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Vers un retour des super-promos sur les produits ménagers ? Une proposition de loi pourrait tout changer

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Depuis près d’un an, les super-promos sur les produits d’hygiène et d’entretien ont disparu des supermarchés, au grand regret des consommateurs frappés par l’inflation. Mais une proposition de loi déposée le 13 février à l’Assemblée nationale pourrait bien les faire revenir. Son examen est prévu pour mars, mais elle fait débat avec les industriels, qui craignent un retour de la pression des grandes surfaces sur leurs marges.

Un retour en arrière sur la loi Descrozaille

En mars 2024, la loi Descrozaille entrait en vigueur, mettant fin aux promotions de plus de 34 % sur les produits d’hygiène, de droguerie et de parfumerie. Adieu les « 1 produit acheté = 1 offert » et autres rabais XXL à -70 % ou -80 %. Officiellement, cette mesure visait à protéger les industriels et leurs marges face à la pression des grandes surfaces. Mais du côté des consommateurs, le ressenti a été tout autre : une hausse du coût des courses et une perte de pouvoir d’achat. Un an plus tard, cette interdiction pourrait être levée. Deux députés, Stéphane Travert (Ensemble) et Julien Dive (LR), ont déposé une proposition de loi en ce sens, qui sera débattue en mars à l’Assemblée nationale. Leur objectif ? Redonner du pouvoir d’achat aux Français, notamment dans un contexte où l’inflation continue d’impacter le budget des foyers.

« Cette mesure permettra de soutenir les ménages dans un contexte d’inflation élevé sur les produits de consommation courante », expliquent les députés à l’origine du texte, pour BFM Business

La fin des super-promos a eu des répercussions concrètes sur le budget des Français. Les réductions massives sur des produits du quotidien comme les gels douche, shampoings ou nettoyants ménagers permettaient de faire baisser significativement la facture des courses. Leur disparition a été ressentie comme un coup dur, d’où l’approbation des consommateurs pour un retour à ces remises.

Les industriels, moins enthousiastes

Du côté des fabricants, l’enthousiasme est bien moindre. Selon eux, la loi Descrozaille a permis d’éviter une pression excessive des grandes surfaces sur leurs fournisseurs, notamment les PME, qui ne pouvaient pas se permettre de brader leurs prix. De plus, ils avancent que cette régulation a favorisé une baisse des prix sur d’autres produits, équilibrant ainsi la situation. D’après l’institut Circana, les tarifs des produits d’hygiène, de droguerie et de parfumerie ont d’ailleurs diminué en moyenne de 2,1 % entre mars et novembre 2024, un point que les industriels et certains députés mettront en avant pour justifier le maintien de la loi actuelle.

Un débat aux enjeux multiples

Si cette proposition de loi semble, à première vue, avantageuse pour les consommateurs, elle pourrait aussi avoir des conséquences sur les petites et moyennes entreprises et les nouvelles marques. Celles-ci, souvent moins connues mais appréciées pour leur qualité et leurs prix compétitifs, risquent de souffrir d’un retour en force des promotions agressives pratiquées par les grandes enseignes. Une dynamique qui pourrait altérer la diversité de l’offre et la concurrence sur le marché.

Le débat s’annonce donc animé en mars à l’Assemblée nationale, entre défense du pouvoir d’achat des ménages et préservation d’un équilibre économique fragile pour les industriels et leurs fournisseurs.

La CPME propose de travailler trois jours fériés pour épargner davantage pour sa retraite

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Les partenaires sociaux s’apprêtent, dès la fin février, à repenser la réforme des retraites de 2023. Dans ce contexte, une nouvelle proposition fait débat : celle d’introduire un système de retraite par capitalisation en supprimant trois jours fériés. Une idée avancée par Amir Reza-Tofighi, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises), qui souhaite que les français épargnent pour leur propre retraite. 

Comment ça marche ?

