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Emmanuel Macron souhaite mettre en place un livret d’épargne pour financer la défense nationale

Dans un contexte de tensions internationales et de besoin croissant de financer la défense, Emmanuel Macron annonce la création d’un nouveau livret réglementé. L’objectif est d’orienter l’épargne des Français vers des programmes de défense, en permettant à chacun de contribuer volontairement à l’effort national pour renforcer les armées. Mais encore faut-il convaincre les épargnants.

Un besoin accru de financement pour la défense

Les tensions géopolitiques récentes, notamment entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, ont précipité la nécessité pour l’Union européenne de renforcer ses capacités de défense et de protéger l’Ukraine. Dans ce contexte, Emmanuel Macron, a annoncé que la France doit augmenter son budget militaire de 2 à 3, voire 3,5% du PIB, ce qui représenterait environ 40 milliards d’euros supplémentaires par an. Un effort considérable pour lequel la France pourrait compter sur une ressource inattendue : l’épargne des Français.

Le principe du nouveau livret réglementé

Pour financer cette montée en puissance des armées, l’idée du gouvernement est de créer un nouveau livret réglementé. Ce dispositif, qui s’inspirerait du célèbre Livret A, permettrait aux Français d’orienter une partie de leur épargne vers les entreprises liées à la défense. L’objectif est simple : permettre aux citoyens de contribuer, de manière volontaire, à l’effort militaire tout en bénéficiant d’un cadre sécurisé pour leur argent.

Cette initiative, cependant, devra faire ses preuves. L’économiste Philippe Crevel souligne un point essentiel, au micro d’Europe 1 : « Avec la symbolique, ça peut inciter les Français. Mais il faudrait que ce soit intéressant, on attend un rendement. » Il rappelle que pour convaincre, le livret devra offrir un taux d’intérêt supérieur à l’inflation et, pourquoi pas, plus attractif que celui du Livret A, qui reste la référence pour les épargnants.

Une autre piste : utiliser l’argent du Livret A

Une autre idée envisagée pour financer ce projet de défense est d’utiliser une partie des 440 milliards d’euros déjà déposés sur le Livret A. Le député Horizon, Christophe Plassard, a récemment présenté un rapport sur cette possibilité. L’avantage du Livret A est qu’il dispose déjà de sommes importantes, qui sont rapidement disponibles et destinées à des investissements dans les petites et moyennes entreprises. En réorientant une partie de cet argent vers la défense, on pourrait rapidement mobiliser des ressources sans avoir à attendre longtemps. Ce projet sera discuté à la fin du mois de mars lors d’une réunion avec le ministre de la Défense, et pourrait marquer un tournant dans le financement des efforts de défense.

À partir du 1er mars 2025, les petits modèles essence coûteront plus cher en raison du nouveau malus écologique

Depuis le 1er mars 2025, acheter une voiture thermique neuve est devenu plus coûteux pour les automobilistes. Cette hausse découle du durcissement du malus écologique inscrit dans la Loi de finances 2025, validée par le Sénat. Désormais, le seuil de déclenchement passe de 118 g de CO2/km à 113 g, impactant directement les petits modèles essence qui, jusqu’ici, échappaient souvent à cette taxe.

Un malus qui touche (presque) tout le monde

Avec ce nouveau barème, quasiment tous les modèles thermiques sont désormais concernés par le malus. Même des petites citadines, auparavant épargnées, subissent désormais une taxation. Par exemple, une Toyota Aygo est désormais soumise à 75 euros de malus, une Renault Clio à 125 euros, et une Peugeot 208 à 150 euros.

Cette situation inquiète autant les consommateurs que les concessionnaires qui redoutent une hausse des prix et un coup de frein sur les ventes. Le responsable des ventes d’une concession Peugeot, Abou Diagouraga, rapporte à France Info, « On a peur que ça freine les ventes et que le client soit refroidi par le malus écologique ».

Vers un report des contraintes pour l’industrie automobile ?

