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Le RSA augmente en avril 2025 : voici combien vous allez toucher après la revalorisation

Dès le 1ᵉʳ avril 2025, le RSA (Revenu de Solidarité Active) versé par la CAF sera revalorisée de 1,8 %. Cette hausse permet d’adapter cette aide sociale au coût de la vie, en tenant compte de l’inflation. Le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles a confirmé cette mise à jour à Capital, ce lundi 10 mars, ce qui permettra aux bénéficiaires du RSA de toucher un peu plus chaque mois.

Quels sont les nouveaux montants du RSA en 2025 ?

Avec la revalorisation de 1,8 %, le RSA augmente légèrement dès le 1ᵉʳ avril 2025. Voici les nouveaux montants en fonction de votre situation familiale :

Personne seule : 647,15 € (contre 635,71 € aujourd’hui)
Couple sans enfant ou parent isolé avec un enfant : 970,73 € (contre 953,57 €)
Couple avec deux enfants : 1 359,02 € (contre 1 334,99 €)

Il y a également du changement pour les familles monoparentales et les couples avec enfants :

Parent isolé avec deux enfants ou couple avec un enfant : 1 164,88 € (contre 1 144,28 €)
Parent isolé avec trois enfants : 1 423,73 € (contre 1 398,56 €)
Couple avec trois enfants : 1 617,88 € (contre 1 589,27 €)

Et pour le RSA majoré ? 

Le RSA majoré concerne les personnes isolées avec un ou plusieurs enfants à charge. Cette version du RSA, destinée aux parents célibataires en situation de précarité, suit également la revalorisation de 1,8 %.

Voici les nouveaux montants du RSA majoré en 2025 :
831,02 € pour une femme enceinte seule (contre 816,33 € aujourd’hui)
1 108,03 € pour une personne isolée avec un enfant (contre 1 088,44 € aujourd’hui)
A noter que, pour chaque enfant supplémentaire, le montant du RSA majoré augmentera de 277,01 € à partir du 1ᵉʳ avril 2025, contre 272,11 € actuellement.

Pourquoi cette augmentation ?

Cette hausse va permettre d’adapter le RSA à l’inflation pour préserver le pouvoir d’achat des bénéficiaires. Selon l’article L161-25 du Code de la Sécurité sociale, cette revalorisation est calculée à partir de la moyenne des prix à la consommation (hors tabac) sur les douze derniers mois publiés par l’Insee. Pour cette année, la hausse de 1,8 % a été estimée sur la base de l’inflation observée entre février 2024 et janvier 2025.

Impôts 2025 : si votre salaire n’a pas dépassé ce seuil en 2024, vous ne paierez rien cette année

Chaque année, le barème de l’impôt sur le revenu s’adapte à l’inflation. Ce jeudi 6 mars, MoneyVox a dévoilé ses calculs et révélé les seuils de recouvrement d’impôt pour 2025. Alors bonne nouvelle : si vos revenus 2024 sont restés sous un certain plafond, aucun impôt ne vous sera demandé en 2025. 

Qui ne paiera pas d’impôt sur le revenu en 2025 ?

Pour éviter que de petites augmentations de salaire ne vous fassent devenir imposable, les seuils d’imposition sont adaptés chaque année, en fonction de l’inflation. D’après les estimations publiées par MoneyVox, voici les plafonds à ne pas dépasser pour rester exonéré cette année :

  • 1 615 euros nets par mois pour une personne seule
  • 2 147 euros nets par mois pour un parent célibataire avec un enfant
  • 3 016 euros nets par mois pour un couple sans enfant
  • 3 548 euros nets par mois pour un couple avec un enfant
  • 4 080 euros nets par mois pour un couple avec deux enfants

Si vous êtes en dessous de ces montants, vous n’aurez donc rien à débourser en 2025. À noter que ces chiffres concernent aussi bien les actifs que les retraités.

