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Loyers impayés : ils peuvent désormais être prélevés directement sur les salaires du locataire

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Depuis le 1er juillet 2025, les propriétaires peuvent récupérer plus facilement les loyers impayés grâce à une nouvelle procédure de saisie des rémunérations. Désormais, un bailleur muni d’un titre exécutoire peut s’adresser directement à un commissaire de justice pour engager une saisie sur le salaire de son locataire, sans passer par les étapes judiciaires qui rendaient jusqu’ici la procédure longue et complexe. Cette réforme supprime l’autorisation préalable du juge et l’intervention du greffe du tribunal judiciaire, permettant ainsi un recouvrement plus rapide et plus efficace.

Une procédure en plusieurs étapes

Pour engager cette démarche, le propriétaire doit avant tout disposer d’un titre exécutoire, comme un jugement ou une injonction de payer devenue définitive. Ensuite, le commissaire de justice adresse au locataire un commandement de payer, lui laissant un délai d’un mois pour régler sa dette, trouver un accord ou contester la saisie. Si aucune solution n’est trouvée dans ce délai, le bailleur dispose de trois mois pour confirmer sa volonté de poursuivre la procédure. Le commissaire de justice dresse alors un procès-verbal de saisie qu’il transmet à l’employeur du locataire, en main propre ou par voie dématérialisée si ce dernier a donné son accord. Ce document doit être inscrit sur le registre numérique des saisies des rémunérations dès sa signification ou le premier jour ouvrable suivant, faute de quoi il n’est pas valide.

Un rôle central confié aux commissaires de justice

La réforme confie désormais la gestion des fonds saisis aux commissaires de justice, qui remplacent le greffe du tribunal dans cette mission. C’est donc eux qui perçoivent les retenues effectuées par l’employeur et qui les reversent au propriétaire bailleur. Les frais de justice engendrés par cette procédure restent à la charge du locataire débiteur.

Des dispositions transitoires pour les procédures en cours

Les procédures entamées avant le 1er juillet 2025 sont elles aussi concernées par cette réforme. Les versements effectués aux greffes des tribunaux cessent automatiquement et tout paiement postérieur à cette date est rejeté. Les sommes déjà versées avant le 30 juin 2025 seront réparties entre les créanciers par les services des saisies des rémunérations des tribunaux d’ici le 1er octobre 2025. Si un commissaire de justice suivait déjà le dossier, il continue de le gérer. Dans le cas contraire, la chambre régionale des commissaires de justice désigne un professionnel compétent. La fin de la saisie intervient lorsque la dette est intégralement remboursée, sur décision du juge ou accord entre toutes les parties.

Des recours toujours possibles pour les locataires

Malgré cette simplification, les droits des locataires sont maintenus. Ils disposent toujours d’un mois pour contester le commandement de payer, ce qui suspend la procédure jusqu’à la décision du juge. Au-delà de ce délai, ils peuvent saisir le juge de l’exécution à tout moment pour vérifier le respect des règles encadrant la saisie, sans que cela ne bloque le processus en cours. Lorsque la dette atteint 10 000 euros ou plus, l’assistance d’un avocat devient obligatoire. Enfin, le juge peut être sollicité si la mesure apparaît abusive ou disproportionnée.

Un barème inchangé pour les saisies

La réforme n’a pas modifié le barème déterminant la part saisissable des salaires. Les retenues opérées tiennent toujours compte des revenus du débiteur et du nombre de personnes à sa charge. Il reste également obligatoire de lui laisser à disposition le solde bancaire insaisissable, équivalent au montant forfaitaire mensuel du RSA pour une personne seule, fixé à 646,52 euros depuis le 1er avril 2025.

Qu’est-ce que le shimming, cette nouvelle escroquerie bancaire presque indétectable

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Une nouvelle menace inquiète les experts de la cybersécurité : le shimming. Cette technique vise directement la puce électronique des cartes bancaires et permet à des escrocs de vider un compte sans que la victime ne s’en aperçoive immédiatement. Contrairement au skimming, qui copiait la bande magnétique, le shimming exploite un dispositif plus sophistiqué et difficile à détecter.