Face à des objectifs de réduction des émissions de CO2 difficiles à atteindre, les constructeurs automobiles demandaient un assouplissement des règles pour éviter de lourdes amendes en 2025. La Commission européenne a approuvé cette mesure ce lundi 3 mars, en mettant en place un mécanisme de flexibilité pour éviter aux constructeurs de payer des sanctions financières importantes. « Les objectifs restent les mêmes, mais cela signifie plus de flexibilité pour l’industrie », a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen.

Concrètement, ce dispositif devrait leur permettre d’étaler leurs efforts en termes de réduction des émissions de CO2 sur plusieurs années. Une annonce qui apaise les industriels mais qui ne réjouit pas les écologistes.

Une décision qui divise

L’ONG environnementale Transport et Environment n’a pas tardé à réagir et dénonce « un cadeau sans précédent à l’industrie automobile européenne ». Pour les défenseurs de l’environnement, ce report des contraintes pourrait ralentir la transition écologique du secteur. Reste à voir si cet équilibre fragile entre régulation et adaptation satisfera tout le monde. En attendant, pour les automobilistes, la facture d’un véhicule neuf thermique s’annonce plus lourde, et le marché de l’occasion pourrait bien en profiter.

« Les femmes riches ne courent pas les rues » : que retenir du deuxième volet du documentaire diffusé sur Arte ce mardi ?

Ce mardi 4 mars, Arte a diffusé le deuxième volet du documentaire Les femmes riches ne courent pas les rues, réalisé par Véronique Préault. Après avoir montré dans le premier épisode que les inégalités financières naissaient dès l’enfance, cette suite explore les défis économiques des femmes tout au long de leur vie : maternité, gestion financière du couple, précarité après une séparation ou encore impact fiscal. Retour sur les passages clés de ce documentaire édifiant. 

Pourquoi le 50/50 dans un couple appauvrit souvent les femmes

Dans la majorité des couples, les femmes gagnent moins que leur conjoint. C’est le cas pour trois quarts des couples dans les pays développés, ce qui a un impact direct sur leur situation financière. Pourtant, le partage des charges à parts égales, censé être juste, aggrave en réalité ces inégalités. Le documentaire prend l’exemple d’un couple où monsieur gagne 3 000 euros par mois et madame 2 000 euros. S’ils répartissent les dépenses du foyer 50/50, chacun contribuant à 2 000 euros, l’homme garde 1 000 euros d’épargne, tandis que la femme n’a plus rien. Sur un an, il accumule donc 12 000 euros, alors qu’elle ne met pas un centime de côté.

Ce déséquilibre ne s’arrête pas là. Dans 70 % des ménages, les femmes assument principalement les dépenses de fonctionnement c’est-à-dire l’alimentation, les vêtements ou encore les charges pour les enfants. Pendant ce temps, les hommes prennent en charge les dépenses patrimoniales, comme le remboursement du prêt immobilier ou les investissements.

Résultat ? L’un s’enrichit pendant que l’autre stagne. Ce modèle, qui paraît équitable sur le papier, empêche de nombreuses femmes de se constituer un patrimoine. Entre 40 et 50 ans, elles possèdent en moyenne deux fois moins de richesse que leur compagnon, un écart qui s’accentue encore à la retraite, où elles perçoivent des pensions bien inférieures. Le Code civil stipule pourtant que les couples mariés ou pacsés doivent contribuer aux charges à proportion de leurs revenus, et non en parts égales. Mais dans la réalité, le 50/50 s’impose encore comme une norme, renforçant une inégalité silencieuse et persistante.

À la séparation, une précarité sévère presque inévitable

Le documentaire met également en lumière les inégalités financières qui s’aggravent en cas de séparation. En moyenne, les femmes voient leur niveau de vie baisser de 20 % après une rupture, contre seulement 3 % pour les hommes.

