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Les fonctionnaires sont moins bien indemnisés depuis le 1er mars 2025

Depuis le 1er mars 2025, les fonctionnaires en arrêt maladie ne sont plus indemnisés à 100% de leur salaire pendant les trois premiers mois, mais à 90%. Cette mesure, adoptée par le gouvernement, vise à réduire l’absentéisme et contenir les dépenses publiques. La réforme, très contestée par les syndicats, pourrait avoir des conséquences sur l’attractivité de la fonction publique.

Concrètement, une baisse de 10 % de l’indemnisation équivaut à une diminution nette de 60 euros, par exemple, pour un fonctionnaire percevant un salaire de 2000 euros par mois, s’il se met en arrêt pendant 10 jours. Cette mesure a été officialisée par deux décrets publiés au Journal officiel du 28 février. Toutefois, elle ne concerne pas les agents dont l’arrêt est dû à un accident de service ou une maladie professionnelle : dans ces cas, la rémunération sera maintenue intégralement pendant trois mois.

Une mesure qui vise l’absentéisme et le budget de l’État

Pour le gouvernement, cette décision poursuit un double objectif. D’abord, réduire l’absentéisme dans la fonction publique. En 2023, les fonctionnaires ont été absents en moyenne 14,5 jours, contre 11,7 jours pour les salariés du privé, selon le rapport annuel sur l’état de la fonction publique. En réduisant l’indemnisation, l’Exécutif espère dissuader les absences de courte durée.

Mais l’enjeu est aussi budgétaire. Les dépenses liées aux indemnités journalières ont explosé ces dernières années : elles ont plus que doublé depuis 2017, atteignant 17 milliards d’euros en 2024. En diminuant la couverture des premiers mois d’arrêt maladie, l’État espère réaliser 900 millions d’euros d’économies par an.

Une décision critiquée par les syndicats

La mesure fait face à une opposition unanime des syndicats, qui dénoncent une décision « stigmatisante » et « injuste ». Selon eux, réduire l’indemnisation des congés maladies risque surtout d’inciter les agents malades à rester en poste plutôt que de se soigner, avec tous les risques de contagion que cela implique. Autre inquiétude : cette réduction des indemnités pourrait encore affaiblir l’attractivité de la fonction publique, alors que l’écart se creuse avec le secteur privé sur de nombreux avantages. Malgré la fronde syndicale, le gouvernement reste inflexible et assume une décision jugée nécessaire pour contenir les dépenses publiques.

Alternance : 6 conseils pour bien gérer ses premiers salaires

Recevoir son premier salaire d’alternant est une étape marquante : on passe du statut d’étudiant à celui de jeune actif plus autonome. Mais cette nouvelle liberté s’accompagne d’une réalité incontournable : la nécessité de bien gérer ses premiers salaires. Comment profiter de cette nouvelle source de revenus sans finir à découvert avant la fin du mois ? Voici cinq conseils clés pour garder le contrôle de vos finances.

1. Établir un budget pour garder le contrôle

En alternance, la rémunération peut varier entre 477 et 1 766 euros brut par mois, selon l’âge et le niveau d’études. Face à cette nouvelle entrée d’argent, on peut être tenté de se faire plaisir et de tout dépenser en sorties, vêtements ou loisirs. C’est une grave erreur ! Un budget bien défini est la base d’une bonne gestion financière. Il permet de visualiser vos revenus, vos dépenses et de mieux planifier vos finances. Pour commencer :

  • Lister vos revenus (salaire, aides sociales, soutien familial, etc.).
  • Identifier vos dépenses fixes : loyer, transports, assurances, abonnements, alimentation.
  • Catégoriser vos dépenses variables : loisirs, sorties, shopping.
  • Fixer des limites à ne pas dépasser pour chaque catégorie.
  • Suivre vos dépenses avec une application de gestion de budget.