Être imposable ne signifie pas forcément payer des impôts

Attention à ne pas confondre seuil de recouvrement et seuil de non-imposition : vous pouvez être considéré comme imposable mais ne rien avoir à payer. Tout simplement parce que l’administration fiscale ne réclame aucun règlement si le montant de votre impôt est inférieur à 61 euros. Cela signifie qu’une personne seule avec un salaire légèrement supérieur à 1 615 euros par mois peut être théoriquement imposable mais ne pas avoir à verser d’impôt grâce à cet abattement fiscal.

Si votre salaire net mensuel en 2024 reste en dessous des seuils mentionnés, vous pouvez souffler : vous ne paierez pas d’impôt sur le revenu en 2025. Pour les autres, il faudra attendre la publication officielle du barème par la Direction générale des finances publiques pour connaître précisément l’impact sur votre fiche d’imposition.

L’UE prépare sa riposte après la hausse des droits de douane américains sur les produits européens

Depuis ce mercredi 12 mars, les États-Unis appliquent de nouvelles taxes de 25 % sur l’acier et l’aluminium importés, une décision voulue par Donald Trump pour protéger l’industrie sidérurgique américaine de la concurrence internationale. L’Union européenne a immédiatement réagi en annonçant des mesures de rétorsion prévues dès le 1ᵉʳ avril.

Une taxe qui concerne l’Europe et bien d’autres pays

En prenant cette décision depuis la Maison Blanche ce mercredi matin, Trump souhaite protéger les producteurs américains d’acier et d’aluminium, en difficulté face à la concurrence, notamment en provenance d’Asie. Mais cette hausse des droits de douane ne cible pas qu’un seul pays : l’Union européenne, le Canada, la Chine, le Japon et l’Australie sont touchés. Au Canada, les réactions ne se sont pas fait attendre : certains magasins ont affiché des messages expliquant que les produits fabriqués aux États-Unis ne seraient plus disponibles.

De son côté, l’Europe ne compte pas rester les bras croisés face à cette décision américaine. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a réagi vivement, ce mercredi matin, en dénonçant « Les droits de douane sont des taxes. Elles sont mauvaises pour les affaires et encore pires pour les consommateurs. ». Par conséquent, elle a annoncé qu’elle appliquerait des droits de douane « forts mais proportionnés » pour riposter.

L’Europe contre-attaque dès le 1ᵉʳ avril

Dès le 1ᵉʳ avril, l’Union Européenne rétablira les taxes qui avaient été mises en place en 2018 et 2020, lorsque Donald Trump avait déjà instauré des taxes similaires sur les produits européens. À l’époque, des produits iconiques comme le bourbon ou les motos Harley-Davidson avaient été ciblés, touchant directement des industries américaines clés.

Mais cette fois, la nouvelle mesure américaine étant plus sévère qu’il y six ans, l’Europe veut aller plus loin. Une nouvelle vague de contre-mesures est en cours de préparation. Dès ce 12 mars, la Commission européenne a lancé une consultation avec les entreprises européennes afin de choisir rapidement quels produits américains seront visés pour que la réponse soit la plus efficace possible, sans trop impacter les consommateurs européens.

L’objectif est de faire en sorte que l’impact économique des nouvelles taxes américaines, qui est estimé à 28 milliards de dollars, soit compensé par une riposte de même ampleur. Ces nouvelles taxes européennes devraient être mises en place d’ici la mi-avril.

Un autre levier de négociation : le gaz américain

Au-delà des taxes, l’Union européenne pourrait aussi jouer la carte des négociations commerciales pour apaiser les tensions. Parmi les options évoquées, l’Union Européenne pourrait s’engager à acheter davantage de gaz naturel liquéfié américain pour compenser les tensions sur d’autres secteurs. L’enjeu est crucial pour l’Europe, qui dépend encore largement des importations de gaz et cherche des alternatives depuis la crise énergétique récente.