Dans beaucoup de cas, les hommes gardent la maison, l’épargne et les investissements, tandis que leur ex-compagne se retrouve sans rien ou presque. Le mariage offre une meilleure protection avec des compensations financières, mais comme deux enfants sur trois naissent hors mariage, beaucoup de femmes se retrouvent sans filet de sécurité en cas de rupture.

Le système fiscal entretient les inégalités en favorisant les hommes

Le documentaire analyse aussi l’impact de l’impôt conjugal en France. Déclarer ses revenus à deux permet de payer moins d’impôts, mais cette prime fiscale bénéficie avant tout à la personne qui gagne le plus. Or, dans trois couples sur quatre, c’est l’homme. Conséquence : les femmes, qui gagnent généralement moins, paient plus d’impôts qu’elles ne devraient, et cet avantage fiscal profite davantage aux hommes. Cette fiscalité peut décourager certaines femmes de reprendre un emploi à temps plein. On leur fait souvent comprendre que « si tu te remets à travailler, on va être taxés sur ton salaire supplémentaire ». Un frein qui renforce encore la dépendance financière des femmes.

L’argent reste un outil de domination masculine, encore aujourd’hui

À travers ses images, le film dévoile une forme de contrôle discrète mais redoutable : la violence économique. Peu connue, elle plonge certaines femmes dans une dépendance financière totale. Privées d’accès aux comptes bancaires, obligées de justifier chaque dépense, incapables d’avoir une autonomie financière, elles se retrouvent piégées, sans moyen de s’en sortir.

Mais ce problème ne s’arrête pas aux foyers : il s’étend aussi à la politique, où l’indépendance économique des femmes est devenue un enjeu de société. Aux États-Unis, par exemple, l’élection de Trump accentue les divisions : une partie des conservateurs veut revenir à un modèle plus traditionnel, où l’homme contrôle l’argent et la femme reste dépendante. Derrière ces débats, c’est toute la question de l’égalité et de l’autonomie des femmes qui se joue.

Des solutions existent, mais le chemin est encore long

Pour lutter contre ces inégalités, certains pays ont déjà pris des mesures concrètes, à commencer par un congé paternité plus ambitieux. En Suède, chaque parent bénéficie de huit mois indemnisés, contre seulement 25 jours non obligatoires en France. Les experts présents dans le documentaire, démontrent qu’un tel écart fait peser encore aujourd’hui la charge familiale sur les femmes, les empêchant d’évoluer dans leur carrière.

Les décisions politiques jouent également un rôle central : un meilleur accès aux crèches, des règles fiscales plus justes… autant de solutions qui pourraient améliorer la sécurité économique des femmes. Mais il y a encore du chemin à faire avant de mettre fin aux inégalités qui les maintiennent dans une chaîne d’appauvrissement dont il est difficile de sortir.

Les fonctionnaires sont moins bien indemnisés depuis le 1er mars 2025

Depuis le 1er mars 2025, les fonctionnaires en arrêt maladie ne sont plus indemnisés à 100% de leur salaire pendant les trois premiers mois, mais à 90%. Cette mesure, adoptée par le gouvernement, vise à réduire l’absentéisme et contenir les dépenses publiques. La réforme, très contestée par les syndicats, pourrait avoir des conséquences sur l’attractivité de la fonction publique.

Concrètement, une baisse de 10 % de l’indemnisation équivaut à une diminution nette de 60 euros, par exemple, pour un fonctionnaire percevant un salaire de 2000 euros par mois, s’il se met en arrêt pendant 10 jours. Cette mesure a été officialisée par deux décrets publiés au Journal officiel du 28 février. Toutefois, elle ne concerne pas les agents dont l’arrêt est dû à un accident de service ou une maladie professionnelle : dans ces cas, la rémunération sera maintenue intégralement pendant trois mois.