En vous imposant une discipline dès le départ, vous éviterez les mauvaises surprises et pourrez équilibrer vos finances efficacement.

2. Apprendre à se faire plaisir raisonnablement

Il est essentiel de profiter de son salaire tout en restant raisonnable. Se restreindre excessivement peut entraîner des frustrations et des dépenses impulsives. Pour allier plaisir et gestion rigoureuse :

  • Allouez une partie de votre budget aux loisirs et aux sorties sans dépasser un certain montant.
  • Privilégiez les activités gratuites ou peu coûteuses : pique-niques, musées gratuits, offres promotionnelles.
  • Achetez malin : attendez les soldes, comparez les prix et utilisez les plateformes de seconde main.

En trouvant le bon équilibre, vous pourrez profiter de votre argent sans compromettre votre stabilité financière.

3. Faire attention aux « petites dépenses »

Ce ne sont pas toujours les grosses dépenses qui déséquilibrent un budget, mais plutôt l’accumulation de petits achats :

  • Abonnements souscrits sans réfléchir
  • Cafés quotidiens achetés à l’extérieur
  • Commandes de repas trop fréquentes

Ces dépenses paraissent anodines, mais mises bout à bout, elles peuvent représenter une somme importante à la fin du mois. Avant tout achat, demandez-vous s’ils sont vraiment nécessaires. Pour les articles plus coûteux (vêtements, électronique), pensez aux plateformes de seconde main comme Leboncoin ou Vinted. Côté alimentation, préparer ses repas maison permet de réaliser de belles économies.

4. Commencer à épargner et constituer son fonds d’urgence

L’épargne est une habitude cruciale à adopter dès les premiers salaires. Elle permet de préparer l’avenir et de faire face aux imprévus. Voici comment s’y prendre :

  • Automatiser l’épargne : Programmez un virement automatique dès la réception de votre salaire vers un compte d’épargne.
  • Appliquer la règle du 50/30/20 si possible : 50 % pour les besoins essentiels, 30 % pour les loisirs, 20 % pour l’épargne.
  • Constituer un fonds d’urgence : L’idéal est de mettre de côté l’équivalent d’un mois de salaire pour anticiper les imprévus.

Même en mettant de côté seulement 10 ou 20 euros par mois, vous bâtirez progressivement un matelas de sécurité.

5. Se former à l’investissement

Une fois vos bases budgétaires solides et votre épargne constituée, il est intéressant de découvrir l’investissement pour faire fructifier votre argent. Vous pouvez commencer par :

  • Vous informer sur les différents types d’investissements : bourse, cryptomonnaies, SCPI, etc.
  • Lire des livres ou suivre des formations en ligne gratuites sur la finance.
  • Tester l’investissement avec des petites sommes pour vous familiariser avec les mécanismes.
  • Ouvrir un compte sur un Plan d’Épargne en Actions (PEA) ou une assurance-vie pour débuter.

Investir ne doit jamais se faire à l’aveugle : prenez le temps d’apprendre avant de vous lancer.

6. Réfléchir à des projets futurs

Au-delà de la gestion quotidienne, votre salaire peut être un levier pour construire des projets personnels et professionnels. Quelques pistes à explorer :

  • Prévoir des formations pour améliorer vos compétences et booster votre carrière.
  • Épargner pour financer un voyage, un projet entrepreneurial ou un achat important.
  • Réfléchir à des sources de revenus complémentaires (freelance, création de contenu, entrepreneuriat).

En pensant à long terme, votre gestion financière prendra tout son sens et vous aidera à atteindre vos objectifs.

Gérer son premier salaire en alternance demande un peu de discipline, mais cela ne signifie pas se priver. En adoptant de bonnes habitudes budgétaires, vous pourrez à la fois profiter de votre argent et assurer votre sécurité financière. Fixez-vous des règles simples, suivez vos dépenses et anticipez les imprévus : c’est la clé pour un budget maîtrisé et une tranquillité d’esprit.