L’idée est simple : au lieu de voir trois jours fériés comme des journées de repos, ils seraient travaillés, et le salaire perçu ces jours-là serait automatiquement placé sur un compte d’épargne retraite. Ce dispositif permettrait ainsi aux salariés de se constituer un complément de pension en accumulant des sommes investies sur des contrats d’assurance vie ou des plans d’épargne retraite. Contrairement à la retraite par répartition, actuelle en France, qui repose sur la solidarité intergénérationnelle (les cotisations des actifs finançant directement les pensions des retraités), cette proposition s’appuie sur un principe individuel : chacun met de côté pour sa propre retraite

Une réforme qui interroge sur les inégalités

Si ce mécanisme peut sembler attractif, il soulève aussi des inquiétudes. Le principal risque ? Une hausse des inégalités. En effet, tous les travailleurs ne sont pas égaux face à l’épargne :

  • Ceux ayant des carrières continues et stables pourront accumuler plus de capital que d’autres,

  • Les travailleurs précaires, en situation de maladie ou en congé maternité par exemple, verront leurs possibilités d’épargne réduites,

  • L’évolution des marchés financiers pourrait impacter le rendement des sommes placées.

Un modèle qui séduit malgré les réserves

Malgré ces réserves, l’idée séduit : 84 % des actifs français seraient favorables à un système où ils pourraient épargner individuellement pour obtenir un complément de retraite, selon un sondage Ifop de 2023. Alors, travailler trois jours fériés pour assurer ses vieux jours, une bonne ou une mauvaise idée ? La question sera débattue dans les prochaines semaines, lors d’une troisième saison sur les retraites à l’Assemblée nationale.

Plus facile de toucher le RSA et la prime d’activité : voici les changements à venir dès mars 2025

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A partir du mois de mars, la Caisse d’allocations familiales (CAF) va préremplir automatiquement les déclarations de ressources des bénéficiaires du Revenu de solidarité active (RSA) et de la prime d’activité. L’objectif est de vous simplifier la vie et éviter les erreurs qui pouvaient conduire à des indus, voire à des dettes envers la CAF. 

Un système de « solidarité à la source »

Jusqu’à présent, si vous touchiez le RSA ou la prime d’activité, vous deviez déclarer vos ressources tous les trois mois. Une démarche parfois fastidieuse qui pouvait dissuader certains de faire valoir leurs droits ou les exposer à des erreurs. Résultat ? Un taux de non-recours élevé : 34 % des personnes éligibles au RSA ne le demandent pas ! Avec ce nouveau système dit « de solidarité à la source », la CAF va maintenant croiser automatiquement plusieurs bases de données (salaires, allocations chômage, etc.) pour préremplir votre déclaration. Vous n’aurez plus qu’à vérifier les informations et valider. « Nous simplifions la vie de 6 millions de Français », s’exprime Catherine Vautrin, ministre du Travail et des Solidarités, à Ouest France.

Moins d’erreurs et moins de fraudes 

Cette simplification a aussi un autre but : limiter les versements indus. Actuellement, 25 % des 11,4 milliards d’euros versés aux allocataires du RSA et 17 % des 9,6 milliards destinés aux bénéficiaires de la prime d’activité sont concernés par des erreurs de paiement. Au final, c’est chaque année, une personne sur deux qui se retrouve à devoir rembourser ces erreurs directement auprès de la CAF. Une situation d’endettement qui peut être souvent difficile à gérer et à ressortir la tête de l’eau pour ces personnes déjà en difficulté quotidienne. Avec ce système automatisé, la CAF espère réduire ces erreurs et garantir que l’argent aille aux personnes qui en ont vraiment besoin, sans stress ni mauvaises surprises. Finie aussi la complexité de l’auto-déclaration, qui pouvait décourager certains de faire leur demande et, à l’inverse, permettre des fraudes estimées à plusieurs milliards d’euros. Désormais, avec une vérification renforcée, ce nouveau système veut s’assurer que les aides parviennent à ceux qui y ont réellement droit.

Ce qui pourrait encore s’améliorer

Si cette réforme est un grand pas en avant, d’autres améliorations sont attendues. Par exemple, la CAF envisage à l’avenir de préremplir les montants perçus pour les pensions alimentaires, et de simplifier la première demande d’allocations. Il reste aussi des chantiers à mener pour les travailleurs indépendants et les transfrontaliers, dont les revenus sont plus complexes à prendre en compte.