Une mesure qui vise l’absentéisme et le budget de l’État

Pour le gouvernement, cette décision poursuit un double objectif. D’abord, réduire l’absentéisme dans la fonction publique. En 2023, les fonctionnaires ont été absents en moyenne 14,5 jours, contre 11,7 jours pour les salariés du privé, selon le rapport annuel sur l’état de la fonction publique. En réduisant l’indemnisation, l’Exécutif espère dissuader les absences de courte durée.

Mais l’enjeu est aussi budgétaire. Les dépenses liées aux indemnités journalières ont explosé ces dernières années : elles ont plus que doublé depuis 2017, atteignant 17 milliards d’euros en 2024. En diminuant la couverture des premiers mois d’arrêt maladie, l’État espère réaliser 900 millions d’euros d’économies par an.

Une décision critiquée par les syndicats

La mesure fait face à une opposition unanime des syndicats, qui dénoncent une décision « stigmatisante » et « injuste ». Selon eux, réduire l’indemnisation des congés maladies risque surtout d’inciter les agents malades à rester en poste plutôt que de se soigner, avec tous les risques de contagion que cela implique. Autre inquiétude : cette réduction des indemnités pourrait encore affaiblir l’attractivité de la fonction publique, alors que l’écart se creuse avec le secteur privé sur de nombreux avantages. Malgré la fronde syndicale, le gouvernement reste inflexible et assume une décision jugée nécessaire pour contenir les dépenses publiques.

Alternance : 6 conseils pour bien gérer ses premiers salaires

Recevoir son premier salaire d’alternant est une étape marquante : on passe du statut d’étudiant à celui de jeune actif plus autonome. Mais cette nouvelle liberté s’accompagne d’une réalité incontournable : la nécessité de bien gérer ses premiers salaires. Comment profiter de cette nouvelle source de revenus sans finir à découvert avant la fin du mois ? Voici cinq conseils clés pour garder le contrôle de vos finances.

1. Établir un budget pour garder le contrôle

En alternance, la rémunération peut varier entre 477 et 1 766 euros brut par mois, selon l’âge et le niveau d’études. Face à cette nouvelle entrée d’argent, on peut être tenté de se faire plaisir et de tout dépenser en sorties, vêtements ou loisirs. C’est une grave erreur ! Un budget bien défini est la base d’une bonne gestion financière. Il permet de visualiser vos revenus, vos dépenses et de mieux planifier vos finances. Pour commencer :

  • Lister vos revenus (salaire, aides sociales, soutien familial, etc.).
  • Identifier vos dépenses fixes : loyer, transports, assurances, abonnements, alimentation.
  • Catégoriser vos dépenses variables : loisirs, sorties, shopping.
  • Fixer des limites à ne pas dépasser pour chaque catégorie.
  • Suivre vos dépenses avec une application de gestion de budget.

En vous imposant une discipline dès le départ, vous éviterez les mauvaises surprises et pourrez équilibrer vos finances efficacement.

2. Apprendre à se faire plaisir raisonnablement

Il est essentiel de profiter de son salaire tout en restant raisonnable. Se restreindre excessivement peut entraîner des frustrations et des dépenses impulsives. Pour allier plaisir et gestion rigoureuse :

  • Allouez une partie de votre budget aux loisirs et aux sorties sans dépasser un certain montant.
  • Privilégiez les activités gratuites ou peu coûteuses : pique-niques, musées gratuits, offres promotionnelles.
  • Achetez malin : attendez les soldes, comparez les prix et utilisez les plateformes de seconde main.

En trouvant le bon équilibre, vous pourrez profiter de votre argent sans compromettre votre stabilité financière.

3. Faire attention aux « petites dépenses »

Ce ne sont pas toujours les grosses dépenses qui déséquilibrent un budget, mais plutôt l’accumulation de petits achats :

  • Abonnements souscrits sans réfléchir
  • Cafés quotidiens achetés à l’extérieur
  • Commandes de repas trop fréquentes

Ces dépenses paraissent anodines, mais mises bout à bout, elles peuvent représenter une somme importante à la fin du mois. Avant tout achat, demandez-vous s’ils sont vraiment nécessaires. Pour les articles plus coûteux (vêtements, électronique), pensez aux plateformes de seconde main comme Leboncoin ou Vinted. Côté alimentation, préparer ses repas maison permet de réaliser de belles économies.