Les prix des logements anciens ont reculé de 2,1% en fin d’année 2024

Le marché immobilier continue d’évoluer. Le prix des logements anciens a reculé de 2,1% au quatrième trimestre 2024, selon l’indice Notaire-INSEE publié ce jeudi 27 février, confirmant la tendance amorcée depuis plusieurs mois. Si la chute des prix ralentit, le marché reste en pleine transition, entre taux d’intérêt en baisse et incertitudes économiques.

Une baisse qui ralentit mais qui laisse des interrogations

Si le marché immobilier n’a pas connu un effondrement brutal, les chiffres montrent qu’il continue de s’ajuster après plusieurs années de hausse des prix. Au premier trimestre 2024, les prix ont reculé de 5,2% sur un an, puis de 4,9% au deuxième, 3,9% au troisième et enfin 2,1% au dernier trimestre. Autrement dit, la baisse s’atténue progressivement, mais les experts restent prudents sur l’évolution du marché dans les mois à venir. Cette tendance est le résultat de la hausse brutale des taux d’intérêt décidée fin 2022 dans le but de freiner l’inflation. Résultat : les emprunts sont plus chers et l’accès à la propriété est plus complexe pour de nombreux ménages. Depuis, la dynamique a continué à ralentir, impactant l’ancien comme le neuf, et même la location.

Le nombre de transactions, lui aussi, continue de diminuer. En 2024, 792 000 ventes ont été enregistrées, soit 9% de moins qu’en 2023. Les vendeurs doivent donc s’adapter à un marché moins dynamique, où les négociations sont redevenues la norme.

Un redémarrage lent, progressif mais certain – Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier.

Le marché pourrait progressivement repartir, porté par la baisse des taux d’emprunt. Entre janvier 2024 et janvier 2025, les taux des crédits immobiliers sur 20 ans sont passés de 4,2% à 3,4% en moyenne, ce qui redonne un peu d’espoir aux acheteurs en facilitant l’accès à la propriété. Les experts du secteur anticipent un rebond du nombre de transactions, avec une estimation comprise entre 800 000 et 850 000 ventes en 2025. Ce ne sera pas un boom immobilier, mais une stabilisation progressive qui pourrait redonner un peu de souffle au marché.

Un avenir sous surveillance

Mais le secteur de l’immobilier reste sous tension. L’instabilité politique et économique inquiète, notamment avec l’évolution des relations internationales et l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui pourrait raviver des tensions commerciales sur l’économie européenne en ranimant l’inflation.

Si l’inflation devait repartir à la hausse, la Banque Centrale Européenne pourrait être contrainte de stopper la baisse de ses taux directeurs, voire de les remonter. Un scénario qui aurait un effet direct sur les taux d’emprunt et qui pourrait ralentir la relance du marché immobilier.

 

Du quartier à Bercy : la success story de Tiakola « la mélo », étoile montante de la musique et du rap français

En quelques années, Tiakola est passé du statut de jeune rappeur discret à celui de figure incontournable de la scène musicale francophone. À seulement 25 ans, il est devenu l’un des artistes les plus respectés et les plus streamés de sa génération. Entre instinct, travail et sens aigu de la mélodie, son parcours illustre la réussite d’un artiste qui a su transformer son environnement en moteur, et son talent en véritable entreprise culturelle.

Des débuts marqués par la débrouille et la détermination

Tiakola, de son vrai nom William Mundala, naît en 1999 à Bondy, en Seine-Saint-Denis, dans une famille d’origine congolaise. Il grandit à La Courneuve, dans la cité des 4000, un quartier souvent stigmatisé mais riche d’une énergie créative unique. Dès l’enfance, il baigne dans la musique, influencé par la rumba congolaise, le rap français et le R&B américain.

