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La campagne de déclaration des revenus pour les impôts débutera le 10 avril 2025

Chaque année, des millions de contribuables sont tenus de déclarer leurs revenus, qu’ils soient salariés, indépendants ou retraités. La Direction générale des finances publiques (DGFiP) vient d’annoncer que la campagne fiscale démarrera le jeudi 10 avril 2025 sur le site des impôts. Si l’ouverture de la campagne fiscale a été officialisée, le calendrier complet, avec les dates limites selon les départements et le mode de déclaration (en ligne ou papier), reste à confirmer.

Quand pourra-t-on déclarer ses revenus en 2025 ? 

Comme tous les ans, des millions de Français vont devoir déclarer leurs revenus. Pour cette année 2025, la campagne de déclaration des revenus débutera dès le 10 avril ! Cette date concerne uniquement l’ouverture du service en ligne qui est accessible sur impots.gouv.fr. Pour les dates limites selon les départements, aucune information n’a encore été communiquée. En général, elles s’étalent entre mai et juin selon votre lieu de résidence. Les dates précises seront annoncées courant avril.

Déclaration en ligne : attention aux retards et aux erreurs ! 

Déclarer ses revenus en ligne est désormais la norme pour la grande majorité des contribuables. Seuls ceux qui ne disposent pas d’un accès Internet ou qui rencontrent des difficultés techniques peuvent encore utiliser la version papier. Si vous êtes concerné, sachez que les formulaires devraient être envoyés courant avril, bien que la date précise n’ait pas encore été annoncée.

Prendre le temps de bien vérifier sa déclaration n’est pas une simple précaution, c’est une nécessité. Une inexactitude ou un oubli peut entraîner un redressement fiscal et des pénalités. En 2023, l’administration fiscale a ainsi récupéré plus de 15,2 millions d’euros en raison de déclarations incorrectes. Mieux vaut donc consacrer quelques minutes à la relecture pour éviter toute mauvaise surprise.

Ne pas respecter les délais peut également coûter cher. Dès le premier jour de retard, une majoration de 10 % s’applique. Si le retard se prolonge, cette pénalité peut grimper jusqu’à 40 %, voire plus en cas de mise en demeure restée sans réponse. Mieux vaut donc anticiper et ne pas attendre la dernière minute pour soumettre sa déclaration.

En résumé, un peu d’anticipation et de rigueur peuvent vous éviter bien des désagréments.

Besoin d’anticiper le montant de votre impôt ?

Pour connaître à l’avance ce que vous devrez payer ou non en 2025, le simulateur officiel d’impôts sur le revenu est déjà disponible sur le site des impôts. Cet outil vous permettra d’estimer le montant de votre impôts sur le revenus, avant même l’ouverture du service de déclaration.

Pour rappel, si votre salaire net mensuel en 2024 n’a pas dépassé 1615 euros, vous n’aurez rien à payer cette année.

En cas de crise ou de guerre, l’État peut-il prendre de l’argent sur votre compte bancaire ou épargne ?

Avec les incertitudes économiques et géopolitiques, de nombreux citoyens s’interrogent : en cas de crise majeure ou de guerre, l’État pourrait-il prélever de l’argent directement sur les comptes bancaires ou l’épargne des Français ? Cette inquiétude repose sur des précédents internationaux et des mesures exceptionnelles déjà prises par certains gouvernements. Qu’en est-il réellement en France ? Quels sont les mécanismes existants ?

Votre argent est protégée par le droit

En France, la propriété privée est un droit fondamental inscrit dans la Constitution et le Code civil. Cela signifie que l’argent déposé sur un compte bancaire ou placé dans des produits d’épargne vous appartient pleinement. L’État ne peut pas, en théorie, s’en emparer sans un cadre juridique strict et une décision politique validée par le Parlement.

Toutefois, en cas de crise grave, des mesures exceptionnelles peuvent être mises en place, modifiant temporairement l’accès aux fonds ou augmentant la pression fiscale sur l’épargne.

