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Faire son shopping avec ChatGPT, c’est désormais possible

C’est la nouvelle tendance qui agite les réseaux sociaux : faire son shopping avec ChatGPT. Ce lundi 28 avril, OpenAI a annoncé l’ajout d’une fonctionnalité dédiée aux achats en ligne, permettant au chatbot de recommander des produits en fonction des demandes des utilisateurs, avec visuels, avis clients et liens d’achat directs. Une avancée qui confirme les ambitions d’OpenAI dans le domaine de la recherche personnalisée et qui renforce la concurrence avec Google.

Une expérience d’achat conversationnelle

Avec cette nouvelle fonctionnalité baptisée « shopping », ChatGPT franchit une étape supplémentaire dans sa diversification. Le principe est simple : l’utilisateur formule sa requête dans une conversation par exemple, « Peux-tu me recommander un aspirateur sans fil à moins de 50 euros avec de bons avis ? ». Le chatbot puise alors dans des métadonnées structurées issues de partenaires externes pour proposer une sélection de produits sous forme de vignettes illustrées. Chaque fiche comprend un descriptif, un comparatif de prix et une notation moyenne issue des avis d’utilisateurs et de sources spécialisées.

L’atout majeur selon OpenAI ? L’aspect conversationnel. « Au lieu de faire défiler des pages de résultats, vous pouvez simplement poser une question et obtenir une réponse directe », résume l’entreprise.

Une fonctionnalité accessible à tous

OpenAI a décidé de rendre cette nouveauté disponible à l’ensemble de ses utilisateurs, qu’ils soient en version gratuite, payante ou même non inscrits. Pour l’heure, la fonction shopping couvre quatre catégories principales : mode, beauté, maison et électronique. D’autres secteurs seront ajoutés dans les mois à venir, en fonction des retours d’usage.

Sans publicité, pour instaurer la confiance

Fait notable : OpenAI promet une expérience exempte de publicité. Contrairement à Google, qui monétise sa section « Shopping » via des placements sponsorisés, ChatGPT entend proposer des résultats neutres, non biaisés par des accords commerciaux. Les marques ne peuvent pas acheter leur position dans les résultats, et OpenAI assure ne percevoir aucune commission sur les achats réalisés via sa plateforme.

Une stratégie clairement positionnée comme un gage de transparence, censée renforcer la relation de confiance avec les utilisateurs et différencier ChatGPT de ses concurrents.

Un défi frontal à Google

Avec cette nouvelle offensive, ChatGPT confirme ses ambitions de concurrencer frontalement le moteur de recherche de Google. L’usage de l’outil progresse rapidement : au cours des six derniers mois, ChatGPT Search aurait attiré en moyenne 41,3 millions d’utilisateurs actifs mensuels dans l’Union européenne. Une dynamique particulièrement marquée chez les jeunes. Selon une étude iProspect intitulée Future of Search, 24 % des 16-24 ans ont diminué leur usage de Google, et 8 % utilisent désormais ChatGPT comme moteur de recherche principal.

Avec une recherche conversationnelle, des recommandations personnalisées, et l’absence de publicité, ChatGPT entend bien s’imposer comme la nouvelle porte d’entrée vers le e-commerce, et plus largement vers l’information en ligne.

Le bâtiment plonge encore un peu plus dans la crise au premier trimestre 2025

Deux ans après le début d’une crise sans précédent, le secteur du bâtiment continue de s’enfoncer. En 2024, 27 300 emplois salariés ont été supprimés selon la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB). Et les premiers chiffres de 2025 confirment la tendance : l’activité du secteur a reculé de 5 % au premier trimestre, selon les données publiées ce mercredi 30 avril par le syndicat patronal.

Huit trimestres consécutifs de baisse

« On n’est pas encore au point bas, et ce qui me trouble le plus, c’est l’emploi », alerte Jean-Christophe Repon, président de la CAPEB. Le secteur vient d’enregistrer son huitième trimestre consécutif de repli. Rien que sur le dernier trimestre de 2024, 6 000 postes ont été supprimés. Les maçons sont les plus touchés, avec une chute de 6,5 % de leur activité sur les trois premiers mois de l’année.

