnel sur la fortune ou sur l’épargne au-delà d’un certain seuil, comme cela a été envisagé dans d’autres pays.

Qu’en est-il en cas de faillite bancaire ?

Un autre risque qui peut inquiéter les épargnants est la faillite d’une banque. En Europe, les dépôts sont garantis jusqu’à 100 000 euros par client et par établissement grâce au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR). Cependant, au-delà de ce montant, les déposants peuvent être mis à contribution pour absorber les pertes, selon les règles du « bail-in » instaurées après la crise de 2008.

Faut-il s’inquiéter ?

Si la saisie directe des comptes bancaires reste hautement improbable en France, des mesures fiscales et réglementaires peuvent affecter l’épargne en période de crise. Pour se prémunir, il est recommandé de diversifier ses placements, d’avoir un fonds d’urgence accessible et de suivre attentivement les évolutions économiques et politiques.

Dans tous les cas, une bonne gestion financière et une veille constante restent les meilleures protections face aux incertitudes.