Comment fonctionne le shimming ?

Le shimming repose sur un minuscule appareil électronique appelé shimmer. Les fraudeurs l’insèrent discrètement à l’intérieur des lecteurs de cartes, qu’il s’agisse de distributeurs automatiques de billets, de terminaux de paiement ou de pompes à essence. Ce petit dispositif intercepte les échanges entre la puce de la carte et le terminal, et enregistre des données sensibles comme les informations de la carte ou le code confidentiel. La victime, elle, réalise sa transaction sans se douter de rien, puisque le shimmer n’empêche pas le bon déroulement de l’opération.

Une technique déjà repérée en France

Cette arnaque n’est pas seulement une hypothèse théorique. En juin dernier, plusieurs malfaiteurs ont réussi à voler des sommes importantes après avoir installé des shimmers sur les terminaux d’une station-service à Vitry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne. Une fois les données récupérées, les escrocs peuvent créer des copies de cartes ou effectuer des transactions à distance, souvent depuis l’étranger, afin d’éviter d’être repérés trop rapidement.

Peut-on se protéger du shimming ?

La principale difficulté du shimming est qu’il est pratiquement impossible à détecter à l’œil nu. Les spécialistes conseillent donc de consulter régulièrement ses relevés bancaires et de signaler immédiatement tout mouvement suspect à sa banque. En cas de fraude avérée, la loi prévoit que les victimes doivent être remboursées si elles réagissent sans délai.

Pour réduire les risques, certains consommateurs choisissent de limiter l’usage de leur carte bancaire et préfèrent les paiements en espèces ou le paiement sans contact, lorsqu’il est proposé. D’autres optent pour des cartes prépayées ou laissent sur leur compte courant uniquement le strict nécessaire, afin de limiter les pertes en cas de fraude. Cependant, désactiver le paiement sans contact ne protège pas du shimming, puisque cette escroquerie cible directement la puce de la carte.

Une menace encore marginale

Malgré l’inquiétude qu’elle suscite, la fraude au shimming reste, pour le moment, moins répandue que d’autres escroqueries bancaires comme le phishing ou les fraudes liées aux paiements en ligne. Il n’en demeure pas moins essentiel de rester vigilant. Les criminels perfectionnent sans cesse leurs techniques, exploitant chaque nouvelle technologie pour contourner les dispositifs de sécurité. Surveiller ses comptes et adopter des réflexes de prudence reste aujourd’hui la meilleure défense contre le risque de voir ses économies disparaître à son insu.

Ce qui change pour les Français à partir du 1er juin 2025 : transports, emploi, énergie…

Comme chaque début de mois, plusieurs nouveautés entrent en vigueur et peuvent impacter le quotidien des ménages français. Tour d’horizon des principales mesures à retenir pour ce mois de juin 2025.

Énergie : nouvelle baisse significative du prix du gaz

Bonne nouvelle pour les foyers utilisant le gaz : les tarifs poursuivent leur recul. Après une baisse de 6,4 % en mai, les prix diminuent à nouveau de 5,3 % au 1er juin, selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Cette nouvelle baisse représente une économie annuelle d’environ 140 euros pour les ménages concernés, notamment ceux qui utilisent le gaz pour le chauffage ou la cuisson.

Transports : sanctions alourdies pour les fraudeurs

La RATP durcit sa politique anti-fraude. À compter du 2 juin, l’amende forfaitaire pour non-paiement, en cas de règlement immédiat, passe de 50 à 70 euros. En cas de paiement différé, la note grimpe à 120 euros sous 90 jours, puis à 180 euros au-delà.

Autre changement : l’amende pour non-validation d’un abonnement dans les bus et tramways augmente également, passant de 5 à 15 euros.