4. Commencer à épargner et constituer son fonds d’urgence

L’épargne est une habitude cruciale à adopter dès les premiers salaires. Elle permet de préparer l’avenir et de faire face aux imprévus. Voici comment s’y prendre :

  • Automatiser l’épargne : Programmez un virement automatique dès la réception de votre salaire vers un compte d’épargne.
  • Appliquer la règle du 50/30/20 si possible : 50 % pour les besoins essentiels, 30 % pour les loisirs, 20 % pour l’épargne.
  • Constituer un fonds d’urgence : L’idéal est de mettre de côté l’équivalent d’un mois de salaire pour anticiper les imprévus.

Même en mettant de côté seulement 10 ou 20 euros par mois, vous bâtirez progressivement un matelas de sécurité.

5. Se former à l’investissement

Une fois vos bases budgétaires solides et votre épargne constituée, il est intéressant de découvrir l’investissement pour faire fructifier votre argent. Vous pouvez commencer par :

  • Vous informer sur les différents types d’investissements : bourse, cryptomonnaies, SCPI, etc.
  • Lire des livres ou suivre des formations en ligne gratuites sur la finance.
  • Tester l’investissement avec des petites sommes pour vous familiariser avec les mécanismes.
  • Ouvrir un compte sur un Plan d’Épargne en Actions (PEA) ou une assurance-vie pour débuter.

Investir ne doit jamais se faire à l’aveugle : prenez le temps d’apprendre avant de vous lancer.

6. Réfléchir à des projets futurs

Au-delà de la gestion quotidienne, votre salaire peut être un levier pour construire des projets personnels et professionnels. Quelques pistes à explorer :

  • Prévoir des formations pour améliorer vos compétences et booster votre carrière.
  • Épargner pour financer un voyage, un projet entrepreneurial ou un achat important.
  • Réfléchir à des sources de revenus complémentaires (freelance, création de contenu, entrepreneuriat).

En pensant à long terme, votre gestion financière prendra tout son sens et vous aidera à atteindre vos objectifs.

Gérer son premier salaire en alternance demande un peu de discipline, mais cela ne signifie pas se priver. En adoptant de bonnes habitudes budgétaires, vous pourrez à la fois profiter de votre argent et assurer votre sécurité financière. Fixez-vous des règles simples, suivez vos dépenses et anticipez les imprévus : c’est la clé pour un budget maîtrisé et une tranquillité d’esprit.

Les prix des logements anciens ont reculé de 2,1% en fin d’année 2024

Le marché immobilier continue d’évoluer. Le prix des logements anciens a reculé de 2,1% au quatrième trimestre 2024, selon l’indice Notaire-INSEE publié ce jeudi 27 février, confirmant la tendance amorcée depuis plusieurs mois. Si la chute des prix ralentit, le marché reste en pleine transition, entre taux d’intérêt en baisse et incertitudes économiques.

Une baisse qui ralentit mais qui laisse des interrogations

Si le marché immobilier n’a pas connu un effondrement brutal, les chiffres montrent qu’il continue de s’ajuster après plusieurs années de hausse des prix. Au premier trimestre 2024, les prix ont reculé de 5,2% sur un an, puis de 4,9% au deuxième, 3,9% au troisième et enfin 2,1% au dernier trimestre. Autrement dit, la baisse s’atténue progressivement, mais les experts restent prudents sur l’évolution du marché dans les mois à venir. Cette tendance est le résultat de la hausse brutale des taux d’intérêt décidée fin 2022 dans le but de freiner l’inflation. Résultat : les emprunts sont plus chers et l’accès à la propriété est plus complexe pour de nombreux ménages. Depuis, la dynamique a continué à ralentir, impactant l’ancien comme le neuf, et même la location.