En attendant, cette simplification administrative marque un vrai progrès pour les allocataires. Une bonne nouvelle pour ceux qui comptent sur ces aides pour boucler leur budget !

Loi de finances 2025 : tout ce qui va changer pour votre argent cette année

Le Sénat a validé la loi de finances pour 2025, le 6 février, après trois mois de retard et certaines mesures vont directement impacter votre budget. Entre baisses d’impôts, nouvelles taxes et réformes fiscales, voici les principales mesures mises.

Ce qui va alléger votre budget : 

  • Moins d’impôts sur le revenu pour certains : le barème de l’impôt sur le revenu augmente de 1,8%, ce qui signifie que si vos revenus restent stables, votre imposition pourrait diminuer légèrement.
  • Les pourboires restent défiscalisés : l’exonération des pourboires de cotisations sociales et d’impôt sur le revenu est prolongée en 2025, une bonne nouvelle pour les salariés du secteur de la restauration et de l’hôtellerie.
  • Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) s’étend : ce dispositif est désormais accessible à toute la France, facilitant l’achat de logements neufs, qu’ils soient individuels ou collectifs.
  • Un taux de TVA réduit pour les énergies renouvelables : le taux de TVA de 5,5 % est élargi aux réseaux de chaleur à énergies renouvelables, encourageant la transition énergétique.
  • Des avantages fiscaux pour les dons : les dons aux associations venant en aide aux victimes de violences domestiques ouvrent désormais droit à une réduction d’impôt. Par ailleurs, les dons familiaux pour l’achat, la construction ou la rénovation énergétique d’une résidence principale sont exonérés de droits de donation jusqu’à 100 000 € par donateur et 300 000 € par donataire.
  • Le dispositif Loc’Avantages prolongé : ce programme, qui permet aux propriétaires de bénéficier d’une réduction d’impôt en proposant des loyers abordables, est maintenu jusqu’en 2027.

Ce qui va peser sur votre budget

  • Une contribution exceptionnelle pour les hauts revenus : les ménages dont le revenu fiscal de référence dépasse 250 000 € pour un célibataire et 500 000 € pour un couple devront payer un impôt d’au moins 20% sur une année.
  • Hausse de la taxe sur les transactions financières : elle passe de 0,3% à 0,4%, ce qui affectera les investisseurs boursiers.
  • Nouvelle taxe sur les rachats d’actions : une taxation spécifique vise désormais les entreprises cotées en bourse.
  • Augmentation de la taxe sur les billets d’avion : le coût d’un vol en classe économique en Europe passera de 2,63 € à 7,30 €, et pour les destinations hors Europe, de 7,50 € à 40 €.
  • Durcissement du malus écologique : à partir du 1er mars 2025, le seuil de déclenchement du malus automobile passe de 118 g de CO2/km à 113 g.

 Et concernant l’immobilier ?

  • Durcissement fiscale à la revente des meublés locatifs : désormais, lors de la revente d’un bien loué meublé, les amortissements déduits seront réintégrés dans le calcul de la plus-value, augmentant ainsi l’imposition.

  • Les frais de notaire risquent d’augmenter : les départements pourront relever les droits de mutation de 4,5% à 5%, ce qui impactera directement le coût d’achat des biens immobiliers.

Qui sont les gagnants et les perdants ?

En 2025, les ménages aux revenus modestes et moyens pourraient voir des mesures favorables, grâce à l’indexation du barème de l’impôt et à la prolongation du PTZ. De l’autre côté, les plus aisés, les investisseurs et les propriétaires bailleurs devront mettre davantage la main au portefeuille. Et pour les consommateurs, des hausses de taxes sur les billets d’avion et l’immobilier viendront alourdir un peu la facture.

Un budget qui, sans révolutionner la fiscalité, réorganise bien nos finances pour l’année à venir.