C’est au sein du groupe 4Keus, qu’il forme avec Djeffi, Bné et HK, que Tiakola fait ses premières armes. Les jeunes artistes enregistrent dans des studios de fortune, diffusent leurs sons sur YouTube et parviennent à attirer l’attention du grand public avec des titres comme O’Kartier c’est la hess ou Tout est bon. Cette période forge chez Tiakola une mentalité d’indépendant, où la débrouille et la créativité priment sur les moyens.

Le passage en solo : un virage maîtrisé

En 2021, Tiakola prend une décision risquée mais décisive : se lancer en solo. Dans un paysage musical saturé, il choisit la finesse plutôt que la surenchère. Son univers mêle douceur vocale, toplines millimétrées et production aérienne. Son premier album, Mélo, sorti en 2022, est une révélation. Le disque, salué par la critique, cumule des millions de streams et assoit sa place parmi les artistes les plus prometteurs de sa génération.

Ce projet est bien plus qu’un simple album. C’est une déclaration d’intention. Tiakola y impose un style unique, à la croisée du rap, de la pop urbaine et de la musique congolaise. Sa capacité à passer d’un flow mélodique à une émotion brute en fait un artiste à part. Loin du cliché du rappeur de cité, il façonne une identité artistique sensible, élégante et sincère.

L’art de transformer le talent en entreprise

Derrière le succès musical, il y a une stratégie. Tiakola ne se contente pas de faire des hits : il construit un modèle d’artiste-entrepreneur. Entouré d’une équipe solide, il gère son image avec une précision rare. Peu présent dans les médias, il cultive la rareté. Chaque apparition, chaque collaboration, chaque visuel est pensé comme un produit de marque.

Il investit dans la qualité de ses clips, soigne sa direction artistique et collabore avec les meilleurs producteurs. Son univers visuel et sonore est cohérent, reconnaissable instantanément. Cette rigueur lui permet d’élargir son public, tout en restant fidèle à ses racines musicales.

Aujourd’hui, Tiakola n’est plus seulement un artiste : c’est une marque à part entière. Il représente un modèle d’ascension où la maîtrise de soi et la vision à long terme priment sur le buzz éphémère.

Des collaborations qui confirment son statut

Tiakola a compris que la collaboration est un levier de croissance artistique et stratégique. Il a travaillé avec les plus grands noms de la scène francophone, de Gazo à Hamza, en passant par SDM, Ninho, MHD ou encore Dave du côté britannique. Chaque featuring renforce sa place dans le paysage et montre sa capacité à s’adapter sans jamais se diluer.

Sa signature vocale, mélange de douceur et de gravité, lui permet de naviguer entre les genres. Dans un univers souvent dominé par la démonstration, Tiakola séduit par la nuance.

Un artiste générationnel

Au-delà des chiffres, Tiakola incarne une génération qui rêve grand tout en restant ancrée dans la réalité. Son succès n’est pas une rupture avec ses origines, mais une extension naturelle. Il parle de loyauté, d’amour, de résilience et de réussite, avec un ton toujours pudique mais sincère.

Il inspire une jeunesse issue des quartiers populaires à croire en la créativité comme outil d’ascension. Son parcours montre qu’il est possible de concilier authenticité et ambition, sans trahir son identité.

L’histoire de Tiakola est celle d’un enfant des 4000 devenu symbole d’une réussite nouvelle : sobre, maîtrisée, inspirante. Il a transformé le “mélo”, sa marque de fabrique, en un langage universel. Du studio de fortune de La Courneuve aux scènes internationales, il a bâti un empire discret mais solide, guidé par la passion et la vision. Tiakola n’est pas seulement un artiste à succès. Il est la preuve que le talent, lorsqu’il s’accompagne de travail, de stratégie et de fidélité à soi-même, peut devenir une véritable force économique et culturelle.

Cartes de fidélité : ne tardez pas à utiliser votre cagnotte avant la date limite !