Les leviers indirects dont dispose l’État

Même si l’État ne peut pas saisir directement votre argent, il peut utiliser d’autres moyens pour mobiliser des ressources en période de crise :

1. Augmenter la fiscalité sur l’épargne et les revenus financiers

L’État peut décider de taxer davantage les produits d’épargne et les placements financiers afin de financer des besoins urgents. Parmi les leviers possibles :

  • Hausse des prélèvements sur les intérêts des livrets d’épargne (Livret A, LDDS…)
  • Augmentation de l’imposition sur les dividendes et les plus-values boursières
  • Création d’une taxe exceptionnelle sur les assurances-vie ou certains placements

Ces mesures, bien que politiquement sensibles, permettent de capter une partie des richesses sans s’emparer directement des comptes bancaires.

2. Restreindre temporairement l’accès à certains fonds

En cas de crise financière sévère, l’État peut décider de limiter temporairement les retraits sur certains produits d’épargne. C’est notamment le cas avec la loi Sapin 2, qui autorise la suspension des rachats d’assurance-vie si la stabilité du système financier est en danger. Une telle mesure viserait à éviter une panique bancaire et une déstabilisation du marché.

3. Encourager l’épargne patriotique ou obligatoire

Lors de périodes de crise ou de conflit, l’État peut proposer des emprunts nationaux ou des fonds d’épargne dédiés à la reconstruction ou à l’effort de guerre. Par exemple, en 1915 et 1945, la France a lancé des emprunts de guerre, incitant les citoyens à prêter volontairement leur argent à l’État en échange d’un remboursement futur avec intérêts.

Dans un scénario extrême, une épargne forcée pourrait être imposée, obligeant les ménages à placer une partie de leurs revenus ou de leur patrimoine dans des obligations d’État.

Quand l’État peut-il réellement prélever sur votre compte ?

Si l’État ne peut pas saisir arbitrairement votre épargne, il existe cependant des situations où des prélèvements directs sont possibles :

  • Recouvrement des impôts et amendes impayées : via une saisie administrative à tiers détenteur (SATD), le Trésor Public peut récupérer directement l’argent dû.
  • Saisie pour dettes sociales ou privées : en cas de dettes auprès de l’Urssaf ou après une décision judiciaire, des prélèvements peuvent être effectués sur votre compte.
  • Contributions exceptionnelles : en cas de crise majeure, l’État peut instaurer un impôt exceptionnel sur la fortune ou sur l’épargne au-delà d’un certain seuil, comme cela a été envisagé dans d’autres pays.

Qu’en est-il en cas de faillite bancaire ?

Un autre risque qui peut inquiéter les épargnants est la faillite d’une banque. En Europe, les dépôts sont garantis jusqu’à 100 000 euros par client et par établissement grâce au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR). Cependant, au-delà de ce montant, les déposants peuvent être mis à contribution pour absorber les pertes, selon les règles du « bail-in » instaurées après la crise de 2008.

Faut-il s’inquiéter ?

Si la saisie directe des comptes bancaires reste hautement improbable en France, des mesures fiscales et réglementaires peuvent affecter l’épargne en période de crise. Pour se prémunir, il est recommandé de diversifier ses placements, d’avoir un fonds d’urgence accessible et de suivre attentivement les évolutions économiques et politiques.

Dans tous les cas, une bonne gestion financière et une veille constante restent les meilleures protections face aux incertitudes.

Le RSA augmente en avril 2025 : voici combien vous allez toucher après la revalorisation

Dès le 1ᵉʳ avril 2025, le RSA (Revenu de Solidarité Active) versé par la CAF sera revalorisée de 1,8 %. Cette hausse permet d’adapter cette aide sociale au coût de la vie, en tenant compte de l’inflation. Le ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles a confirmé cette mise à jour à Capital, ce lundi 10 mars, ce qui permettra aux bénéficiaires du RSA de toucher un peu plus chaque mois.

Quels sont les nouveaux montants du RSA en 2025 ?