Les crédits sont en chute libre et atteignent leur niveau le plus bas depuis 35 ans

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Les Français tournent le dos au crédit. D’après l’Observatoire des crédits aux ménages (OCM), seuls 41,9 % des foyers détiennent un emprunt en 2024, un niveau au plus bas depuis plus de trois décennies. La faute à des taux d’intérêt qui s’envolent et à un climat économique incertain, poussant les ménages à serrer la vis plutôt qu’à s’endetter.

Le crédit à la consommation en première ligne

Parmi les crédits, c’est la consommation qui trinque le plus. En 2024, seuls 19 % des ménages y ont recours, contre 20,9 % l’an dernier. Un recul qui s’explique par un climat d’incertitude et des arbitrages budgétaires plus serrés. Voitures, électroménager, travaux… autant de dépenses que les Français préfèrent remettre à plus tard plutôt que de s’endetter à des taux élevés. La crise du marché immobilier joue aussi un rôle : avec moins de transactions, il y a moins de besoins pour financer des déménagements ou des rénovations. D’ailleurs, près de 15 % des crédits à la consommation servent habituellement à améliorer le logement, un poste lui aussi en berne face au coût du crédit.

Pourquoi cette prudence financière ?

Bien que 85,4 % des Français estiment que leurs charges de remboursement sont supportables, la prudence reste de mise. Le climat économique reste tendu : après la crise sanitaire, les Français redoutent de nouveaux imprévus, surtout avec un marché de l’emploi fragile, qui pourrait entraîner un chômage de 7,6 % d’ici mi-2025. L’inflation, qui continue de rogner le pouvoir d’achat (les prix à la consommation ont augmenté de 1,4 % en un an), rend les dépenses plus lourdes. À cela s’ajoute la hausse des taux d’intérêt, qui rend l’endettement moins attrayant. Résultat : les ménages préfèrent attendre avant de prendre de nouveaux engagements financiers.

Un léger regain d’espoir 

Le budget 2025 parie sur l’immobilier avec des mesures comme l’élargissement du Prêt à Taux Zéro (PTZ) pour les primo-accédants et des taux préférentiels pour l’achat de logements à rénover. Cela donne un coup de pouce à ceux qui veulent se lancer dans l’achat ou la rénovation sans trop se charger financièrement. De plus, la Banque Centrale Européenne (BCE), qui vise une inflation sous les 2 %, pourrait aussi faire baisser les taux d’intérêt, rendant ainsi les crédits plus accessibles.

Malgré un climat encore incertain, l’OCM note un léger rebond des intentions de souscription de crédits à la consommation : 3,7 % pour le 1er semestre 2025, contre 3,5 % l’an passé. Un petit signe que la confiance est en train de revenir.

Saint-Valentin : combien coûte la fête des amoureux en 2025 ?

Fleurs, chocolats, restaurants… Cette année, la Saint-Valentin s’annonce plus onéreuse que jamais ! Entre la flambée des prix des matières premières et des budgets cadeaux en hausse, les amoureux devront mettre la main au portefeuille. Mais qui profite vraiment de cette fête ?

Une Saint-Valentin au coût record

Si vous envisagez d’offrir du chocolat, un bijou en or ou simplement d’inviter votre moitié à prendre un café, préparez-vous à une addition salée ! Depuis le 14 février 2024, les prix des matières premières ont flambé :

  • +130 % pour le café
  • +68 % pour le cacao
  • +46 % pour l’or

Conséquence ? Les douceurs sucrées, les bijoux et même un simple cappuccino coûtent plus cher. Et pourtant, ces hausses ne profitent pas toujours aux producteurs : malgré des tarifs records, agriculteurs et mineurs ne voient souvent pas la couleur de ces bénéfices.

Budget des couples : l’amour n’a (presque) pas de prix

Selon une étude réalisée par YouGov, 36 % des Français prévoient de célébrer la Saint-Valentin cette année, une légère hausse par rapport à 2023. Et ils sont prêts à dépenser : le budget moyen pour un cadeau atteint 154 €, soit 12 € de plus qu’en 2023.