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Si vous faites régulièrement vos courses dans les grandes enseignes, attention : vos euros accumulés sur votre carte de fidélité pourraient bientôt disparaître. Plusieurs hypermarchés appliquent en effet une date limite d’utilisation, et pour certains, l’échéance approche à grands pas.

Carrefour, Intermarché et Casino : une date butoir au 28 février

Chez Carrefour, Intermarché et Casino, les sommes créditées sur votre carte de fidélité devront être dépensées avant le 28 février. Passé ce délai, l’argent non utilisé sera automatiquement perdu.

D’autres enseignes ont déjà réinitialisé leurs cagnottes. Chez Auchan et Picard, les euros cumulés entre janvier et octobre de l’année précédente devaient être utilisés avant le 31 janvier. Depuis le 1er février, les compteurs ont été remis à zéro pour les clients qui n’ont pas profité de leurs avantages à temps.

Des enseignes plus flexibles sur la validité des cagnottes

Si certaines chaînes de supermarchés imposent une date limite stricte, d’autres adoptent une politique plus souple.

  • Chez Franprix, les cagnottes restent valides jusqu’au 31 mars, laissant un peu plus de temps aux clients pour utiliser leurs gains.
  • Dans les magasins U, la carte de fidélité est valable sans limite de durée, à condition d’effectuer un achat au moins tous les 13 mois.
  • Leclerc offre encore plus de flexibilité : tant que la carte est utilisée régulièrement, la cagnotte ne disparaît pas. En cas d’inactivité pendant 12 mois, un délai supplémentaire de deux mois est accordé pour réaliser un achat ou convertir la cagnotte en bon d’achat. Si aucune action n’est entreprise, le solde est définitivement perdu.

Ne laissez pas vos avantages s’envoler !

Pour éviter toute mauvaise surprise, vérifiez dès maintenant le solde de votre carte et les conditions de votre enseigne. Un simple passage en caisse pourrait vous permettre de profiter des économies déjà accumulées avant qu’il ne soit trop tard. Pensez-y lors de vos prochaines courses !

Fraude fiscale : des contrôles renforcés sur les crédits d’impôt et prélèvements à la source en 2025

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La loi de finances pour 2025 introduit une nouvelle mesure visant à intensifier la lutte contre la fraude fiscale. Désormais, l’administration fiscale pourra contrôler plus strictement les crédits d’impôt et les montants de prélèvements à la source déclarés par les contribuables dans leur déclaration de revenus.

Une vérification renforcée des avantages fiscaux

Dès lors qu’il existe des doutes sérieux sur la réalité des dépenses ouvrant droit à un crédit d’impôt ou sur les montants déclarés pour le prélèvement à la source, les services fiscaux pourront exiger des contribuables qu’ils fournissent des justificatifs attestant de leur éligibilité.

Si un foyer fiscal est concerné, il recevra une demande officielle de l’administration et disposera d’un délai de 30 jours pour transmettre les documents nécessaires.

Quels risques en cas de non-réponse ?

Si le contribuable ne répond pas dans les délais ou si les justificatifs sont jugés insuffisants, l’administration fiscale pourra annuler l’avantage fiscal concerné. L’impôt sera alors recalculé sans tenir compte du crédit d’impôt ou des prélèvements déclarés, ce qui pourrait entraîner un paiement supplémentaire.

Toutefois, il restera possible de contester la décision en déposant une réclamation pour faire valoir ses droits et présenter de nouveaux éléments justificatifs.

Une mesure applicable dès 2025

Cette nouvelle procédure de contrôle s’appliquera aux dépenses engagées en 2024 et déclarées dans l’avis d’imposition de 2025. Son objectif est clair : limiter les fraudes et garantir un meilleur encadrement des avantages fiscaux.