Avec la revalorisation de 1,8 %, le RSA augmente légèrement dès le 1ᵉʳ avril 2025. Voici les nouveaux montants en fonction de votre situation familiale :

Personne seule : 647,15 € (contre 635,71 € aujourd’hui)
Couple sans enfant ou parent isolé avec un enfant : 970,73 € (contre 953,57 €)
Couple avec deux enfants : 1 359,02 € (contre 1 334,99 €)

Il y a également du changement pour les familles monoparentales et les couples avec enfants :

Parent isolé avec deux enfants ou couple avec un enfant : 1 164,88 € (contre 1 144,28 €)
Parent isolé avec trois enfants : 1 423,73 € (contre 1 398,56 €)
Couple avec trois enfants : 1 617,88 € (contre 1 589,27 €)

Et pour le RSA majoré ? 

Le RSA majoré concerne les personnes isolées avec un ou plusieurs enfants à charge. Cette version du RSA, destinée aux parents célibataires en situation de précarité, suit également la revalorisation de 1,8 %.

Voici les nouveaux montants du RSA majoré en 2025 :
831,02 € pour une femme enceinte seule (contre 816,33 € aujourd’hui)
1 108,03 € pour une personne isolée avec un enfant (contre 1 088,44 € aujourd’hui)
A noter que, pour chaque enfant supplémentaire, le montant du RSA majoré augmentera de 277,01 € à partir du 1ᵉʳ avril 2025, contre 272,11 € actuellement.

Pourquoi cette augmentation ?

Cette hausse va permettre d’adapter le RSA à l’inflation pour préserver le pouvoir d’achat des bénéficiaires. Selon l’article L161-25 du Code de la Sécurité sociale, cette revalorisation est calculée à partir de la moyenne des prix à la consommation (hors tabac) sur les douze derniers mois publiés par l’Insee. Pour cette année, la hausse de 1,8 % a été estimée sur la base de l’inflation observée entre février 2024 et janvier 2025.

Impôts 2025 : si votre salaire n’a pas dépassé ce seuil en 2024, vous ne paierez rien cette année

Chaque année, le barème de l’impôt sur le revenu s’adapte à l’inflation. Ce jeudi 6 mars, MoneyVox a dévoilé ses calculs et révélé les seuils de recouvrement d’impôt pour 2025. Alors bonne nouvelle : si vos revenus 2024 sont restés sous un certain plafond, aucun impôt ne vous sera demandé en 2025. 

Qui ne paiera pas d’impôt sur le revenu en 2025 ?

Pour éviter que de petites augmentations de salaire ne vous fassent devenir imposable, les seuils d’imposition sont adaptés chaque année, en fonction de l’inflation. D’après les estimations publiées par MoneyVox, voici les plafonds à ne pas dépasser pour rester exonéré cette année :

  • 1 615 euros nets par mois pour une personne seule
  • 2 147 euros nets par mois pour un parent célibataire avec un enfant
  • 3 016 euros nets par mois pour un couple sans enfant
  • 3 548 euros nets par mois pour un couple avec un enfant
  • 4 080 euros nets par mois pour un couple avec deux enfants

Si vous êtes en dessous de ces montants, vous n’aurez donc rien à débourser en 2025. À noter que ces chiffres concernent aussi bien les actifs que les retraités.

Être imposable ne signifie pas forcément payer des impôts

Attention à ne pas confondre seuil de recouvrement et seuil de non-imposition : vous pouvez être considéré comme imposable mais ne rien avoir à payer. Tout simplement parce que l’administration fiscale ne réclame aucun règlement si le montant de votre impôt est inférieur à 61 euros. Cela signifie qu’une personne seule avec un salaire légèrement supérieur à 1 615 euros par mois peut être théoriquement imposable mais ne pas avoir à verser d’impôt grâce à cet abattement fiscal.

Si votre salaire net mensuel en 2024 reste en dessous des seuils mentionnés, vous pouvez souffler : vous ne paierez pas d’impôt sur le revenu en 2025. Pour les autres, il faudra attendre la publication officielle du barème par la Direction générale des finances publiques pour connaître précisément l’impact sur votre fiche d’imposition.