Emploi : des contrôles plus souples pour les demandeurs

France Travail modifie ses pratiques dans le cadre de la loi pour le plein emploi. Dès le 1er juin, un demandeur d’emploi qui manque un rendez-vous avec son conseiller ne sera plus automatiquement sanctionné. Le conseiller évaluera désormais « le comportement général du demandeur » avant toute décision, indique l’établissement public.

Jean-Pierre Tabeur, directeur des Services aux demandeurs d’emploi, justifie ce changement : « Sanctionner quelqu’un uniquement parce qu’il manque un rendez-vous pouvait pénaliser des personnes très investies dans leur réinsertion. »

Fiscalité : nouvelles mentions sur les bulletins de salaire

Les fiches de paie évoluent à partir de juin avec l’apparition d’une nouvelle ligne : le « montant net social ». Cet indicateur a pour but de simplifier le calcul des aides sociales comme la prime d’activité ou le RSA. Attention : ce montant diffère du salaire net perçu.

Par ailleurs, la ligne « accidents du travail / maladie professionnelle » est également ajustée pour mieux refléter les cotisations versées par l’employeur à l’Urssaf.

Télévision : remaniement des chaînes sur la TNT

La télévision numérique terrestre (TNT) change sa grille à partir du 6 juin. La chaîne C8 cède sa place à La Chaîne parlementaire sur le canal 8, tandis que NRJ 12 est remplacée par Gulli sur le canal 12. Une nouvelle venue fait aussi son apparition : T18, chaîne lancée par le milliardaire Daniel Kretinsky, occupera désormais le canal 18.

Tabac : hausse du prix de plusieurs paquets

Dans le cadre de la lutte contre le tabagisme, le gouvernement augmente une nouvelle fois (pour la troisième fois cette année), le prix de certaines marques de cigarettes.

Les paquets Marlboro Red Collection, Gold Collection, Marlboro Fresh, ainsi que les Philip Morris Kings Collection verront leur prix passer de 10,40 € à 10,95 €. La liste complète des références concernées est disponible sur le site de la Direction générale des douanes.

Et cette tendance devrait se poursuivre : le Sénat envisage un prix de 25 euros par paquet d’ici 2040.

Orientation : premières réponses sur Parcoursup et Mon Master

Juin marque une étape décisive pour des milliers de lycéens et d’étudiants. La phase principale d’admission sur Parcoursup débute le 2 juin et se poursuivra jusqu’au 10 juillet.

Concernant la plateforme Mon Master, les candidatures « classiques » ont été étudiées entre le 31 mars et le 1er juin. Les candidats, qu’ils soient lycéens, étudiants ou en réorientation, doivent désormais accepter ou refuser les propositions reçues, au fil de leur publication.

L’événement « Femmes qui comptent » revient pour sa seconde édition le 19 juin prochain à Lille !

Après un succès retentissant en 2024 à Marseille, l’événement “Femmes qui comptent” revient cette année à Lille pour une édition inédite dédiée à l’entrepreneuriat et à l’éducation financière des femmes, , le 19 juin prochain.

Organisé par AGIPI, ce rendez-vous exceptionnel se tiendra à EuraTechnologies, lieu emblématique de l’innovation lilloise. L’objectif ? Offrir un espace d’échanges et de réflexion autour de l’indépendance économique des femmes, avec des échanges inspirants et des rencontres avec des entrepreneures et personnalités engagées.

Au programme : masterclasses et rencontres enrichissantes

Le programme débutera dès 15H30 avec une série de masterclasses pensées pour répondre aux problématiques financières rencontrées par les femmes tout au long de leur parcours personnel et professionnel. Quatre grandes thématiques seront abordées :

  • Adapter sa stratégie financière selon son âge et ses objectifs de vie

  • Investir dans une société durable : comprendre la finance responsable

  • Décomplexer son rapport à la réussite : oser l’ambition au féminin

  • Créer de la valeur grâce aux réseaux sociaux : stratégies d’influence et de croissance

Des personnalités inspirantes et engagées

Un panel remarquable d’intervenantes et intervenants prendra la parole lors des masterclasses qui débuteront dès 15H30. Le public retrouvera notamment Maeva Derby, fondatrice de Mon Budget Bento, Hélène Gherbi de Femca, Thomas Perraud de 50Partners et ONU Femmes, Sixtine Moullé-Berteaux, co-fondatrice du média Le Crayon, Sonia Bichat de Sonia B, Sabrina Nabet de Potentiel de Femmes ainsi qu’Insaff El Hassini, fondatrice de Ma Juste Valeur. Ces échanges seront animés par Julien de Sousa, cofondateur du studio de narration Panache.