Le déficit des retraites atteint 6,6 milliards d’euros : la Cour des comptes alerte sur une aggravation

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Ce jeudi 20 février, la Cour des comptes a rendu son bilan tant attendu à propos du déficit des retraites. Commandé par François Bayrou, ce rapport relance un débat qui n’a jamais vraiment cessé : celui de l’âge de départ à la retraite, passé de 62 à 64 ans en 2023. Les conclusions sont claires : le système des retraites va rester déficitaire pour les décennies à venir. 

Un déficit moins alarmant que prévu, mais persistant

Les chiffres avancés par la Cour des comptes viennent tempérer ceux du gouvernement. Alors que le Premier ministre tablait sur un gouffre de 55 milliards d’euros d’ici 2030, l’institution estime que le déficit sera plutôt de 6,6 milliards d’euros dès cette année, stable jusqu’en 2030, avant de se creuser progressivement pour atteindre 14 à 15 milliards en 2035 et près de 30 milliards en 2045. Autrement dit, le système est loin d’être en faillite imminente, mais la pente est descendante.

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, a tenu à rassurer : « Il n’y a aucun déficit caché ». Mais ce que les chiffres montrent, c’est que l’équilibre financier reste un objectif hors de portée si rien n’est fait.

La réforme de 2023 : un répit temporaire

Le recul de l’âge de départ à 64 ans a été présenté comme un levier majeur pour renflouer les caisses. Et sur le court terme, l’effet est bien là : 10 milliards d’euros d’économie à l’horizon 2030, avec un pic en 2032. Mais après 2040, la Cour prévient que ce coup de frein ne suffira plus :

« Les bénéfices pour l’équilibre financier se réduiront avec le temps. »

En clair, la réforme a permis de gagner quelques années de répit, mais elle ne règle pas le problème structurel de notre système de retraites. Si aucune mesure supplémentaire n’est prise, la Cour des comptes estime que la dette du régime général atteindra 350 milliards d’euros en 2045, auxquels s’ajoutent 125 milliards pour les régimes des agents des collectivités locales et des hôpitaux. Ce trou grandissant pourrait peser lourdement sur les finances publiques et obliger à prendre de nouvelles mesures d’équilibre.

Un débat relancé, une réforme à revoir ?

Ces conclusions arrivent à un moment stratégique. Dès cet été, syndicats et patronat vont être amenés à rediscuter de la réforme des retraites. Certains, du côté des organisations salariales, militent déjà pour un retour à l’âge de départ à 62 ans. D’autres, plus prudents, plaident pour un ajustement progressif du système en fonction des besoins.

Face à ces nouvelles projections, le Premier ministre a annoncé que ces chiffres pourraient faire l’objet d’un débat sans vote au Parlement. Objectif : poser un diagnostic clair avant d’envisager toute nouvelle réforme. Une manière de calmer le jeu tout en laissant la porte ouverte à d’éventuelles modifications à venir.

Le débat sur les retraites est donc loin d’être clos. Le défi reste entier pour le gouvernement, qui devra arbitrer entre mesures d’ajustement et tensions sociales.

Une carte vitale alimentaire de 150 euros par mois : la nouvelle proposition de loi votée prochainement

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Imaginez payer vos courses avec votre carte vitale. C’est l’idée portée par les députés écologistes, qui sera débattue ce jeudi 20 février à l’Assemblée nationale. Leur objectif est de lutter contre la précarité alimentaire et encourager une alimentation plus saine. Mais avant d’envisager un déploiement à grande échelle, la loi vise d’abord à expérimenter cette solution dans certaines régions. Alors, concrètement, qu’est-ce que cela changerait pour vous ?

150 euros par mois pour mieux manger

Le principe est simple : appliquer à l’alimentation le modèle de la Sécurité sociale. Chaque mois, une carte serait créditée de 150 euros, accessible à tous et utilisable uniquement pour des achats alimentaires. Mais pas question d’acheter n’importe quoi : seuls les produits « conventionnés » seraient éligibles, c’est-à-dire sélectionnés selon des critères sociaux, environnementaux et sanitaires. L’idée est double : permettre à chacun d’accéder à une alimentation de qualité, tout en soutenant une production locale et plus durable.