Le nombre de transactions, lui aussi, continue de diminuer. En 2024, 792 000 ventes ont été enregistrées, soit 9% de moins qu’en 2023. Les vendeurs doivent donc s’adapter à un marché moins dynamique, où les négociations sont redevenues la norme.

Un redémarrage lent, progressif mais certain – Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier.

Le marché pourrait progressivement repartir, porté par la baisse des taux d’emprunt. Entre janvier 2024 et janvier 2025, les taux des crédits immobiliers sur 20 ans sont passés de 4,2% à 3,4% en moyenne, ce qui redonne un peu d’espoir aux acheteurs en facilitant l’accès à la propriété. Les experts du secteur anticipent un rebond du nombre de transactions, avec une estimation comprise entre 800 000 et 850 000 ventes en 2025. Ce ne sera pas un boom immobilier, mais une stabilisation progressive qui pourrait redonner un peu de souffle au marché.

Un avenir sous surveillance

Mais le secteur de l’immobilier reste sous tension. L’instabilité politique et économique inquiète, notamment avec l’évolution des relations internationales et l’arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche qui pourrait raviver des tensions commerciales sur l’économie européenne en ranimant l’inflation.

Si l’inflation devait repartir à la hausse, la Banque Centrale Européenne pourrait être contrainte de stopper la baisse de ses taux directeurs, voire de les remonter. Un scénario qui aurait un effet direct sur les taux d’emprunt et qui pourrait ralentir la relance du marché immobilier.

 

Cartes de fidélité : ne tardez pas à utiliser votre cagnotte avant la date limite !

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Si vous faites régulièrement vos courses dans les grandes enseignes, attention : vos euros accumulés sur votre carte de fidélité pourraient bientôt disparaître. Plusieurs hypermarchés appliquent en effet une date limite d’utilisation, et pour certains, l’échéance approche à grands pas.

Carrefour, Intermarché et Casino : une date butoir au 28 février

Chez Carrefour, Intermarché et Casino, les sommes créditées sur votre carte de fidélité devront être dépensées avant le 28 février. Passé ce délai, l’argent non utilisé sera automatiquement perdu.

D’autres enseignes ont déjà réinitialisé leurs cagnottes. Chez Auchan et Picard, les euros cumulés entre janvier et octobre de l’année précédente devaient être utilisés avant le 31 janvier. Depuis le 1er février, les compteurs ont été remis à zéro pour les clients qui n’ont pas profité de leurs avantages à temps.

Des enseignes plus flexibles sur la validité des cagnottes

Si certaines chaînes de supermarchés imposent une date limite stricte, d’autres adoptent une politique plus souple.

  • Chez Franprix, les cagnottes restent valides jusqu’au 31 mars, laissant un peu plus de temps aux clients pour utiliser leurs gains.
  • Dans les magasins U, la carte de fidélité est valable sans limite de durée, à condition d’effectuer un achat au moins tous les 13 mois.
  • Leclerc offre encore plus de flexibilité : tant que la carte est utilisée régulièrement, la cagnotte ne disparaît pas. En cas d’inactivité pendant 12 mois, un délai supplémentaire de deux mois est accordé pour réaliser un achat ou convertir la cagnotte en bon d’achat. Si aucune action n’est entreprise, le solde est définitivement perdu.

Ne laissez pas vos avantages s’envoler !

Pour éviter toute mauvaise surprise, vérifiez dès maintenant le solde de votre carte et les conditions de votre enseigne. Un simple passage en caisse pourrait vous permettre de profiter des économies déjà accumulées avant qu’il ne soit trop tard. Pensez-y lors de vos prochaines courses !