Même la rénovation, longtemps considérée comme un pilier stable de la filière, fléchit. L’entretien-amélioration (réparations, petits travaux, etc.) recule de 2 %, tandis que les opérations liées à la performance énergétique chutent de 1,5 % par rapport à début 2024. En cause : le recentrage de MaPrimeRénov’. Le budget de ce dispositif public d’aide à la rénovation énergétique est passé de 3 milliards d’euros en 2024 à 2 milliards en 2025. Les forfaits ont été abaissés, entraînant une baisse significative des chantiers engagés.

La construction neuve, elle, souffre toujours de la hausse des taux d’intérêt et de l’augmentation du coût des matériaux, freinant les investissements.

Une colère grandissante dans la profession

Face à cette crise prolongée, la grogne monte. « Il y a une période de gronde, car les artisans ne comprennent pas pourquoi ils ne sont pas considérés à leur juste valeur », s’insurge Jean-Christophe Repon. Le président de la CAPEB reproche au gouvernement un manque d’action et des réponses insuffisantes face à l’ampleur de la crise.

En pleine négociation du budget 2025, le secteur attend des mesures fortes, notamment sur le plan financier. Mais le président de la CAPEB se montre pessimiste : « Je m’attends à être sûrement un peu déçu ». Il va jusqu’à dénoncer une situation de « non-assistance à artisan en danger », regrettant que l’exécutif ne semble pas mesurer la gravité de la situation.

France Travail veut intensifier ses contrôles : 1,5 million de demandeurs d’emploi ciblés d’ici 2027

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Jeudi 24 avril, France Travail a publié son bilan annuel des contrôles des demandeurs d’emplois en 2024. Comme les précédents, ce dernier livre le constat suivants : les demandeurs d’emploi sont de plus en plus surveillés, pour une minorité d’inscriptions radiées. France Travail affiche donc un nouvel objectif : 1,5 millions de vérifications d’ici 2027. 

France Travail mise sur les contrôles pour relancer la recherche d’emploi

Face à une explosion des arrêts maladie et une hausse des dépenses liées au chômage, France Travail (ex-Pôle emploi) durcit le ton. Selon son dernier bilan, 55 % des demandeurs d’emploi contrôlés respectent leurs obligations de recherche, mais 17 % des vérifications débouchent sur une radiation, entraînant la suppression de l’allocation. Pour inverser la tendance, l’organisme veut frapper fort : doubler le nombre de contrôles d’ici 2027, avec un objectif de 1,5 million de vérifications annuelles, dès juin 2025. En 2024, le chiffre était déjà passé de 516 000 à 616 000.

Renforts humains pour éviter le décrochage

Cette stratégie s’accompagne d’un renforcement des effectifs. Actuellement, 600 contrôleurs sont en poste ; ils seront 853 en juin, avec un objectif de 900 d’ici fin 2025. L’ambition : détecter plus rapidement les situations à risque et mieux accompagner les demandeurs d’emploi fragilisés, notamment ceux en proie au découragement.

Un tiers des chômeurs interrogés dans le baromètre Unédic 2024 disent subir des critiques récurrentes, souvent accusés à tort de paresse. Beaucoup évoquent aussi une perte de contrôle sur leur vie professionnelle, conséquence directe de leur mise à l’écart du marché du travail.

Une mesure qui divise

Mais cette politique ne fait pas l’unanimité. Les syndicats dénoncent une pression croissante sur les agents, dans un contexte marqué par l’arrivée massive de bénéficiaires du RSA au sein de France Travail — plus de deux millions de nouveaux inscrits, sans moyens humains jugés suffisants.

Autre sujet de tension : le recours croissant à l’intelligence artificielle dans les procédures de contrôle. Les syndicats y voient une déshumanisation des démarches, qui ferait passer les impératifs économiques avant les droits des demandeurs d’emploi.

Malgré ces critiques, France Travail assume pleinement sa stratégie et reste déterminé à atteindre ses objectifs d’ici 2027.

Déficit public : le FMI alerte sur la trajectoire budgétaire de la France

Dans un rapport publié mercredi 23 avril, le Fonds monétaire international (FMI) tire la sonnette d’alarme : selon ses projections, le déficit public français pourrait atteindre 6 % du PIB en 2029, et 6,1 % en 2030. Des estimations bien éloignées des objectifs fixés par le gouvernement, qui table sur un retour sous les 3 % d’ici 2029.