La DGFiP propose un nouveau simulateur pour estimer votre impôt 2024

La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a mis en ligne un simulateur permettant de calculer le montant de votre impôt sur le revenu. Cet outil gratuit et anonyme, disponible sur impots.gouv.fr, vous aide à anticiper votre fiscalité et à mieux comprendre votre situation fiscale avant la campagne de déclaration du printemps prochain. Voici comment l’utiliser et à quoi s’attendre. 

Un simulateur simple et accessible à tous

C’est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent éviter les surprises au moment de leur déclaration d’impôts ! Ce simulateur gratuit et anonyme mit en place par la DGFIP est conçu pour aider les contribuables à estimer leur impôt. Il permet d’entrer vos informations et d’obtenir une estimation précise du montant à payer ainsi que de votre Revenu Fiscal de Référence (RFR). Pas besoin de créer un compte : tout se fait directement en ligne. Deux versions sont disponibles :

  • Le simulateur simplifié : cette version du simulateur classique est destiné aux contribuables qui déclarent uniquement des salaires, pensions ou revenus classiques, avec d’éventuels crédits d’impôt comme les frais de garde d’enfant ou les dons à des associations.
  • Le simulateur complet : cette deuxième version plus détaillée, prend en compte des situations plus complexes, incluant les revenus des professions libérales, des investissements locatifs, ou encore des déficits fiscaux.

Un barème revalorisé en 2025

Chaque année, les seuils d’imposition sont réajustés pour suivre l’inflation. Pour 2025, ils ont été relevés de 1,8 %. Concrètement, ça veut dire que vous ne paierez pas plus d’impôts juste parce que votre salaire a légèrement augmenté. Voici les nouveaux seuils à connaître pour cette année :

  • 0 % jusqu’à 11 497 €
  • 11 % entre 11 497 € et 29 315 €
  • 30 % entre 29 315 € et 83 823 €
  • 41 % entre 83 823 € et 180 294 €
  • 45 % au-delà de 180 294 €

Donc par exemple, si vous déclarez 20 000 €, vous n’êtes pas imposé sur les premiers 11 497 €, mais payez 11 % sur les 8 503 € restants.

Pourquoi utiliser ce simulateur ?

Ce simulateur est un compagnon essentiel qui va vous permettre d’anticiper votre fiscalité et ajuster votre budget en conséquence. Il vous permet de :

  • Estimer à l’avance votre impôt sur le revenu.
  • Comprendre l’impact des nouvelles tranches d’imposition.
  • Déterminer votre Revenu Fiscal de Référence (RFR), un indicateur essentiel pour l’accès à certaines aides (bourses étudiantes, exonération de taxe d’habitation…).
  • Adapter vos décisions fiscales : voir si un changement de situation familiale ou une nouvelle dépense déductible peut influencer le montant de votre impôt.

Où le trouver et comment l’utiliser ?

Le simulateur est accessible directement sur le site impots.gouv.fr. Pour l’utiliser :

  1. Rendez-vous sur la page d’accueil du site officiel des impôts.
  2. Cliquez sur l’onglet « Simulateur de l’impôt sur le revenu 2025 ».
  3. Choisissez la version simplifiée ou complète.
  4. Remplissez les informations demandées : revenus, charges, situation familiale…
  5. Validez et obtenez votre estimation.

Un outil précieux pour anticiper votre déclaration et éviter toute mauvaise surprise !

Le prix du Pass Navigo va continuer d’augmenter chaque année jusqu’en 2031

Des hausses prévues chaque année jusqu’en 2031

Si vous utilisez les transports en commun en Ile-de-France, préparez-vous à voir votre abonnement grimper, encore. La présidente de la région, Valérie Pécresse, a confirmé que le prix du Pass Navigo continuerait d’augmenter chaque année jusqu’en 2031. Actuellement fixé à 88,80 euros par mois, le tarif du Pass Navigo a déjà connu une hausse de 2,20 euros en 2025 par rapport à 2024. À ce rythme, l’abonnement mensuel pourrait coûter près de 15 euros de plus d’ici trois ans. Un coup dur pour les usagers, surtout que cette augmentation dépasse légèrement le taux d’inflation moyen estimé par l’INSEE (+2 %).