Fraude fiscale : des contrôles renforcés sur les crédits d’impôt et prélèvements à la source en 2025

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La loi de finances pour 2025 introduit une nouvelle mesure visant à intensifier la lutte contre la fraude fiscale. Désormais, l’administration fiscale pourra contrôler plus strictement les crédits d’impôt et les montants de prélèvements à la source déclarés par les contribuables dans leur déclaration de revenus.

Une vérification renforcée des avantages fiscaux

Dès lors qu’il existe des doutes sérieux sur la réalité des dépenses ouvrant droit à un crédit d’impôt ou sur les montants déclarés pour le prélèvement à la source, les services fiscaux pourront exiger des contribuables qu’ils fournissent des justificatifs attestant de leur éligibilité.

Si un foyer fiscal est concerné, il recevra une demande officielle de l’administration et disposera d’un délai de 30 jours pour transmettre les documents nécessaires.

Quels risques en cas de non-réponse ?

Si le contribuable ne répond pas dans les délais ou si les justificatifs sont jugés insuffisants, l’administration fiscale pourra annuler l’avantage fiscal concerné. L’impôt sera alors recalculé sans tenir compte du crédit d’impôt ou des prélèvements déclarés, ce qui pourrait entraîner un paiement supplémentaire.

Toutefois, il restera possible de contester la décision en déposant une réclamation pour faire valoir ses droits et présenter de nouveaux éléments justificatifs.

Une mesure applicable dès 2025

Cette nouvelle procédure de contrôle s’appliquera aux dépenses engagées en 2024 et déclarées dans l’avis d’imposition de 2025. Son objectif est clair : limiter les fraudes et garantir un meilleur encadrement des avantages fiscaux.

Le déficit des retraites atteint 6,6 milliards d’euros : la Cour des comptes alerte sur une aggravation

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Ce jeudi 20 février, la Cour des comptes a rendu son bilan tant attendu à propos du déficit des retraites. Commandé par François Bayrou, ce rapport relance un débat qui n’a jamais vraiment cessé : celui de l’âge de départ à la retraite, passé de 62 à 64 ans en 2023. Les conclusions sont claires : le système des retraites va rester déficitaire pour les décennies à venir. 

Un déficit moins alarmant que prévu, mais persistant

Les chiffres avancés par la Cour des comptes viennent tempérer ceux du gouvernement. Alors que le Premier ministre tablait sur un gouffre de 55 milliards d’euros d’ici 2030, l’institution estime que le déficit sera plutôt de 6,6 milliards d’euros dès cette année, stable jusqu’en 2030, avant de se creuser progressivement pour atteindre 14 à 15 milliards en 2035 et près de 30 milliards en 2045. Autrement dit, le système est loin d’être en faillite imminente, mais la pente est descendante.

Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, a tenu à rassurer : « Il n’y a aucun déficit caché ». Mais ce que les chiffres montrent, c’est que l’équilibre financier reste un objectif hors de portée si rien n’est fait.

La réforme de 2023 : un répit temporaire

Le recul de l’âge de départ à 64 ans a été présenté comme un levier majeur pour renflouer les caisses. Et sur le court terme, l’effet est bien là : 10 milliards d’euros d’économie à l’horizon 2030, avec un pic en 2032. Mais après 2040, la Cour prévient que ce coup de frein ne suffira plus :

« Les bénéfices pour l’équilibre financier se réduiront avec le temps. »

En clair, la réforme a permis de gagner quelques années de répit, mais elle ne règle pas le problème structurel de notre système de retraites. Si aucune mesure supplémentaire n’est prise, la Cour des comptes estime que la dette du régime général atteindra 350 milliards d’euros en 2045, auxquels s’ajoutent 125 milliards pour les régimes des agents des collectivités locales et des hôpitaux. Ce trou grandissant pourrait peser lourdement sur les finances publiques et obliger à prendre de nouvelles mesures d’équilibre.

Un débat relancé, une réforme à revoir ?