À partir de 18H00, une soirée d’exception réunira des figures emblématiques de l’entrepreneuriat et des médias. Parmi les intervenantes attendues : la célèbre Cristina Cordula, styliste, entrepreneure et animatrice télé, Mélody Madar, fondatrice de C’est qui la boss et du média Les Éclaireuses, Sophie Mao de Parti Pris, Florence Richardson de Femmes Business Angels, et Muriel Réus de Femmes Avec…. L’invitée d’honneur de la soirée sera Kelly Massol, fondatrice des Secrets de Loly. La soirée sera animée par la journaliste Florence Dauchez, fondatrice de Visible Média.

Un mouvement national en pleine expansion

Lancé en 2024 à Marseille, l’événement « Femmes qui comptent » avait déjà marqué les esprits avec plus de 1000 participantes réunies au stade Vélodrome ! Avec la participation d’intervenantes reconnues comme Kelly Massol, Melody Madar, Sylvie Tellier ou encore Elissa Regnier-Vigouroux, l’événement avait posé les bases d’une communauté féminine entreprenante et engagée.

En 2025, le mouvement s’intensifie avec des rencontres organisées dans plusieurs villes de France, un pool d’expertes mobilisées tout au long de l’année sur les réseaux sociaux et le lancement d’un compte Instagram dédié : @FemmesQuiComptent . Objectif : inspirer, élever, et fédérer un réseau de femmes qui investissent en elles-mêmes et dans ce qui compte vraiment pour elles.

🎟️ Infos pratiques
📍 Lieu : EuraTechnologies, Lille
📅 Date : Mercredi 19 juin 2025
🕞 Heure : Dès 15 h 30
🎤 Entrée libre sur inscription

S’inscrire

 

L’épargne retraite progresse, l’épargne logement recule : les nouvelles priorités financières des Français

Selon une étude publiée ce mercredi 14 mai par l’Insee, les Français réorientent progressivement leur stratégie d’épargne. Alors que la campagne de déclaration des revenus est en cours, l’enquête met en lumière une hausse significative de la détention de produits d’épargne retraite, tandis que l’épargne logement continue de reculer. Cette évolution témoigne d’un changement de priorités, avec une attention croissante portée à la sécurité financière à long terme.

Les PER gagnent du terrain auprès des ménages

Le Plan d’épargne retraite (PER) séduit de plus en plus de Français. En 2024, 19,1 % des ménages détiennent un PER, soit une progression de 2,7 points par rapport à 2021. Ce produit, lancé en octobre 2019 dans le cadre de la loi Pacte, a profondément modernisé l’épargne retraite. Plus simple, plus souple et plus lisible, le PER permet de regrouper plusieurs anciens dispositifs d’épargne tout en offrant un avantage fiscal notable : les sommes versées sont déductibles du revenu imposable, dans certaines limites. Par exemple, un contribuable imposé à 30 % qui verse 3 000 euros sur son PER peut réduire son impôt de 900 euros.

Ce succès s’explique aussi par le contexte post-Covid. Durant la crise sanitaire, de nombreux ménages ont constitué une épargne de précaution. Aujourd’hui, une partie de cette épargne est réaffectée vers des placements de long terme, notamment en vue de la retraite.