Faim, malbouffe : des problèmes de taille

Aujourd’hui, un Français sur six peine à se nourrir correctement, selon une étude du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) publiée en 2023. Pour ces personnes, l’aide alimentaire repose essentiellement sur des associations et des banques alimentaires. Avec cette carte, il ne s’agirait plus seulement d’aider ponctuellement ceux qui en ont besoin, mais de garantir à chacun un vrai droit à bien manger, comme un principe fondamental, au même titre que l’accès aux soins.

L’autre enjeu de taille est de lutter contre la malbouffe. En France, les maladies liées à une mauvaise alimentation (diabète, obésité…) coûtent chaque année près de 18,7 milliards d’euros à la Sécurité sociale. En incitant les consommateurs à privilégier des aliments plus sains, l’État espère réduire ces coûts de santé à long terme.

Un projet ambitieux… et coûteux

Évidemment, une telle mesure a un prix, et pas des moindres : on parle d’au moins 120 milliards d’euros par an. Une somme gigantesque, surtout dans un contexte où les finances publiques sont déjà sous tension. Théoriquement, cette nouvelle fonction serait financée à 50 % par des fonds publics, 25 % par les collectivités territoriales, et 25 % par une cotisation citoyenne volontaire, mais reste à voir si les Français accepteraient de voir leur salaire un peu plus ponctionné chaque mois pour garantir ce « droit à bien manger ».

Autre question épineuse : qui décidera des aliments éligibles ? L’idée serait de laisser les citoyens trancher eux-mêmes, via des assemblées démocratiques locales. Une approche qui a déjà été testée en France, notamment à Montpellier. Là-bas, 400 volontaires ont mis en place une caisse alimentaire commune : chacun cotise et reçoit en échange 100 euros par mois, à dépenser uniquement sur des produits sélectionnés collectivement. Certains pourraient redouter un système trop rigide, mais les participants parlent, au contraire, d’un retour à une alimentation plus choisie, plus locale, plus responsable.

Alors, cette carte Vitale de l’alimentation verra-t-elle le jour ? Première réponse demain, à l’Assemblée nationale, avec le vote de cette proposition.

Vers un retour des super-promos sur les produits ménagers ? Une proposition de loi pourrait tout changer

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Depuis près d’un an, les super-promos sur les produits d’hygiène et d’entretien ont disparu des supermarchés, au grand regret des consommateurs frappés par l’inflation. Mais une proposition de loi déposée le 13 février à l’Assemblée nationale pourrait bien les faire revenir. Son examen est prévu pour mars, mais elle fait débat avec les industriels, qui craignent un retour de la pression des grandes surfaces sur leurs marges.

Un retour en arrière sur la loi Descrozaille

En mars 2024, la loi Descrozaille entrait en vigueur, mettant fin aux promotions de plus de 34 % sur les produits d’hygiène, de droguerie et de parfumerie. Adieu les « 1 produit acheté = 1 offert » et autres rabais XXL à -70 % ou -80 %. Officiellement, cette mesure visait à protéger les industriels et leurs marges face à la pression des grandes surfaces. Mais du côté des consommateurs, le ressenti a été tout autre : une hausse du coût des courses et une perte de pouvoir d’achat. Un an plus tard, cette interdiction pourrait être levée. Deux députés, Stéphane Travert (Ensemble) et Julien Dive (LR), ont déposé une proposition de loi en ce sens, qui sera débattue en mars à l’Assemblée nationale. Leur objectif ? Redonner du pouvoir d’achat aux Français, notamment dans un contexte où l’inflation continue d’impacter le budget des foyers.