Pourquoi cette hausse des tarifs ?

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un protocole signé avec l’État en 2023, visant à assurer le financement du Grand Paris Express (GPE), cet énorme projet de modernisation et d’extension du réseau francilien. Au programme, est prévu l’ajout de 330 km de nouvelles lignes de métro et 70 nouvelles gares pour améliorer la fluidité du réseau. L’investissement total est énorme : 800 millions d’euros en 2024, pour atteindre 2,7 milliards en 2031. Pour Valérie Pécresse, qui tente de se défendre et rassurer sur cette augmentation, elle affirme que cela reste mesurée par rapport aux coûts réels du transport. Elle rappelle que sans subventions, l’abonnement mensuel devrait coûter 274 euros aux usagers et que le financement du GPE ne repose pas uniquement sur les usagers eux-memes. En d’autres termes, le protocole signé avec l’État prévoit une augmentation des subventions versées par les entreprises et les collectivités locales. Concrètement, une partie des coûts sera amortie par une hausse de la contribution employeur, qui finance déjà la moitié du Pass Navigo.

« Les nouvelles tarifications ne peuvent pas uniquement se justifier par le coût du GPE qui ne correspond qu’à un tiers des besoins de financement du réseau », Céline Malaisé, la présidente de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne au conseil régional d’Île-de-France

Certains élus de l’opposition estiment que ces nouvelles ressources ne suffiront pas au financement intégral du GPE. Céline Malaisé, qui s’est exprimé pour France 3 Ile-de-France, affirme que le protocole devra être revu dès 2027. Selon elle, les hausses de tarifs ne représente qu’un tiers des besoins financiers du réseau. Avec ces augmentations prévues chaque année, les usagers doivent donc s’attendre à un budget transport de plus en plus lourd.

Vacances de Pâques : 5 conseils pour voyager sans se ruiner

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Voyager durant les vacances de Pâques peut représenter un budget conséquent, mais avec une planification judicieuse, il est possible de réaliser quelques économies et de ne pas craquer son budget. En 2025, le lundi de Pâques tombe le 21 avril et les vacances scolaires s’étalent du 5 avril au 5 mai selon les zones. C’est donc le moment idéal pour envisager des escapades printanières, à condition de ne pas se ruiner. Voici nos conseils. 

Choisir la destination la plus abordable 

Les vacances de Pâques sont une excellente occasion de visiter des destinations habituellement prisées en été, mais plus accessibles au printemps avant le début de la haute saison. Voici les six destinations européennes les moins chers pendant le week-end de Pâques, classés par le comparateur de vols Skyscanner :

  1. Manchester (Royaume-Uni) : 65€ aller-retour
  2. Wroclaw (Pologne) : 112€ aller-retour
  3. Milan (Italie) : 129€ aller-retour
  4. Dublin (Irlande) : 117€ aller-retour
  5. Budapest (Hongrie) : 165€ aller-retour
  6. Malaga (Espagne) : 180€ aller-retour

Ces tarifs compétitifs sont à titre indicatif et évoluent rapidement à l’approche des vacances. L’astuce est de choisir judicieusement le moment pour réserver au prix le plus bas.

Réserver à un moment stratégique 

Réservation d’hébergement : Pour trouver le meilleur rapport qualité/prix, il est conseillé d’utiliser des comparateurs d’hôtels comme Airbnb et Trivago. Le secret est de réserver le plus tôt possible. En comparant les offres bien à l’avance, vous pouvez souvent capturer des tarifs nettement plus bas que ceux proposés à l’approche de la date.