Un désintérêt croissant pour l’épargne logement

À l’inverse, l’épargne logement perd du terrain dans les priorités des Français. En 2024, seuls 27 % des ménages détenaient un produit tel qu’un PEL (Plan épargne logement) ou un CEL (Compte épargne logement), contre un peu plus de 40 % en 2004. Cette baisse de près de 14 points reflète une forme de désaffection envers ces produits, autrefois prisés pour financer un achat immobilier.

Plusieurs facteurs expliquent ce recul. Les taux d’intérêt des anciens PEL sont souvent devenus peu compétitifs. Par ailleurs, la flambée des prix de l’immobilier, associée à des conditions de crédit plus strictes, rend les projets d’achat moins accessibles pour une part croissante des ménages. Résultat : ces derniers se tournent vers des placements plus souples, moins contraignants et parfois plus rentables, comme le PER ou l’assurance vie.

Une stratégie d’épargne de plus en plus diversifiée

L’Insee observe également une diversification croissante de l’épargne des Français. En 2024, près de 87 % des ménages possèdent au moins un livret réglementé. Le Livret A reste de loin le plus répandu avec un taux de détention de 78,1 %, suivi du Livret de développement durable et solidaire (LDDS), détenu par 39,7 % des ménages. Le Livret d’épargne populaire (LEP), quant à lui, connaît un regain d’intérêt, avec 21,5 % de détention, grâce à la revalorisation de son taux.

L’assurance vie confirme son rôle de placement de référence pour le long terme, avec 41,7 % des ménages en détenant une en 2024. Ce chiffre est en nette progression depuis 2004. Ces données traduisent une volonté croissante des Français de sécuriser leur épargne sur le long terme, tout en la répartissant entre plusieurs supports afin de mieux faire face aux incertitudes économiques.

Vers une épargne plus stratégique et tournée vers l’avenir

Ce que révèle l’étude de l’Insee, c’est l’émergence d’une épargne plus stratégique, tournée vers des objectifs de long terme comme la retraite ou la transmission. Le recul de l’épargne logement et la montée en puissance du PER montrent que les ménages adaptent leurs choix aux réalités économiques actuelles, entre envolée des prix immobiliers, complexification de l’accès au crédit et besoin de sécuriser leur avenir. Dans ce contexte, l’épargne retraite et l’assurance vie apparaissent comme les nouvelles valeurs refuges de la prudence financière française.

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Déclaration de revenus 2025 : 8 revenus et avantages sur lesquels vous ne payerez pas d’impôts

Alors que la campagne de déclaration des revenus bat son plein jusqu’au 5 juin 2025 selon votre département, il est essentiel de bien connaître les dispositifs permettant d’alléger, voire de supprimer complètement, votre impôt sur le revenu. Plusieurs types de revenus et d’avantages sont exonérés, à condition de respecter certaines limites ou conditions. Voici les huit principaux cas à connaître pour optimiser votre déclaration.

Les titres-restaurant et les chèques vacances

Les titres-restaurant sont exonérés d’impôt si la participation de l’employeur ne dépasse pas 7,18 euros par ticket. Ainsi, si votre entreprise vous octroie des tickets d’une valeur de 8 euros et en paie 6,50 euros, aucun impôt n’est dû sur cette somme. De la même manière, les chèques vacances ne sont pas imposables si la participation de l’entreprise ne dépasse pas le montant annuel de 1 802 euros, soit l’équivalent d’un mois de Smic.

Les heures supplémentaires

Les heures supplémentaires effectuées en 2024 bénéficient également d’un régime fiscal avantageux. Elles sont exonérées jusqu’à 7 500 euros nets par an, ce qui représente environ 8 037 euros bruts. Toutefois, même si elles ne sont pas imposables dans cette limite, elles doivent obligatoirement être déclarées dans les cases 1GH à 1JH du formulaire fiscal.

La prime de partage de la valeur

La prime de partage de la valeur, anciennement appelée prime Macron, peut être exonérée d’impôt jusqu’à 3 000 euros pour les salariés d’entreprises de moins de 50 personnes, à condition que le salarié gagne moins de trois fois le Smic. Ce plafond est porté à 6 000 euros si l’entreprise a conclu un accord d’intéressement ou de participation. Là encore, même en cas d’exonération, il est impératif de déclarer cette prime dans les cases prévues à cet effet.