Une situation jugée préoccupante

Cette mise en garde repose sur l’analyse du budget 2025 et de la loi de programmation des finances publiques 2023-2027. Pour le FMI, la trajectoire actuelle est « préoccupante », notamment en raison du ralentissement économique. La croissance pour 2025 a été revue à la baisse, à 0,6 % contre 0,8 % précédemment. En cause : le climat d’incertitude généré par la guerre commerciale relancée début avril par Donald Trump, qui impose des droits de douane massifs sur les importations européennes, frappant de plein fouet la zone euro.

Un plan d’économies de 40 milliards d’euros

Pour tenter de redresser la barre, le gouvernement prévoit 40 milliards d’euros d’économies dès 2025. L’effort sera partagé entre l’État, les collectivités territoriales et la Sécurité sociale, sans hausse d’impôts pour les ménages ni les entreprises. Parmi les pistes évoquées figure la réduction de certaines niches fiscales. La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a estimé qu’une suppression de 10 % de ces dispositifs pourrait rapporter 8,5 milliards d’euros.

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé que les détails de ces mesures seront précisés d’ici la mi-juillet. Mais le FMI reste prudent. « Le gouvernement français a présenté des propositions qui vont dans la bonne direction, mais nous attendons davantage de clarté sur les mesures concrètes », a souligné Vitor Gaspar, directeur des affaires budgétaires au FMI.

En résumé, malgré les annonces du gouvernement, l’institution internationale demeure sceptique sur la capacité de la France à maîtriser durablement son déficit.

La réforme du RSA fausse les chiffres du chômage, mais la tendance reste à la hausse

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Les derniers chiffres publiés ce lundi 28 avril par le ministère du Travail indiquent une nette hausse du chômage au premier trimestre 2025. Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A (sans aucune activité) est passé de 3,1 à 3,4 millions, soit une augmentation de 273 000 personnes. Le taux de chômage grimpe ainsi à 8,7 %. Une progression spectaculaire, en apparence, qui s’explique en grande partie par la récente réforme du RSA.

La réforme du RSA gonfle artificiellement les statistiques

Entrée en vigueur le 1er janvier 2025, la réforme du RSA prévoit l’enregistrement automatique à France Travail de l’ensemble des bénéficiaires de l’allocation, ainsi que de leurs conjoints ou partenaires. Pour les accueillir, deux nouvelles catégories d’inscrits, F et G, ont été créées. Mais tant que les allocataires concernés n’ont pas encore signé leur contrat d’engagement — une étape préalable au basculement dans ces nouvelles catégories — ils sont temporairement comptabilisés en catégorie A, ce qui fausse les chiffres.

Une hausse plus modérée hors effet de réforme

En excluant l’effet de la réforme du RSA, la hausse réelle du chômage est bien plus contenue : +0,8 %, soit environ 25 000 inscrits supplémentaires. Cette progression s’explique par le contexte économique difficile. Avec des taux d’intérêt élevés et une consommation en berne, les entreprises freinent leurs recrutements. Plusieurs secteurs, notamment l’industrie, commencent à souffrir. Le 23 avril, le groupe ArcelorMittal a ainsi annoncé la suppression de 600 postes pour faire face à la crise du marché de l’acier, marqué par une baisse de la demande de 20 % en cinq ans.

Des perspectives inquiétantes

L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) ne cache pas son pessimisme. Il prévoit la destruction de 200 000 emplois entre 2025 et 2026, et une hausse du nombre de chômeurs de 400 000 personnes sur cette période. Le taux de chômage, actuellement à 8,7 %, pourrait redescendre à 7,9 % fin 2025, avant de remonter à 8,3 % fin 2026.

Selon l’OFCE, le budget 2025, centré sur la réduction du déficit public, ralentit la croissance. Or, avec une hausse du nombre de chômeurs, les dépenses d’indemnisation explosent, tandis que les recettes fiscales stagnent.

La BCE baisse son taux directeur pour contrer la guerre commerciale

Pour tenter de contrer Donald Trump, en pleine guerre commerciale avec le reste du monde depuis le début du mois d’avril, la Banque centrale européenne a décidé d’abaisser à nouveau son taux directeur de 25 points ce jeudi 17 avril. De base à 2,25 %, avec ce nouveau taux directeur, la BCE espère stimuler la croissance de la zone euro.