L’UE prépare sa riposte après la hausse des droits de douane américains sur les produits européens

Depuis ce mercredi 12 mars, les États-Unis appliquent de nouvelles taxes de 25 % sur l’acier et l’aluminium importés, une décision voulue par Donald Trump pour protéger l’industrie sidérurgique américaine de la concurrence internationale. L’Union européenne a immédiatement réagi en annonçant des mesures de rétorsion prévues dès le 1ᵉʳ avril.

Une taxe qui concerne l’Europe et bien d’autres pays

En prenant cette décision depuis la Maison Blanche ce mercredi matin, Trump souhaite protéger les producteurs américains d’acier et d’aluminium, en difficulté face à la concurrence, notamment en provenance d’Asie. Mais cette hausse des droits de douane ne cible pas qu’un seul pays : l’Union européenne, le Canada, la Chine, le Japon et l’Australie sont touchés. Au Canada, les réactions ne se sont pas fait attendre : certains magasins ont affiché des messages expliquant que les produits fabriqués aux États-Unis ne seraient plus disponibles.

De son côté, l’Europe ne compte pas rester les bras croisés face à cette décision américaine. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a réagi vivement, ce mercredi matin, en dénonçant « Les droits de douane sont des taxes. Elles sont mauvaises pour les affaires et encore pires pour les consommateurs. ». Par conséquent, elle a annoncé qu’elle appliquerait des droits de douane « forts mais proportionnés » pour riposter.

L’Europe contre-attaque dès le 1ᵉʳ avril

Dès le 1ᵉʳ avril, l’Union Européenne rétablira les taxes qui avaient été mises en place en 2018 et 2020, lorsque Donald Trump avait déjà instauré des taxes similaires sur les produits européens. À l’époque, des produits iconiques comme le bourbon ou les motos Harley-Davidson avaient été ciblés, touchant directement des industries américaines clés.

Mais cette fois, la nouvelle mesure américaine étant plus sévère qu’il y six ans, l’Europe veut aller plus loin. Une nouvelle vague de contre-mesures est en cours de préparation. Dès ce 12 mars, la Commission européenne a lancé une consultation avec les entreprises européennes afin de choisir rapidement quels produits américains seront visés pour que la réponse soit la plus efficace possible, sans trop impacter les consommateurs européens.

L’objectif est de faire en sorte que l’impact économique des nouvelles taxes américaines, qui est estimé à 28 milliards de dollars, soit compensé par une riposte de même ampleur. Ces nouvelles taxes européennes devraient être mises en place d’ici la mi-avril.

Un autre levier de négociation : le gaz américain

Au-delà des taxes, l’Union européenne pourrait aussi jouer la carte des négociations commerciales pour apaiser les tensions. Parmi les options évoquées, l’Union Européenne pourrait s’engager à acheter davantage de gaz naturel liquéfié américain pour compenser les tensions sur d’autres secteurs. L’enjeu est crucial pour l’Europe, qui dépend encore largement des importations de gaz et cherche des alternatives depuis la crise énergétique récente.

La DGFiP propose un nouveau simulateur pour estimer votre impôt 2024

La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a mis en ligne un simulateur permettant de calculer le montant de votre impôt sur le revenu. Cet outil gratuit et anonyme, disponible sur impots.gouv.fr, vous aide à anticiper votre fiscalité et à mieux comprendre votre situation fiscale avant la campagne de déclaration du printemps prochain. Voici comment l’utiliser et à quoi s’attendre. 

