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Les prix des logements anciens ont reculé de 2,1% en fin d’année 2024

Le marché immobilier continue d’évoluer. Le prix des logements anciens a reculé de 2,1% au quatrième trimestre 2024, selon l’indice Notaire-INSEE publié ce jeudi 27 février, confirmant la tendance amorcée depuis plusieurs mois. Si la chute des prix ralentit, le marché reste en pleine transition, entre taux d’intérêt en baisse et incertitudes économiques.

Une baisse qui ralentit mais qui laisse des interrogations

Si le marché immobilier n’a pas connu un effondrement brutal, les chiffres montrent qu’il continue de s’ajuster après plusieurs années de hausse des prix. Au premier trimestre 2024, les prix ont reculé de 5,2% sur un an, puis de 4,9% au deuxième, 3,9% au troisième et enfin 2,1% au dernier trimestre. Autrement dit, la baisse s’atténue progressivement, mais les experts restent prudents sur l’évolution du marché dans les mois à venir. Cette tendance est le résultat de la hausse brutale des taux d’intérêt décidée fin 2022 dans le but de freiner l’inflation. Résultat : les emprunts sont plus chers et l’accès à la propriété est plus complexe pour de nombreux ménages. Depuis, la dynamique a continué à ralentir, impactant l’ancien comme le neuf, et même la location.

Le nombre de transactions, lui aussi, continue de diminuer. En 2024, 792 000 ventes ont été enregistrées, soit 9% de moins qu’en 2023. Les vendeurs doivent donc s’adapter à un marché moins dynamique, où les négociations sont redevenues la norme.

Un redémarrage lent, progressif mais certain – Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier.

Le marché pourrait progressivement repartir, porté par la baisse des taux d’emprunt. Entre janvier 2024 et janvier 2025, les taux des crédits immobiliers sur 20 ans sont passés de 4,2% à 3,4% en moyenne, ce qui redonne un peu d’espoir aux acheteurs en facilitant l’accès à la propriété. Les experts du secteur anticipent un rebond du nombre de transactions, avec une estimation comprise entre 800 000 et 850 000 ventes en 2025. Ce ne sera pas un boom immobilier, mais une stabilisation progressive qui pourrait redonner un peu de souffle au marché.

Un avenir sous surveillance

Mais le secteur de l’immobilier reste sous tension. L’instabilité politique et économique inquiète, notamment avec l’évolution des relations internationales et l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui pourrait raviver des tensions commerciales sur l’économie européenne en ranimant l’inflation.

Si l’inflation devait repartir à la hausse, la Banque Centrale Européenne pourrait être contrainte de stopper la baisse de ses taux directeurs, voire de les remonter. Un scénario qui aurait un effet direct sur les taux d’emprunt et qui pourrait ralentir la relance du marché immobilier.

 

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