La BCE joue la carte de l’assouplissement

Depuis juin 2024, la Banque centrale européenne (BCE) a déjà abaissé ses taux à sept reprises pour soutenir l’économie européenne, durement touchée par les conséquences de la guerre en Ukraine, notamment sur les prix de l’énergie. En ce début d’année 2025, la situation ne s’arrange pas : l’offensive commerciale menée par Washington pousse à de nouvelles mesures d’urgence. C’est ainsi que la BCE a réduit son taux directeur de 25 points de base, à 2,25 %, dans l’espoir de renforcer un système économique de plus en plus sous pression.

Cette décision intervient alors que Donald Trump a imposé, depuis le 2 avril, des droits de douane de 25 % sur les importations européennes, frappant durement certains secteurs clés, notamment l’automobile. Même si ces taxes ont été suspendues temporairement pour 90 jours, la BCE reste en état d’alerte.

Face à une économie européenne sous pression

Malgré une inflation en net recul – tombée à 2,2 % en mars 2025 – la croissance demeure fragile. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, l’a reconnu lors de sa prise de parole à Francfort le 17 avril : « Nous devons être prêts à faire face à l’imprévisible ». Quelques jours plus tôt, à Varsovie, lors d’une réunion avec les ministres des Finances de la zone euro, elle s’était également dite vigilante et a assuré que la BCE était « prête à intervenir si nécessaire ».

Ce ton mesuré traduit une réelle inquiétude face à une situation internationale instable. Christine Lagarde évoque un risque de perte de confiance chez les ménages et les entreprises, ainsi qu’un possible durcissement des conditions de financement. La BCE s’engage donc à suivre attentivement les données économiques et à décider, « réunion par réunion », de l’évolution de sa politique monétaire.

La ministre des Comptes publics alerte sur la hausse des arrêts maladie

Ce mercredi 16 avril, Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, a tiré la sonnette d’alarme face à une situation préoccupante : les arrêts maladie ont bondi de 25 % depuis la crise du Covid. Une explosion qui représente désormais plus de 10 milliards d’euros par an, pesant lourdement sur les finances publiques. Le gouvernement entend reprendre le contrôle de cette dépense en ciblant notamment les fraudes, encore trop nombreuses.

Une hausse marquée chez les jeunes cadres et les seniors

La flambée des arrêts maladie concerne particulièrement deux catégories : les jeunes cadres et les seniors. Selon les chiffres du ministère de la Santé, les dépenses liées aux arrêts sont passées de 6 à 10,2 milliards d’euros entre 2010 et 2025. Le phénomène interpelle particulièrement dans le milieu des jeunes actifs. Tura Milo, médecin généraliste à Paris, témoigne : « Si je ne lui donne pas l’arrêt de travail, soit il va faire vraiment un syndrome dépressif sévère, voire s’écrouler. »

Cette tendance traduit un malaise grandissant, notamment chez la génération Z. Le Mind Health Report 2024 d’AXA révèle que 75 % des jeunes actifs se sentent psychologiquement épuisés. Le nombre d’arrêts pour épuisement professionnel ne cesse d’augmenter dans cette tranche d’âge.

Les seniors (60 ans et plus) sont également très concernés. Le Comité d’alerte sur les dépenses d’Assurance maladie souligne que ce sont les jeunes cadres et les plus âgés qui cumulent le plus grand nombre de jours d’arrêt. Une dynamique qui s’explique aussi par le maintien croissant en emploi des plus de 55 ans : la DREES indique que le taux d’activité des 55-64 ans est passé de 43,6 % en 2010 à 61,7 % en 2023.

Des fraudes facilitées par le numérique

Le gouvernement veut aussi s’attaquer à un autre fléau : la fraude aux arrêts maladie. Aujourd’hui, en quelques clics, il est possible d’obtenir un arrêt de travail frauduleux, signé par un médecin dont l’identité a été usurpée. Cette pratique, facilitée par les outils numériques et les IA, s’est largement répandue.

Grâce à un dispositif de contrôle renforcé, la France a détecté 30 millions d’euros de fraudes en 2024. Et pour aller plus loin, un nouveau système numérique sécurisé sera mis en place dès juin. Ce logiciel, réservé aux médecins, intégrera un QR code infalsifiable, censé empêcher toute reproduction ou falsification du document.