Un simulateur simple et accessible à tous

C’est une bonne nouvelle pour ceux qui veulent éviter les surprises au moment de leur déclaration d’impôts ! Ce simulateur gratuit et anonyme mit en place par la DGFIP est conçu pour aider les contribuables à estimer leur impôt. Il permet d’entrer vos informations et d’obtenir une estimation précise du montant à payer ainsi que de votre Revenu Fiscal de Référence (RFR). Pas besoin de créer un compte : tout se fait directement en ligne. Deux versions sont disponibles :

  • Le simulateur simplifié : cette version du simulateur classique est destiné aux contribuables qui déclarent uniquement des salaires, pensions ou revenus classiques, avec d’éventuels crédits d’impôt comme les frais de garde d’enfant ou les dons à des associations.
  • Le simulateur complet : cette deuxième version plus détaillée, prend en compte des situations plus complexes, incluant les revenus des professions libérales, des investissements locatifs, ou encore des déficits fiscaux.

Un barème revalorisé en 2025

Chaque année, les seuils d’imposition sont réajustés pour suivre l’inflation. Pour 2025, ils ont été relevés de 1,8 %. Concrètement, ça veut dire que vous ne paierez pas plus d’impôts juste parce que votre salaire a légèrement augmenté. Voici les nouveaux seuils à connaître pour cette année :

  • 0 % jusqu’à 11 497 €
  • 11 % entre 11 497 € et 29 315 €
  • 30 % entre 29 315 € et 83 823 €
  • 41 % entre 83 823 € et 180 294 €
  • 45 % au-delà de 180 294 €

Donc par exemple, si vous déclarez 20 000 €, vous n’êtes pas imposé sur les premiers 11 497 €, mais payez 11 % sur les 8 503 € restants.

Pourquoi utiliser ce simulateur ?

Ce simulateur est un compagnon essentiel qui va vous permettre d’anticiper votre fiscalité et ajuster votre budget en conséquence. Il vous permet de :

  • Estimer à l’avance votre impôt sur le revenu.
  • Comprendre l’impact des nouvelles tranches d’imposition.
  • Déterminer votre Revenu Fiscal de Référence (RFR), un indicateur essentiel pour l’accès à certaines aides (bourses étudiantes, exonération de taxe d’habitation…).
  • Adapter vos décisions fiscales : voir si un changement de situation familiale ou une nouvelle dépense déductible peut influencer le montant de votre impôt.

Où le trouver et comment l’utiliser ?

Le simulateur est accessible directement sur le site impots.gouv.fr. Pour l’utiliser :

  1. Rendez-vous sur la page d’accueil du site officiel des impôts.
  2. Cliquez sur l’onglet « Simulateur de l’impôt sur le revenu 2025 ».
  3. Choisissez la version simplifiée ou complète.
  4. Remplissez les informations demandées : revenus, charges, situation familiale…
  5. Validez et obtenez votre estimation.

Un outil précieux pour anticiper votre déclaration et éviter toute mauvaise surprise !

Le prix du Pass Navigo va continuer d’augmenter chaque année jusqu’en 2031

Des hausses prévues chaque année jusqu’en 2031

Si vous utilisez les transports en commun en Ile-de-France, préparez-vous à voir votre abonnement grimper, encore. La présidente de la région, Valérie Pécresse, a confirmé que le prix du Pass Navigo continuerait d’augmenter chaque année jusqu’en 2031. Actuellement fixé à 88,80 euros par mois, le tarif du Pass Navigo a déjà connu une hausse de 2,20 euros en 2025 par rapport à 2024. À ce rythme, l’abonnement mensuel pourrait coûter près de 15 euros de plus d’ici trois ans. Un coup dur pour les usagers, surtout que cette augmentation dépasse légèrement le taux d’inflation moyen estimé par l’INSEE (+2 %).

Pourquoi cette hausse des tarifs ?

Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un protocole signé avec l’État en 2023, visant à assurer le financement du Grand Paris Express (GPE), cet énorme projet de modernisation et d’extension du réseau francilien. Au programme, est prévu l’ajout de 330 km de nouvelles lignes de métro et 70 nouvelles gares pour améliorer la fluidité du réseau. L’investissement total est énorme : 800 millions d’euros en 2024, pour atteindre 2,7 milliards en 2031. Pour Valérie Pécresse, qui tente de se défendre et rassurer sur cette augmentation, elle affirme que cela reste mesurée par rapport aux coûts réels du transport. Elle rappelle que sans subventions, l’abonnement mensuel devrait coûter 274 euros aux usagers et que le financement du GPE ne repose pas uniquement sur les usagers eux-memes. En d’autres termes, le protocole signé avec l’État prévoit une augmentation des subventions versées par les entreprises et les collectivités locales. Concrètement, une partie des coûts sera amortie par une hausse de la contribution employeur, qui finance déjà la moitié du Pass Navigo.