Les incontournables restent les mêmes :

  • Les fleurs en tête (25 %), suivies des parfums (21 %), chocolats (17 %) et bijoux (16 %).
  • 45 % des couples prévoient un dîner au restaurant, même si ce chiffre baisse légèrement par rapport à 2023.
  • Les soirées à la maison gagnent du terrain : 31 % préfèrent cuisiner un repas en duo, un chiffre en nette hausse.

Globalement, la Saint-Valentin génère un marché colossal, avec 14,7 milliards de dollars de dépenses dans le monde en 2023.

Les commerçants : entre pics de ventes et nouvelles tendances

Pour les restaurateurs, le 14 février est un véritable coup de boost. Les établissements enregistrent une fréquentation jusqu’à six fois supérieure à une journée classique, avec des menus spécialement conçus pour séduire les couples.

Les fleuristes ne sont pas en reste : la Saint-Valentin représente jusqu’à 10 % de leur chiffre d’affaires annuel, selon Eurojournal, avec des ventes culminant le jour J.

Cependant, tous les commerçants ne profitent pas de la même manière. Malgré des offres attractives, certains bijoutiers et vendeurs de cadeaux observent une demande plus timide, possiblement en raison de la crise économique. D’autant que 25 % des achats de la Saint-Valentin se font désormais en ligne (selon Moneybounce), un canal qui attire de plus en plus les consommateurs pour son côté pratique et souvent plus abordable.

Une chose est sûre : la Saint-Valentin fait toujours battre les cœurs… et tourner l’économie.

Emploi : le top 10 des entreprises qui recruteront le plus en 2025

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Malgré une baisse des prévisions d’embauches, certaines grandes entreprises continuent de jouer un rôle clé dans l’emploi en France. Selon le dernier baromètre de L’Usine Nouvelle, publié le 12 février, le nombre de recrutements dans le secteur industriel a chuté de 20 % par rapport à l’année précédente. Toutefois, les grands groupes restent actifs, avec des prévisions d’embauche ambitieuses pour 2025. 

Le top 10 des entreprises industrielles qui recrutent en 2025

  1. SNCF : 15 000 CDI, 5 000 alternants, 6 000 autres contrats
  2. LVMH : 8 200 CDI, 7 800 autres contrats, 1 700 alternants
  3. Bouygues : 8 500 CDI, 3 300 alternants, 1 500 autres contrats
  4. Transdev : 5 000 CDI, 1 900 alternants, 4 000 autres contrats
  5. La Poste : 4 800 CDI, 3 900 alternants
  6. Engie : 6 300 autres contrats, 1 900 alternants
  7. Veolia : 3 800 CDI, 2 200 autres contrats, 1 400 alternants
  8. RATP : 4 850 CDI, 1 000 alternants
  9. Safran : 6 000 autres contrats
  10. Suez : 2 000 CDI, 1 800 autres contrats, 1 000 alternants

Un climat d’incertitude pour les chefs d’entreprise

Les prévisions de recrutement pour 2025 ne sont pas aussi évidentes qu’on pourrait l’espérer. L’Usine Nouvelle a même noté un nombre record de refus pour son enquête annuelle, ce qui montre clairement que les chefs d’entreprise naviguent à vue. Avec des taux d’intérêt élevés et une inflation qui continue de peser sur les budgets, difficile pour eux de se projeter. Si des entreprises comme SNCF, LVMH et Bouygues affichent des objectifs de recrutement ambitieux, d’autres restent plus frileuses et préfèrent prendre leur temps avant de se lancer. Pour rappel, il y a quelques mois, Auchan a annoncé la suppression de 2 400 emplois, tandis que Michelin a informé ses salariés de la fermeture, avant 2026, de ses sites de Cholet et Vannes, affectant 1 254 postes. Des décisions qui illustrent bien l’instabilité qui secoue le secteur actuellement.

En fin d’année 2024, le taux de chômage a connu une légère baisse

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Malgré la détérioration du marché du travail, le taux de chômage est resté presque stable au quatrième trimestre 2024, selon les chiffres publiés par l’Insee ce mardi 11 février. En recul de 0,1 point, il s’établit à 7,3 % de la population active. Une nouvelle encourageante qui camoufle des inquiétudes persistantes.