Michel-Édouard Leclerc alerte sur la guerre commerciale initiée par Trump

Au micro de RMC et BFMTV, ce mardi 8 avril 2025, Michel-Édouard Leclerc a exprimé une vive inquiétude face aux droits de douane imposés par le président américain. En pleine guerre commerciale mondiale, le patron du groupe Leclerc estime que la reconstruction du commerce international prendra « plus de 10 ans ». Un avertissement qui laisse peu de place à l’optimisme pour les consommateurs français.

Une flambée des prix redoutée dans la grande distribution

La taxation à hauteur de 20 % décidée par les États-Unis à l’encontre de l’Union européenne pourrait avoir des conséquences directes sur les prix en rayon. Même si cette mesure est temporairement suspendue pour 90 jours, l’Europe a déjà enclenché sa riposte en imposant de nouvelles taxes sur certains produits américains, comme le soja, les motos ou le maquillage. Selon Michel-Édouard Leclerc, cette situation entraînera une hausse généralisée des prix, quelle que soit l’enseigne. Pour son groupe, fortement dépendant de certains produits importés comme les sodas américains, l’impact sera inévitable. Il soutient toutefois cette stratégie défensive, qu’il juge nécessaire pour que la France et l’Europe puissent se protéger sur la scène économique mondiale.

Une crise commerciale aux répercussions profondes

Selon le dirigeant de Leclerc, cette guerre économique pourrait durer une décennie, tant les conséquences sont lourdes et systémiques. Il ne s’agit pas, selon lui, d’une simple tension commerciale mais d’un basculement profond, marqué par ce qu’il considère comme « une haine envers l’Europe ». En qualifiant l’attitude de Donald Trump de « brutal power », il décrit un président qui « renverse la table » et désorganise un équilibre économique déjà fragilisé.

Refus du boycott, foi dans les normes européennes

Malgré son inquiétude, Michel-Édouard Leclerc ne prône pas le boycott des produits américains. Il préfère miser sur l’application ferme des normes européennes, en particulier envers les géants du numérique et les flux financiers. Pour lui, la solution viendra de la régulation et de l’imposition de règles équitables à l’échelle mondiale.

Un appel à l’unité et à la résilience

Malgré la gravité de la situation, le patron du géant de la distribution veut rester confiant. Il appelle à l’unité, tant au niveau européen qu’au sein de la population française, face à un Trump « seul contre le reste du monde ». Il mise sur la qualité reconnue des produits français à l’international et sur la capacité d’adaptation des entreprises et des consommateurs. À ses yeux, cette crise pourrait devenir un levier pour renforcer la compétitivité des entreprises locales et repositionner leur rôle sur le marché européen.

Déclaration de revenus 2024 : les erreurs à éviter pour ne pas payer trop d’impôts

Depuis ce jeudi 10 avril, les contribuables français ont commencé à remplir leur déclaration de revenus pour l’année 2024. Un exercice souvent perçu comme complexe, malgré les efforts de simplification mis en place par l’administration fiscale, notamment avec le dispositif de pré-remplissage automatique. Pourtant, certaines erreurs courantes peuvent entraîner un redressement ou un impôt injustement élevé. Voici les principaux points de vigilance à avoir en tête.

Faire confiance aveuglément au pré-remplissage

L’un des pièges les plus fréquents consiste à faire une confiance aveugle au pré-remplissage automatique. Les informations fournies par l’administration doivent systématiquement être vérifiées. Comme le rappelle François-Xavier Soeur, gestionnaire en patrimoine, « on se dit toujours que c’est pré-rempli, donc c’est bon… Grosse erreur ». Des incohérences peuvent subsister, notamment en cas de changement d’employeur ou d’activité au cours de l’année.

Oublier de déclarer un changement de situation personnelle

Il est également crucial de signaler tout changement de situation personnelle : mariage, divorce, naissance ou décès. Ces événements peuvent modifier le nombre de parts fiscales et ouvrir droit à certains avantages. Les premières pages de la déclaration, souvent survolées, sont justement celles qui permettent d’actualiser ces données. Une inattention à ce niveau peut conduire à une erreur de calcul défavorable.