Les ventes d’occasion entre particuliers

Du côté des ventes réalisées entre particuliers sur des plateformes comme Vinted ou Leboncoin, l’administration fiscale prévoit également des exonérations. Vous n’aurez pas d’impôt à payer si vous vendez un bien d’occasion à un prix inférieur à celui auquel vous l’avez acheté. De plus, les ventes de biens d’une valeur inférieure à 5 000 euros sont exonérées, sauf pour certains objets exclus comme les œuvres d’art. Ainsi, revendre un canapé acheté 300 euros pour 250 euros ne déclenche aucun impôt.

Les salaires étudiants et apprentis

Les étudiants et les apprentis bénéficient aussi d’un traitement fiscal favorable. Si vous aviez moins de 25 ans au 1er janvier 2024, vos revenus étudiants sont exonérés jusqu’à 5 318 euros. Pour les apprentis, ce plafond est bien plus élevé puisqu’il atteint 21 273 euros. Un étudiant qui aurait gagné 4 500 euros au total sur l’année grâce à un job à temps partiel n’aura donc aucun impôt à régler sur ces revenus.

Les pourboires

Les pourboires, notamment dans les secteurs de la restauration ou des services, sont eux aussi exonérés d’impôt, à condition que le salarié gagne moins de 1,6 fois le Smic, soit environ 2 900 euros nets par mois. Cette mesure vise à encourager la déclaration des pourboires sans alourdir la fiscalité des salariés concernés.

Les aides versées par la CAF

En ce qui concerne les prestations sociales versées par la CAF, telles que le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité, les aides au logement ou encore l’allocation de rentrée scolaire, celles-ci sont intégralement exonérées d’impôt sur le revenu. Elles ne doivent donc pas être déclarées, sauf mention spécifique indiquée dans votre déclaration.

Les intérêts des livrets et produits d’épargne

Les revenus issus de certains produits d’épargne bénéficient également d’exonérations fiscales intéressantes. Les intérêts perçus sur un Livret A, un LDDS ou un Livret Jeune ne sont pas imposables. Pour les contrats d’assurance vie de plus de huit ans, les gains sont exonérés jusqu’à 4 600 euros par an pour une personne seule, ou 9 200 euros pour un couple. Quant au Plan d’épargne en actions (PEA), les plus-values réalisées ne sont imposables que si l’argent est retiré avant cinq ans. Passé ce délai, elles sont totalement exonérées d’impôt sur le revenu.

Optimiser sa fiscalité grâce aux exonérations

En cumulant ces différentes exonérations – heures supplémentaires, prime de partage de la valeur, intérêts de livrets défiscalisés, revenus étudiants ou encore prestations sociales – il est possible de réduire de manière significative, voire de supprimer totalement, le montant de votre impôt sur le revenu. L’important est de bien distinguer les revenus à déclarer même lorsqu’ils sont exonérés, et ceux à ne pas inscrire dans votre déclaration. Une bonne maîtrise de ces règles peut vous faire économiser plusieurs milliers d’euros chaque année.

Les 10 jobs étudiants les mieux payés en 2025

Ce samedi 10 mai, la plateforme spécialisée dans les missions courtes, StaffMe, a dévoilé à Capital le classement des 10 jobs étudiants les mieux rémunérés en 2025. En tête, on retrouve des postes dans le numérique, la pharmacie et la rédaction, avec des rémunérations allant de 21 à 30 € brut de l’heure pour le haut du classement.