Un marché du travail stable, mais qui se dégrade lentement

L’emploi résiste encore. C’est ce que démontrent les dernières statistiques : le nombre de chômeurs en France (hors Mayotte) a diminué de 63 000 personnes, pour s’établir à 2,3 millions. Il atteint ainsi son niveau le plus bas depuis 40 ans. Si le taux de chômage semble stable, un autre indicateur inquiète : le nombre de demandeurs d’emploi sans activité inscrits à France Travail a progressé de 4 % sur le dernier trimestre. Un phénomène en partie lié à l’augmentation du halo du chômage, qui regroupe les personnes souhaitant travailler mais ne recherchant pas activement ou n’étant pas disponibles immédiatement. 

Les jeunes, en première ligne face aux turbulences du marché du travail

Cette hausse touche particulièrement les jeunes en études. Selon l’Insee, 7,9 % des 15-24 ans sont désormais concernés, un niveau historique. Et pour ne rien arranger, le nombre de jeunes ni en emploi ni en formation grimpe à nouveau, atteignant 12,8 %. Cette tendance s’explique en partie par la réduction des aides à l’embauche pour les apprentis et alternants en 2024, qui prive de nombreux étudiants de ces opportunités. 

Une augmentation du chômage prévue prochainement

Pourquoi cette situation pourrait-elle se dégrader ? La raison principale est un ralentissement des créations d’emplois. Entre la hausse des taxes, un coût du travail élevé et une économie qui patine, les entreprises hésitent à recruter. L’intérim, souvent un signe avant-coureur des tendances du marché, a reculé de 1,9 % en fin d’année, soit 14 000 postes en moins. Ce n’est jamais bon signe : quand les besoins des entreprises diminuent, ce sont souvent les emplois temporaires qui en font les frais.

“Le taux de chômage poursuivrait sa lente remontée pour atteindre 7,6% mi-2025” Insee

L’Insee a d’ailleurs révélé que la France a perdu 50 100 postes au quatrième trimestre 2024. Ainsi, la baisse du taux de chômage n’est pas le signe d’une réelle amélioration, mais plutôt d’une baisse du nombre d’actifs sur le marché. Beaucoup de chercheurs d’emploi ont quitté la course, découragés. Un climat inquiétant qui nourrit les craintes d’une hausse du chômage dans les mois à venir. Selon les dernières prévisions de l’Insee, le taux de chômage pourrait atteindre 7,6 % d’ici mi-2025.

 

Avez-vous entendu parler de cette nouvelle taxe pour les employeurs à domicile ?

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Passée sous les radars, une nouvelle taxe s’applique depuis le 1er janvier 2025, touchant plus de trois millions de ménages français. Peu médiatisée, cette mesure entraîne pourtant un coût supplémentaire pour de nombreux employeurs à domicile.

Un changement qui impacte les employeurs à domicile

En France, plus de 3,35 millions de foyers font appel à des employés à domicile pour des services variés : ménage, garde d’enfants, assistance aux personnes âgées ou handicapées. Ces professionnels, au nombre d’1,2 million, sont rémunérés via des dispositifs spécifiques comme le Cesu, Pajemploi ou ASAP. Jusqu’ici, ces plateformes permettaient une gestion simplifiée des salaires et des déclarations administratives. Mais depuis le début de l’année, un nouvel élément s’invite sur la fiche de paie.

Une contribution pour financer la médecine du travail

Désormais, les particuliers employeurs doivent s’acquitter d’une nouvelle cotisation destinée à financer l’accès des salariés du secteur à la médecine du travail, un droit dont ils ne bénéficiaient pas jusqu’à présent. Cette contribution s’élève à 2,7 % du salaire brut mensuel, avec un plafonnement à 5 euros par mois.

En clair, la hausse reste relativement modérée : au maximum 60 euros par an pour un employeur. Cependant, pour les ménages cumulant plusieurs emplois à domicile, la facture pourrait rapidement grimper.