« Les nouvelles tarifications ne peuvent pas uniquement se justifier par le coût du GPE qui ne correspond qu’à un tiers des besoins de financement du réseau », Céline Malaisé, la présidente de la Gauche communiste, écologiste et citoyenne au conseil régional d’Île-de-France

Certains élus de l’opposition estiment que ces nouvelles ressources ne suffiront pas au financement intégral du GPE. Céline Malaisé, qui s’est exprimé pour France 3 Ile-de-France, affirme que le protocole devra être revu dès 2027. Selon elle, les hausses de tarifs ne représente qu’un tiers des besoins financiers du réseau. Avec ces augmentations prévues chaque année, les usagers doivent donc s’attendre à un budget transport de plus en plus lourd.

5 films et séries inspirants pour booster sa carrière

Quand on débute dans la vie active ou que l’on cherche à monter en grade, il est essentiel de saisir les codes du monde du travail et d’apprendre à naviguer dans cet univers. Certains films et séries nous plongent au cœur de ces réalités et peuvent nous aider à faire preuve d’ambition et évoluer professionnellement. Voici cinq programmes à découvrir pour mieux comprendre le monde du travail et donner un coup de boost à sa carrière.

The Office : un regard humoristique sur le monde de l’entreprise

Créée par Greg Daniels, cette série culte nous plonge dans le quotidien d’un bureau ordinaire, avec ses dynamiques de travail, ses jeux de pouvoir et ses absurdités. The Office met l’accent sur les mécanismes internes d’une boite : les réalités de la hiérarchie, la gestion des équipes et l’ambition en entreprise. À travers les yeux des employés, la série éduque sur les codes à suivre dans un environnement professionnel. La série est disponible sur Netflix et Prime Video !

Working Girl : passer d’assistante à cadre

Working Girl est un vrai classique sur l’ambition et l’évolution en entreprise. Le film nous plonge dans le quotidien de Tess McGill, une assistante qui rêve de devenir cadre, mais qui doit se battre pour se faire une place dans un monde où les opportunités sont rares. Entre coups bas, persévérance et audace, ce film montre que gravir les échelons demande autant de talent que de stratégies. Vous pouvez le découvrir sur Disney+ et Amazon Prime !

The Internship : trouver sa place dans un environnement ultra-compétitif

The Internship narre l’histoire de deux quadragénaires en pleine reconversion (incarnés par Owen Wilson et Vince Vaughn), qui débarquent en stage chez Google face à une armée de jeunes diplômés ultra-compétitifs. Ils n’ont pas d’autres choix que de s’adapter rapidement et apprendre les codes du métier pour prouver leur valeur dans un environnement en constante évolution. Cette comédie illustre parfaitement les difficultés d’intégration en entreprise et rappelle que la persévérance et le savoir-être comptent autant que les diplômes. Le film est disponible sur Disney+ et Amazon Prime.

Girl Boss : oser entreprendre et bousculer les codes

Cette série raconte l’histoire vraie de Sophia Amoruso, une jeune femme passée de vendeuse de fripes à la fondatrice d’une marque de vêtements devenue un empire. Entre idées brillantes, échecs et stratégies de vente, Girl Boss est un classique qui décrit parfaitement les montagnes russes de l’entreprenariat. Un exemple parfait pour ceux qui veulent lancer leur projet et être averti de ce qui les attendra. La série est disponible sur Netflix !