Des missions bien rémunérées pour arrondir ses fins de mois

StaffMe se distingue par sa capacité à proposer des missions courtes et urgentes, sans exiger de CV à rallonge, ce qui attire particulièrement les jeunes de 18 à 25 ans en quête de petits jobs pour subvenir à leurs besoins. En mai 2025, la plateforme compte déjà 80 % d’inscrits de moins de 25 ans. Comme l’a expliqué le fondateur de la plateforme, Jean-Baptiste Achard :

« Les employeurs ne cherchent pas des experts ou des CV surchargés, mais des jeunes débrouillards, motivés, avec un bon savoir-être. Et c’est exactement ce que nos membres incarnent. »

À une période où les jeunes peinent de plus en plus à boucler leurs fins de mois, la plateforme a donc dressé le top 10 des jobs étudiants les plus rémunérateurs en taux horaire. Pour la deuxième année consécutive, c’est le métier de développeur web qui reste le plus lucratif, avec une rémunération moyenne à 29,30 € brut de l’heure. Voici le classement :

Rang Métier Rémunération horaire brute
1 Développeur web 29,30 €
2 Métiers de la pharmacie 28 €
3 Rédacteur d’articles 21,90 €
4 Vendeur ambulant 20 €
5 Photographe/Vidéaste 20 €
6 Coordinateur d’événements 18,50 €
7 Aide RH 18 €
8 Graphiste 17,90 €
9 Comptable 17,20 €
10 Prospecteur commercial 17,20 €

Les jours fériés du mois de mai vont-ils réduire mon salaire ?

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Avec ses 11 jours fériés, l’année 2025 offre de nombreuses occasions de week-ends prolongés, notamment en mai. Mais ces pauses peuvent-elles impacter votre rémunération ? Cela dépend de plusieurs facteurs : votre contrat, votre ancienneté et les dispositions de votre entreprise ou convention collective.

1er mai : une exception salariale

Le 1er mai est le seul jour férié obligatoirement chômé et payé pour tous les salariés, conformément au Code du travail. Seuls certains secteurs (santé, hôtellerie, etc.) peuvent y déroger. Pour ceux qui travaillent ce jour-là, la rémunération doit être doublée, sans condition d’ancienneté ou de convention.

La ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet, l’a rappelé sur RTL : « Il y a des gens qui veulent travailler, et quand ils sont volontaires avec un doublement de salaire, ils doivent pouvoir le faire ».

Les autres jours fériés : ce que dit la loi

Pour les 10 autres jours fériés (comme le 8 ou le 29 mai), les règles sont moins strictes :

  • Salariés avec 3 mois d’ancienneté minimum : si le jour férié est chômé, le salaire est maintenu.

  • Salariés avec moins de 3 mois : pas de garantie, sauf dispositions plus favorables dans votre convention collective ou un accord d’entreprise.

⚠️ Il n’y a pas de majoration salariale prévue si vous travaillez un jour férié, sauf si votre convention collective le prévoit (repos compensateur ou prime).

Le pont : un privilège qui se négocie

Contrairement aux idées reçues, faire le pont n’est pas un droit. C’est l’employeur qui décide de l’accorder ou non. Cela peut se faire :

  • Via un accord collectif

  • Par fermeture de l’entreprise, avec imposition de congés ou de RTT (après consultation des représentants du personnel)

Si l’employeur accorde un pont sans imputer de jour de congé, les heures non travaillées doivent être récupérées, dans la limite d’une heure par jour et huit heures par semaine, dans l’année.

Résultat : pas d’impact sur le salaire, tant que l’absence est prévue et encadrée.

Les intérimaires : des droits spécifiques

Pour les salariés en intérim, les règles sont simples :

  • Si le jour férié tombe pendant la mission, il est payé sans condition d’ancienneté, à condition que les autres salariés de l’entreprise y aient droit.

  • Il n’est pas nécessaire d’être présent la veille ou le lendemain.

  • Si le jour férié tombe entre deux missions, il n’est pas rémunéré.

Que vous soyez en CDI, CDD ou intérim, les jours fériés n’impactent pas votre salaire s’ils sont bien encadrés. Seul le 1er mai garantit automatiquement une rémunération doublée. Pour les autres, tout dépend de votre contrat, de votre ancienneté et des règles de votre entreprise.