Une taxe prévue de longue date

Contrairement à d’autres décisions budgétaires récentes, cette mesure ne dépend pas du gouvernement actuel. Elle s’inscrit dans un processus initié il y a plusieurs années, visant à améliorer les droits des travailleurs du secteur. Malgré son faible montant, cette taxe s’ajoute aux nombreuses charges supportées par les ménages employeurs, dans un contexte économique déjà marqué par une hausse du coût de la vie.

 

« Argent dans le couple » : que retenir de l’émission Capital diffusée ce dimanche sur M6 ?

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L’argent, sujet souvent tabou dans les couples, est pourtant l’une des principales sources de conflit. Ce dimanche 9 février, l’émission Capital, présentée par Julien Courbet sur M6, s’est penchée sur cette question épineuse : « Argent du couple à la maison : qui est vraiment le patron ? ». À travers des témoignages et des analyses d’experts, le magazine a révélé les défis et les pièges de la gestion financière à deux. Retour sur les moments forts de cette enquête édifiante.

Les premiers pas : l’argent dès les débuts d’une relation

Dès les premiers rendez-vous, l’argent s’invite dans la relation. L’émission illustre ce constat avec le témoignage de Thomas et Mélissa, un jeune couple en phase de séduction. Pour plaire à l’autre, chacun a dépensé de l’argent : nouveaux parfums pour elle, nouveaux t-shirts pour lui. Mais c’est au moment de régler l’addition que les premières tensions apparaissent. Thomas propose de payer, mais Mélissa insiste pour partager équitablement. Une scène banale qui soulève une question essentielle : comment gérer l’argent dès le début d’une relation ?

Compte commun ou comptes séparés ? Le dilemme des couples

Une fois installés ensemble, les couples doivent faire un choix crucial : compte commun ou comptes séparés ? Selon l’émission, 63 % des Français optent pour le compte commun. C’est le cas de Manon et Romuald, parents de deux enfants. Avec un revenu mensuel combiné de 3 200 €, leurs priorités divergent : lui rêve de voyages en famille, tandis qu’elle préfère investir dans sa passion pour les animaux.

Ces divergences créent des tensions, notamment lors des courses ou des décisions budgétaires. Un expert financier intervient pour analyser leur situation et constate une difficulté à épargner. Ce témoignage a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, où les internautes ont critiqué ou défendu les choix du couple, notamment ceux de Manon.

Les inégalités financières : les femmes, grandes perdantes

L’émission a également mis en lumière les inégalités financières entre hommes et femmes, surtout après l’arrivée des enfants. Thouraya et Hamdi, parents de trois enfants, illustrent ce phénomène. Pour s’occuper de sa famille, Thouraya a réduit son temps de travail, perdant 400 € par mois. Résultat : l’écart de revenus entre les deux conjoints atteint 43 %.

Capital a calculé que, sur 15 ans, une femme pourrait perdre plus de 112 000 € en raison de ces choix professionnels et des tâches ménagères non rémunérées. Une situation qui s’aggrave en cas de séparation, où les femmes se retrouvent souvent démunies.

La « théorie du pot de yaourt » : un piège à éviter

L’émission a expliqué en détail la « théorie du pot de yaourt », un concept qui illustre les disparités dans la gestion des dépenses du couple. Les hommes prennent souvent en charge les grosses dépenses (immobilier, voiture), tandis que les femmes gèrent les dépenses courantes (courses, produits ménagers). En cas de rupture, cette répartition désavantage les femmes, qui n’ont pas accumulé de patrimoine.

Les solutions pour mieux gérer l’argent à deux

Face à ces constats, Capital a proposé des solutions pour éviter les conflits et protéger les deux partenaires :

  1. Parler d’argent dès le début de la relation : Mettre les choses à plat dès le début de la relation.
  2. Établir un contrat : En cas de concubinage, un contrat peut protéger les intérêts de chacun.
  3. Répartir équitablement les dépenses : Adopter une gestion transparente et équilibrée.