TVF Pitchers : les coulisses de la création d’une start-up

Dans la meme idée que Girl Boss, TVF Pitchers suit quatre amis qui décident de lâcher d’abandonner le salariat pour lancer leur start-up. Entre levée de fonds, gestion d’équipe et compétition féroce, ils réalisent vite que l’entrepreneuriat est un parcours semé d’embûches. Cette série indienne, à la fois réaliste et pleine d’humour, plonge au cœur des défis que rencontrent tous ceux qui rêvent de monter leur propre boîte. Cette série est disponible sur Amazon Prime !

Ces films et séries ne se contentent pas de divertir, ils offrent aussi une vraie immersion dans le monde du travail, avec ses défis, ses opportunités et ses leçons à retenir. N’hésitez pas à les découvrir, que vous soyez en début de carrière, en quête d’évolution ou tenté par l’entrepreneuriat !

Vacances de Pâques : 5 conseils pour voyager sans se ruiner

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Voyager durant les vacances de Pâques peut représenter un budget conséquent, mais avec une planification judicieuse, il est possible de réaliser quelques économies et de ne pas craquer son budget. En 2025, le lundi de Pâques tombe le 21 avril et les vacances scolaires s’étalent du 5 avril au 5 mai selon les zones. C’est donc le moment idéal pour envisager des escapades printanières, à condition de ne pas se ruiner. Voici nos conseils. 

Choisir la destination la plus abordable 

Les vacances de Pâques sont une excellente occasion de visiter des destinations habituellement prisées en été, mais plus accessibles au printemps avant le début de la haute saison. Voici les six destinations européennes les moins chers pendant le week-end de Pâques, classés par le comparateur de vols Skyscanner :

  1. Manchester (Royaume-Uni) : 65€ aller-retour
  2. Wroclaw (Pologne) : 112€ aller-retour
  3. Milan (Italie) : 129€ aller-retour
  4. Dublin (Irlande) : 117€ aller-retour
  5. Budapest (Hongrie) : 165€ aller-retour
  6. Malaga (Espagne) : 180€ aller-retour

Ces tarifs compétitifs sont à titre indicatif et évoluent rapidement à l’approche des vacances. L’astuce est de choisir judicieusement le moment pour réserver au prix le plus bas.

Réserver à un moment stratégique 

Réservation d’hébergement : Pour trouver le meilleur rapport qualité/prix, il est conseillé d’utiliser des comparateurs d’hôtels comme Airbnb et Trivago. Le secret est de réserver le plus tôt possible. En comparant les offres bien à l’avance, vous pouvez souvent capturer des tarifs nettement plus bas que ceux proposés à l’approche de la date.

  • En train : Pour économiser sur les voyages en train, il est préférable de réserver environ deux mois avant votre départ. Cette anticipation peut réduire les coûts de 35 % en moyenne.
  • En avion : Réserver un vol le dimanche peut être plus économique, avec des économies pouvant atteindre 25 % sur les vols domestiques et 19 % sur les internationaux, comparativement aux réservations effectuées le vendredi ou le samedi. Les études indiquent que le meilleur moment pour réserver des vols pour les vacances de Pâques est environ six à sept semaines avant le départ, idéalement en février ou mars pour bénéficier des meilleurs tarifs. Envisagez également une réservation nocturne : les tarifs aériens tendent à baisser lorsque la plupart des gens dorment. Il est également judicieux de mettre en place des alertes de prix pour être informé des baisses tarifaires, permettant parfois d’économiser jusqu’à 50 euros sur un vol.

Comparer les offres de transports 

L’utilisation de comparateurs de voyage est essentielle pour optimiser vos dépenses. Des sites comme Kayak pour les vols, Trainline pour les trains, et Michelin pour les trajets en voiture sont recommandés pour trouver les options les plus économiques en fonction des coûts de carburant et des péages.

Faites attention aux taxes ajoutées, qui ont augmenté chez certaines compagnies suite à la nouvelle loi de finances de 2025. Par exemple, Transavia a déjà appliqué cette mesure. Cette hausse des taxes peut impacter le prix total des billets, il est donc essentiel de bien choisir sa compagnie aérienne pour éviter des frais supplémentaires inattendus.