Ces conclusions arrivent à un moment stratégique. Dès cet été, syndicats et patronat vont être amenés à rediscuter de la réforme des retraites. Certains, du côté des organisations salariales, militent déjà pour un retour à l’âge de départ à 62 ans. D’autres, plus prudents, plaident pour un ajustement progressif du système en fonction des besoins.

Face à ces nouvelles projections, le Premier ministre a annoncé que ces chiffres pourraient faire l’objet d’un débat sans vote au Parlement. Objectif : poser un diagnostic clair avant d’envisager toute nouvelle réforme. Une manière de calmer le jeu tout en laissant la porte ouverte à d’éventuelles modifications à venir.

Le débat sur les retraites est donc loin d’être clos. Le défi reste entier pour le gouvernement, qui devra arbitrer entre mesures d’ajustement et tensions sociales.

Une carte vitale alimentaire de 150 euros par mois : la nouvelle proposition de loi votée prochainement

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Imaginez payer vos courses avec votre carte vitale. C’est l’idée portée par les députés écologistes, qui sera débattue ce jeudi 20 février à l’Assemblée nationale. Leur objectif est de lutter contre la précarité alimentaire et encourager une alimentation plus saine. Mais avant d’envisager un déploiement à grande échelle, la loi vise d’abord à expérimenter cette solution dans certaines régions. Alors, concrètement, qu’est-ce que cela changerait pour vous ?

150 euros par mois pour mieux manger

Le principe est simple : appliquer à l’alimentation le modèle de la Sécurité sociale. Chaque mois, une carte serait créditée de 150 euros, accessible à tous et utilisable uniquement pour des achats alimentaires. Mais pas question d’acheter n’importe quoi : seuls les produits « conventionnés » seraient éligibles, c’est-à-dire sélectionnés selon des critères sociaux, environnementaux et sanitaires. L’idée est double : permettre à chacun d’accéder à une alimentation de qualité, tout en soutenant une production locale et plus durable.

Faim, malbouffe : des problèmes de taille

Aujourd’hui, un Français sur six peine à se nourrir correctement, selon une étude du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) publiée en 2023. Pour ces personnes, l’aide alimentaire repose essentiellement sur des associations et des banques alimentaires. Avec cette carte, il ne s’agirait plus seulement d’aider ponctuellement ceux qui en ont besoin, mais de garantir à chacun un vrai droit à bien manger, comme un principe fondamental, au même titre que l’accès aux soins.

L’autre enjeu de taille est de lutter contre la malbouffe. En France, les maladies liées à une mauvaise alimentation (diabète, obésité…) coûtent chaque année près de 18,7 milliards d’euros à la Sécurité sociale. En incitant les consommateurs à privilégier des aliments plus sains, l’État espère réduire ces coûts de santé à long terme.

Un projet ambitieux… et coûteux

Évidemment, une telle mesure a un prix, et pas des moindres : on parle d’au moins 120 milliards d’euros par an. Une somme gigantesque, surtout dans un contexte où les finances publiques sont déjà sous tension. Théoriquement, cette nouvelle fonction serait financée à 50 % par des fonds publics, 25 % par les collectivités territoriales, et 25 % par une cotisation citoyenne volontaire, mais reste à voir si les Français accepteraient de voir leur salaire un peu plus ponctionné chaque mois pour garantir ce « droit à bien manger ».

Autre question épineuse : qui décidera des aliments éligibles ? L’idée serait de laisser les citoyens trancher eux-mêmes, via des assemblées démocratiques locales. Une approche qui a déjà été testée en France, notamment à Montpellier. Là-bas, 400 volontaires ont mis en place une caisse alimentaire commune : chacun cotise et reçoit en échange 100 euros par mois, à dépenser uniquement sur des produits sélectionnés collectivement. Certains pourraient redouter un système trop rigide, mais les participants parlent, au contraire, d’un retour à une alimentation plus choisie, plus locale, plus responsable.

Alors, cette carte Vitale de l’alimentation verra-t-elle le jour ? Première réponse demain, à l’Assemblée nationale, avec le vote de cette proposition.