« Cette mesure permettra de soutenir les ménages dans un contexte d’inflation élevé sur les produits de consommation courante », expliquent les députés à l’origine du texte, pour BFM Business

La fin des super-promos a eu des répercussions concrètes sur le budget des Français. Les réductions massives sur des produits du quotidien comme les gels douche, shampoings ou nettoyants ménagers permettaient de faire baisser significativement la facture des courses. Leur disparition a été ressentie comme un coup dur, d’où l’approbation des consommateurs pour un retour à ces remises.

Les industriels, moins enthousiastes

Du côté des fabricants, l’enthousiasme est bien moindre. Selon eux, la loi Descrozaille a permis d’éviter une pression excessive des grandes surfaces sur leurs fournisseurs, notamment les PME, qui ne pouvaient pas se permettre de brader leurs prix. De plus, ils avancent que cette régulation a favorisé une baisse des prix sur d’autres produits, équilibrant ainsi la situation. D’après l’institut Circana, les tarifs des produits d’hygiène, de droguerie et de parfumerie ont d’ailleurs diminué en moyenne de 2,1 % entre mars et novembre 2024, un point que les industriels et certains députés mettront en avant pour justifier le maintien de la loi actuelle.

Un débat aux enjeux multiples

Si cette proposition de loi semble, à première vue, avantageuse pour les consommateurs, elle pourrait aussi avoir des conséquences sur les petites et moyennes entreprises et les nouvelles marques. Celles-ci, souvent moins connues mais appréciées pour leur qualité et leurs prix compétitifs, risquent de souffrir d’un retour en force des promotions agressives pratiquées par les grandes enseignes. Une dynamique qui pourrait altérer la diversité de l’offre et la concurrence sur le marché.

Le débat s’annonce donc animé en mars à l’Assemblée nationale, entre défense du pouvoir d’achat des ménages et préservation d’un équilibre économique fragile pour les industriels et leurs fournisseurs.

La CPME propose de travailler trois jours fériés pour épargner davantage pour sa retraite

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Les partenaires sociaux s’apprêtent, dès la fin février, à repenser la réforme des retraites de 2023. Dans ce contexte, une nouvelle proposition fait débat : celle d’introduire un système de retraite par capitalisation en supprimant trois jours fériés. Une idée avancée par Amir Reza-Tofighi, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), qui souhaite que les français épargnent pour leur propre retraite. 

Comment ça marche ?

L’idée est simple : au lieu de voir trois jours fériés comme des journées de repos, ils seraient travaillés, et le salaire perçu ces jours-là serait automatiquement placé sur un compte d’épargne retraite. Ce dispositif permettrait ainsi aux salariés de se constituer un complément de pension en accumulant des sommes investies sur des contrats d’assurance vie ou des plans d’épargne retraite. Contrairement à la retraite par répartition, actuelle en France, qui repose sur la solidarité intergénérationnelle (les cotisations des actifs finançant directement les pensions des retraités), cette proposition s’appuie sur un principe individuel : chacun met de côté pour sa propre retraite

Une réforme qui interroge sur les inégalités

Si ce mécanisme peut sembler attractif, il soulève aussi des inquiétudes. Le principal risque ? Une hausse des inégalités. En effet, tous les travailleurs ne sont pas égaux face à l’épargne :

  • Ceux ayant des carrières continues et stables pourront accumuler plus de capital que d’autres,

  • Les travailleurs précaires, en situation de maladie ou en congé maternité par exemple, verront leurs possibilités d’épargne réduites,

  • L’évolution des marchés financiers pourrait impacter le rendement des sommes placées.

Un modèle qui séduit malgré les réserves

Malgré ces réserves, l’idée séduit : 84 % des actifs français seraient favorables à un système où ils pourraient épargner individuellement pour obtenir un complément de retraite, selon un sondage Ifop de 2023. Alors, travailler trois jours fériés pour assurer ses vieux jours, une bonne ou une mauvaise idée ? La question sera débattue dans les prochaines semaines, lors d’une troisième saison sur les retraites à l’Assemblée nationale.