Partir à une date stratégique

Pour optimiser les coûts de vos voyages pendant les vacances de Pâques, le choix du jour de départ est crucial. Selon Expedia, partir un vendredi pour les destinations internationales peut réduire le coût des billets d’avion de 20 % en moyenne, tandis que pour les vols domestiques, un départ le samedi permet souvent de bénéficier de réductions de 31 %. Ces économies sont dues à des variations de la demande selon les jours de la semaine, rendant certains moins coûteux pour les voyageurs.

Utiliser la méthode des enveloppes budgétaires

Cette méthode de gestion va vous permettre de diviser votre budget total en catégories spécifiques (transport, hébergement, repas, activités, extras) et de limiter vos dépenses à ce qui est alloué dans chaque enveloppe. Par exemple, pour un séjour de trois jours à Milan, voici comment vous pouvez envisager la répartition de votre budget :

  • Transport : 129€ pour les vols aller-retour
  • Hébergement : 270€ (90€ par nuit)
  • Repas : 90€ (30€ par jour)
  • Activités : 50€ (musées, escapades)
  • Extras : 30€ (souvenirs et petits extras

Il est donc tout à fait possible de s’offrir des vacances printanière sans se ruiner ! Tout est une question d’organisation dans vos choix de destinations, de transport et de dépenses.

Le gouvernement se dit favorable à davantage de transparence sur les finances publiques

Face à une dette qui s’envole et un déficit sous haute surveillance, l’exécutif veut reprendre la main sur les finances publiques. Pour cela, un plan d’action inédit a été présenté ce lundi 3 mars par le ministre de l’Economie et la ministre des Comptes publics, mêlant vigilance accrue, transparence et meilleure communication avec les citoyens. Voici ses conditions.

Un suivi budgétaire renforcé

Le 3 mars, Eric Lombard, ministre de l’Économie et Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics ont détaillé une nouvelle approche pour anticiper et mieux gérer les finances publiques. L’objectif ? Éviter les dérives budgétaires avant qu’il ne soit trop tard. Première mesure phare : la création d’un comité d’alerte, qui réunira des ministres, des parlementaires des commissions des finances et des affaires sociales, des représentants de la Sécurité sociale et le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici. Trois fois par an, ce comité analysera les comptes de l’État et identifiera d’éventuels écarts entre prévisions et réalité, pour ajuster les dépenses si nécessaire.

« Nous devons être plus transparents et plus réactifs, car nous n’avons rien à cacher », a déclaré la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin.

Le gouvernement mise également sur une ouverture des données budgétaires. Pour cela, des bases de données sur l’exécution du budget seront publiées en libre accès. L’objectif est d’offrir aux citoyens, aux médias et aux économistes un suivi en temps réel des finances publiques.

Autre initiative pour gagner la confiance des français : l’organisation d’un événement national intitulé « Notre Nation, nos finances ». Ce rendez-vous, sera une sorte de « congrès » qui servira à exposer des données précises sur l’état des finances publiques et à ouvrir une discussion avec les citoyens. L’idée est d’adopter des formats modernes, inspirés des réseaux sociaux comme Twitch ou TikTok, pour expliquer les choix budgétaires de l’État et répondre aux questions en direct.

Améliorer la prévision budgétaire

Enfin, l’exécutif veut affiner ses outils de prévision. Ces dernières années, les recettes fiscales et les dépenses des collectivités locales ont été mal anticipées, entraînant des écarts importants. Le gouvernement prévoit donc un audit sur les remboursements de crédits de TVA et une amélioration des méthodes de prévision pour éviter les ajustements de dernière minute. Ce plan marque une volonté affirmée de reprendre le contrôle des finances publiques à un moment où la France est plus que jamais dans la ligne de mire de l’Europe. Etant placée sous surveillance renforcée en raison d’une procédure pour déficit excessif, le gouvernement espère montrer qu’il prend la situation au sérieux et qu’il entame 2025 avec une vigilance financière accrue.