  • En train : Pour économiser sur les voyages en train, il est préférable de réserver environ deux mois avant votre départ. Cette anticipation peut réduire les coûts de 35 % en moyenne.
  • En avion : Réserver un vol le dimanche peut être plus économique, avec des économies pouvant atteindre 25 % sur les vols domestiques et 19 % sur les internationaux, comparativement aux réservations effectuées le vendredi ou le samedi. Les études indiquent que le meilleur moment pour réserver des vols pour les vacances de Pâques est environ six à sept semaines avant le départ, idéalement en février ou mars pour bénéficier des meilleurs tarifs. Envisagez également une réservation nocturne : les tarifs aériens tendent à baisser lorsque la plupart des gens dorment. Il est également judicieux de mettre en place des alertes de prix pour être informé des baisses tarifaires, permettant parfois d’économiser jusqu’à 50 euros sur un vol.

Comparer les offres de transports 

L’utilisation de comparateurs de voyage est essentielle pour optimiser vos dépenses. Des sites comme Kayak pour les vols, Trainline pour les trains, et Michelin pour les trajets en voiture sont recommandés pour trouver les options les plus économiques en fonction des coûts de carburant et des péages.

Faites attention aux taxes ajoutées, qui ont augmenté chez certaines compagnies suite à la nouvelle loi de finances de 2025. Par exemple, Transavia a déjà appliqué cette mesure. Cette hausse des taxes peut impacter le prix total des billets, il est donc essentiel de bien choisir sa compagnie aérienne pour éviter des frais supplémentaires inattendus.

Partir à une date stratégique

Pour optimiser les coûts de vos voyages pendant les vacances de Pâques, le choix du jour de départ est crucial. Selon Expedia, partir un vendredi pour les destinations internationales peut réduire le coût des billets d’avion de 20 % en moyenne, tandis que pour les vols domestiques, un départ le samedi permet souvent de bénéficier de réductions de 31 %. Ces économies sont dues à des variations de la demande selon les jours de la semaine, rendant certains moins coûteux pour les voyageurs.

Utiliser la méthode des enveloppes budgétaires

Cette méthode de gestion va vous permettre de diviser votre budget total en catégories spécifiques (transport, hébergement, repas, activités, extras) et de limiter vos dépenses à ce qui est alloué dans chaque enveloppe. Par exemple, pour un séjour de trois jours à Milan, voici comment vous pouvez envisager la répartition de votre budget :

  • Transport : 129€ pour les vols aller-retour
  • Hébergement : 270€ (90€ par nuit)
  • Repas : 90€ (30€ par jour)
  • Activités : 50€ (musées, escapades)
  • Extras : 30€ (souvenirs et petits extras

Il est donc tout à fait possible de s’offrir des vacances printanière sans se ruiner ! Tout est une question d’organisation dans vos choix de destinations, de transport et de dépenses.

Le gouvernement se dit favorable à davantage de transparence sur les finances publiques

Face à une dette qui s’envole et un déficit sous haute surveillance, l’exécutif veut reprendre la main sur les finances publiques. Pour cela, un plan d’action inédit a été présenté ce lundi 3 mars par le ministre de l’Economie et la ministre des Comptes publics, mêlant vigilance accrue, transparence et meilleure communication avec les citoyens. Voici ses conditions.

Un suivi budgétaire renforcé

Le 3 mars, Eric Lombard, ministre de l’Économie et Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics ont détaillé une nouvelle approche pour anticiper et mieux gérer les finances publiques. L’objectif ? Éviter les dérives budgétaires avant qu’il ne soit trop tard. Première mesure phare : la création d’un comité d’alerte, qui réunira des ministres, des parlementaires des commissions des finances et des affaires sociales, des représentants de la Sécurité sociale et le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici. Trois fois par an, ce comité analysera les comptes de l’État et identifiera d’éventuels écarts entre prévisions et réalité, pour ajuster les dépenses si nécessaire.

« Nous devons être plus transparents et plus réactifs, car nous n’avons rien à cacher », a déclaré la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.

Le gouvernement mise également sur une ouverture des données budgétaires. Pour cela, des bases de données sur l’exécution du budget seront publiées en libre accès. L’objectif est d’offrir aux citoyens, aux médias et aux économistes un suivi en temps réel des finances publiques.