Oublier de déclarer les revenus d’un enfant rattaché au foyer

Autre source fréquente d’erreur : la déclaration des revenus des enfants rattachés au foyer fiscal. Si un enfant a perçu des revenus en 2024, ceux-ci doivent être déclarés s’ils dépassent 5 318 euros. Pour les stagiaires et les apprentis, les revenus sont exonérés dans la limite du SMIC annuel (soit 21 273 euros). Seuls les montants excédant ce seuil doivent figurer sur la déclaration.

Ne pas vérifier la case 2CK liée aux revenus de placements

La case 2CK, liée aux revenus de placements, mérite une attention particulière. Elle concerne les prélèvements déjà effectués à la source sur les intérêts et dividendes. Si elle est vide alors que des prélèvements ont été opérés, l’administration considérera qu’aucun impôt n’a été payé sur ces sommes, ce qui entraînera une double imposition. Une simple vérification suffit souvent à éviter cette erreur.

Oublier la case « T » pour les parents isolés

Les parents isolés ont droit à une demi-part fiscale supplémentaire, à condition de cocher la case « T » sur leur déclaration. Ceux qui ont élevé seuls leurs enfants pendant au moins cinq ans, même si ces derniers ne sont plus rattachés, peuvent bénéficier de cette majoration via la case « L ». Oublier de les cocher revient à renoncer à un avantage non négligeable.

Ne pas choisir l’option du barème progressif sur les revenus financiers

Autre option trop souvent négligée : le choix entre l’imposition forfaitaire de 30 % sur les revenus financiers et le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Si les revenus de placements sont inférieurs à 29 300 euros, le barème progressif peut se révéler plus avantageux. Dans ce cas, il faut penser à cocher la case 2OP pour faire ce choix explicite.

Passer à côté des exonérations et réductions possibles

Enfin, les contribuables omettent fréquemment de déclarer les cotisations versées à certains régimes de retraite, ou les dons ouvrant droit à réduction. Ces sommes sont pourtant déductibles du revenu imposable ou génératrices de crédits d’impôt. Les oublier revient à renoncer à une fiscalité plus favorable.

Précision, attention et rigueur : les meilleurs alliés du contribuable

Vérifier attentivement chaque rubrique, signaler tout changement et connaître ses droits permettent d’optimiser sa déclaration et d’éviter des frais injustifiés. La rigueur et la précision restent les meilleurs alliés du contribuable.

Déclaration des revenus : le taux individualisé s’impose aux couples dès septembre 2025

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La campagne de déclaration des revenus 2024 a été lancée ce jeudi 10 avril. Cette année marque un tournant important dans le calcul de l’impôt sur le revenu pour les couples mariés ou pacsés, avec l’entrée en vigueur automatique du taux individualisé de prélèvement à la source à compter du 1er septembre 2025.

Un changement révolutionnaire

Jusqu’à présent, le taux appliqué aux foyers était calculé sur la base des revenus globaux du ménage, sans distinction entre les revenus personnels et les revenus communs. Ce fonctionnement pouvait pénaliser le conjoint percevant les revenus les plus faibles, dont le salaire net était réduit de manière disproportionnée, car soumis au même taux que celui du conjoint mieux rémunéré. Cette inégalité touchait notamment les femmes, dont les revenus dans le secteur privé restent en moyenne 24 % inférieurs à ceux des hommes, selon les données de l’Insee.

Une volonté de réduire les inégalités

La réforme fiscale entend corriger cette disparité en instaurant par défaut un taux individualisé pour chaque conjoint. À partir du mois de septembre 2025, chaque membre du couple sera imposé selon ses revenus propres, tandis que les revenus communs continueront d’être soumis au taux global du foyer fiscal. Cette mesure vise à mieux répartir la charge fiscale au sein du couple et à limiter les effets d’injustice dans le traitement des salaires.

Une mesure déjà adoptée par certains couples

Jusqu’à présent, les contribuables pouvaient déjà opter pour un taux individualisé, mais cette démarche devait être effectuée volontairement en ligne. À compter de la rentrée, cette option deviendra la norme et s’appliquera automatiquement, sans action requise de la part des usagers. Pour celles et ceux qui souhaitent conserver un taux commun, une demande spécifique devra être formulée auprès de l’administration fiscale.

La réforme marque une étape importante vers une fiscalité plus équitable, en tenant compte de la diversité des situations économiques au sein des ménages. Elle entend offrir une meilleure transparence dans le calcul de l’impôt et soutenir l’autonomie financière de chacun des conjoints.