Autre initiative pour gagner la confiance des français : l’organisation d’un événement national intitulé « Notre Nation, nos finances ». Ce rendez-vous, sera une sorte de « congrès » qui servira à exposer des données précises sur l’état des finances publiques et à ouvrir une discussion avec les citoyens. L’idée est d’adopter des formats modernes, inspirés des réseaux sociaux comme Twitch ou TikTok, pour expliquer les choix budgétaires de l’État et répondre aux questions en direct.

Améliorer la prévision budgétaire

Enfin, l’exécutif veut affiner ses outils de prévision. Ces dernières années, les recettes fiscales et les dépenses des collectivités locales ont été mal anticipées, entraînant des écarts importants. Le gouvernement prévoit donc un audit sur les remboursements de crédits de TVA et une amélioration des méthodes de prévision pour éviter les ajustements de dernière minute. Ce plan marque une volonté affirmée de reprendre le contrôle des finances publiques à un moment où la France est plus que jamais dans la ligne de mire de l’Europe. Etant placée sous surveillance renforcée en raison d’une procédure pour déficit excessif, le gouvernement espère montrer qu’il prend la situation au sérieux et qu’il entame 2025 avec une vigilance financière accrue.

Emmanuel Macron souhaite mettre en place un livret d’épargne pour financer la défense nationale

Dans un contexte de tensions internationales et de besoin croissant de financer la défense, Emmanuel Macron annonce la création d’un nouveau livret réglementé. L’objectif est d’orienter l’épargne des Français vers des programmes de défense, en permettant à chacun de contribuer volontairement à l’effort national pour renforcer les armées. Mais encore faut-il convaincre les épargnants.

Un besoin accru de financement pour la défense

Les tensions géopolitiques récentes, notamment entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, ont précipité la nécessité pour l’Union européenne de renforcer ses capacités de défense et de protéger l’Ukraine. Dans ce contexte, Emmanuel Macron, a annoncé que la France doit augmenter son budget militaire de 2 à 3, voire 3,5% du PIB, ce qui représenterait environ 40 milliards d’euros supplémentaires par an. Un effort considérable pour lequel la France pourrait compter sur une ressource inattendue : l’épargne des Français.

Le principe du nouveau livret réglementé

Pour financer cette montée en puissance des armées, l’idée du gouvernement est de créer un nouveau livret réglementé. Ce dispositif, qui s’inspirerait du célèbre Livret A, permettrait aux Français d’orienter une partie de leur épargne vers les entreprises liées à la défense. L’objectif est simple : permettre aux citoyens de contribuer, de manière volontaire, à l’effort militaire tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé pour leur argent.

Cette initiative, cependant, devra faire ses preuves. L’économiste Philippe Crevel souligne un point essentiel, au micro d’Europe 1 : « Avec la symbolique, ça peut inciter les Français. Mais il faudrait que ce soit intéressant, on attend un rendement. » Il rappelle que pour convaincre, le livret devra offrir un taux d’intérêt supérieur à l’inflation et, pourquoi pas, plus attractif que celui du Livret A, qui reste la référence pour les épargnants.

Une autre piste : utiliser l’argent du Livret A

Une autre idée envisagée pour financer ce projet de défense est d’utiliser une partie des 440 milliards d’euros déjà déposés sur le Livret A. Le député Horizon, Christophe Plassard, a récemment présenté un rapport sur cette possibilité. L’avantage du Livret A est qu’il dispose déjà de sommes importantes, qui sont rapidement disponibles et destinées à des investissements dans les petites et moyennes entreprises. En réorientant une partie de cet argent vers la défense, on pourrait rapidement mobiliser des ressources sans avoir à attendre longtemps. Ce projet sera discuté à la fin du mois de mars lors d’une réunion avec le ministre de la Défense, et pourrait marquer un tournant dans le financement des efforts de défense.

À partir du 1er mars 2025, les petits modèles essence coûteront plus cher en raison du nouveau malus écologique

Depuis le 1er mars 2025, acheter une voiture thermique neuve est devenu plus coûteux pour les automobilistes. Cette hausse découle du durcissement du malus écologique inscrit dans la Loi de finances 2025, validée par le Sénat. Désormais, le seuil de déclenchement passe de 118 g de CO2/km à 113 g, impactant directement les petits modèles essence qui, jusqu’ici, échappaient souvent à cette taxe.

Un malus qui touche (presque) tout le monde

Avec ce nouveau barème, quasiment tous les modèles thermiques sont désormais concernés par le malus. Même des petites citadines, auparavant épargnées, subissent désormais une taxation. Par exemple, une Toyota Aygo est désormais soumise à 75 euros de malus, une Renault Clio à 125 euros, et une Peugeot 208 à 150 euros.

Cette situation inquiète autant les consommateurs que les concessionnaires qui redoutent une hausse des prix et un coup de frein sur les ventes. Le responsable des ventes d’une concession Peugeot, Abou Diagouraga, rapporte à France Info, « On a peur que ça freine les ventes et que le client soit refroidi par le malus écologique ».

Vers un report des contraintes pour l’industrie automobile ?

Face à des objectifs de réduction des émissions de CO2 difficiles à atteindre, les constructeurs automobiles demandaient un assouplissement des règles pour éviter de lourdes amendes en 2025. La Commission européenne a approuvé cette mesure ce lundi 3 mars, en mettant en place un mécanisme de flexibilité pour éviter aux constructeurs de payer des sanctions financières importantes. « Les objectifs restent les mêmes, mais cela signifie plus de flexibilité pour l’industrie », a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

Concrètement, ce dispositif devrait leur permettre d’étaler leurs efforts en termes de réduction des émissions de CO2 sur plusieurs années. Une annonce qui apaise les industriels mais qui ne réjouit pas les écologistes.

Une décision qui divise

L’ONG environnementale Transport et Environment n’a pas tardé à réagir et dénonce « un cadeau sans précédent à l’industrie automobile européenne ». Pour les défenseurs de l’environnement, ce report des contraintes pourrait ralentir la transition écologique du secteur. Reste à voir si cet équilibre fragile entre régulation et adaptation satisfera tout le monde. En attendant, pour les automobilistes, la facture d’un véhicule neuf thermique s’annonce plus lourde, et le marché de l’occasion pourrait bien en profiter.

« Les femmes riches ne courent pas les rues » : que retenir du deuxième volet du documentaire diffusé sur Arte ce mardi ?

Ce mardi 4 mars, Arte a diffusé le deuxième volet du documentaire Les femmes riches ne courent pas les rues, réalisé par Véronique Préault. Après avoir montré dans le premier épisode que les inégalités financières naissaient dès l’enfance, cette suite explore les défis économiques des femmes tout au long de leur vie : maternité, gestion financière du couple, précarité après une séparation ou encore impact fiscal. Retour sur les passages clés de ce documentaire édifiant. 

Pourquoi le 50/50 dans un couple appauvrit souvent les femmes

Dans la majorité des couples, les femmes gagnent moins que leur conjoint. C’est le cas pour trois quarts des couples dans les pays développés, ce qui a un impact direct sur leur situation financière. Pourtant, le partage des charges à parts égales, censé être juste, aggrave en réalité ces inégalités. Le documentaire prend l’exemple d’un couple où monsieur gagne 3 000 euros par mois et madame 2 000 euros. S’ils répartissent les dépenses du foyer 50/50, chacun contribuant à 2 000 euros, l’homme garde 1 000 euros d’épargne, tandis que la femme n’a plus rien. Sur un an, il accumule donc 12 000 euros, alors qu’elle ne met pas un centime de côté.

Ce déséquilibre ne s’arrête pas là. Dans 70 % des ménages, les femmes assument principalement les dépenses de fonctionnement c’est-à-dire l’alimentation, les vêtements ou encore les charges pour les enfants. Pendant ce temps, les hommes prennent en charge les dépenses patrimoniales, comme le remboursement du prêt immobilier ou les investissements.

Résultat ? L’un s’enrichit pendant que l’autre stagne. Ce modèle, qui paraît équitable sur le papier, empêche de nombreuses femmes de se constituer un patrimoine. Entre 40 et 50 ans, elles possèdent en moyenne deux fois moins de richesse que leur compagnon, un écart qui s’accentue encore à la retraite, où elles perçoivent des pensions bien inférieures. Le Code civil stipule pourtant que les couples mariés ou pacsés doivent contribuer aux charges à proportion de leurs revenus, et non en parts égales. Mais dans la réalité, le 50/50 s’impose encore comme une norme, renforçant une inégalité silencieuse et persistante.

À la séparation, une précarité sévère presque inévitable

Le documentaire met également en lumière les inégalités financières qui s’aggravent en cas de séparation. En moyenne, les femmes voient leur niveau de vie baisser de 20 % après une rupture, contre seulement 3 % pour les hommes.

Dans beaucoup de cas, les hommes gardent la maison, l’épargne et les investissements, tandis que leur ex-compagne se retrouve sans rien ou presque. Le mariage offre une meilleure protection avec des compensations financières, mais comme deux enfants sur trois naissent hors mariage, beaucoup de femmes se retrouvent sans filet de sécurité en cas de rupture.

Le système fiscal entretient les inégalités en favorisant les hommes

Le documentaire analyse aussi l’impact de l’impôt conjugal en France. Déclarer ses revenus à deux permet de payer moins d’impôts, mais cette prime fiscale bénéficie avant tout à la personne qui gagne le plus. Or, dans trois couples sur quatre, c’est l’homme. Conséquence : les femmes, qui gagnent généralement moins, paient plus d’impôts qu’elles ne devraient, et cet avantage fiscal profite davantage aux hommes. Cette fiscalité peut décourager certaines femmes de reprendre un emploi à temps plein. On leur fait souvent comprendre que « si tu te remets à travailler, on va être taxés sur ton salaire supplémentaire ». Un frein qui renforce encore la dépendance financière des femmes.

L’argent reste un outil de domination masculine, encore aujourd’hui

À travers ses images, le film dévoile une forme de contrôle discrète mais redoutable : la violence économique. Peu connue, elle plonge certaines femmes dans une dépendance financière totale. Privées d’accès aux comptes bancaires, obligées de justifier chaque dépense, incapables d’avoir une autonomie financière, elles se retrouvent piégées, sans moyen de s’en sortir.

Mais ce problème ne s’arrête pas aux foyers : il s’étend aussi à la politique, où l’indépendance économique des femmes est devenue un enjeu de société. Aux États-Unis, par exemple, l’élection de Trump accentue les divisions : une partie des conservateurs veut revenir à un modèle plus traditionnel, où l’homme contrôle l’argent et la femme reste dépendante. Derrière ces débats, c’est toute la question de l’égalité et de l’autonomie des femmes qui se joue.

Des solutions existent, mais le chemin est encore long

Pour lutter contre ces inégalités, certains pays ont déjà pris des mesures concrètes, à commencer par un congé paternité plus ambitieux. En Suède, chaque parent bénéficie de huit mois indemnisés, contre seulement 25 jours non obligatoires en France. Les experts présents dans le documentaire, démontrent qu’un tel écart fait peser encore aujourd’hui la charge familiale sur les femmes, les empêchant d’évoluer dans leur carrière.

Les décisions politiques jouent également un rôle central : un meilleur accès aux crèches, des règles fiscales plus justes… autant de solutions qui pourraient améliorer la sécurité économique des femmes. Mais il y a encore du chemin à faire avant de mettre fin aux inégalités qui les maintiennent dans une chaîne d’appauvrissement dont il est difficile de sortir.