Un député propose une loi pour permettre aux salariés de toucher leur salaire en plusieurs fois

Le député Jean Laussucq, membre du groupe centriste Ensemble pour la République, va déposer dans les prochains jours une proposition de loi visant à autoriser le versement du salaire en plusieurs fois au cours du mois, à la demande du salarié. Une information révélée par France Inter ce mardi 6 mai 2025.

L’objectif : offrir plus de souplesse financière aux travailleurs, en particulier à ceux qui peinent à boucler leurs fins de mois. « Aujourd’hui, ce sont les salariés qui avancent 30 jours de travail à leur employeur« , dénonce Yann Le Floc’h, PDG de la start-up Stairwage, spécialisée dans le paiement de salaires anticipés. Pour lui, cette nouvelle logique pourrait représenter une alternative concrète aux découverts bancaires et aux crédits à la consommation.

Un dispositif déjà expérimenté dans plusieurs entreprises

En France, près d’un millier d’entreprises ont déjà mis en place un tel système à travers des plateformes dédiées, comme Stairwage. Le principe est simple : permettre aux salariés de débloquer, à la demande, une partie de leur salaire correspondant aux jours déjà travaillés, sans attendre la fin du mois. « Vous touchez immédiatement, sur votre compte bancaire, les deux ou trois jours que vous avez effectués », explique Yann Le Floc’h, qui observe une demande « de plus en plus forte » de la part des salariés.

Instaurée en 1978, la mensualisation des salaires visait à sécuriser les revenus, mais elle est aujourd’hui jugée rigide par certains parlementaires. Actuellement, les acomptes sont limités à un versement par mois, généralement à mi-parcours.

Alléger la pression financière quotidienne

Pour Jean Laussucq, cette réforme répond à une réalité sociale. « Chaque année, les Français paient près de 7 milliards d’euros en frais bancaires ou en agios« , alerte-t-il. En permettant le fractionnement du salaire, il espère offrir une alternative concrète à ces charges, souvent liées à des découverts bancaires évitables.

La proposition de loi prévoit que le salarié puisse demander à percevoir son salaire plusieurs fois dans le mois, sous réserve d’accord avec son employeur, sans remettre en cause le principe de mensualisation.

Le texte devrait être examiné à l’Assemblée nationale dans les semaines à venir. Il ouvre la voie à une réflexion plus large sur le lien entre rythme de versement du salaire et gestion budgétaire des ménages.

Le gouvernement veut taxer les petits colis étrangers dès 2026

Chaque jour, plus de deux millions de petits colis débarquent en France, portés par l’essor fulgurant du e-commerce mondial. Pour encadrer ce flux croissant, le gouvernement prévoit l’instauration dès 2026, d’une taxe forfaitaire sur les importations, qui ciblerait les plateformes comme Shein, Temu ou Amazon. Objectif : freiner l’afflux massif de colis, notamment en provenance d’Asie, tout en évitant de faire porter la charge fiscale directement sur les consommateurs.

Cibler les plateformes, pas les clients

Selon le ministère de l’Économie, la France a reçu en 2024 quelque 800 millions de petits colis d’une valeur unitaire inférieure à 150 euros, sur un total de 1,5 milliard. À l’échelle européenne, 4,6 milliards de colis ont été acheminés, dont 91 % provenaient de Chine. Vêtements, accessoires, gadgets à bas prix : ces produits inondent le marché, portés par des plateformes aux coûts de production très faibles et aux marges réduites.

Pour la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, l’idée est claire : « Il faut faire payer les importateurs, pas les consommateurs ». Concrètement, la mesure prendrait la forme d’une taxe forfaitaire de quelques euros appliquée à chaque colis entrant sur le territoire. Elle serait provisoire, dans l’attente d’une réforme plus globale de l’union douanière européenne prévue à l’horizon 2028.

Des hausses de prix redoutées

Si le gouvernement promet que les consommateurs ne seront pas directement visés, certains économistes craignent une répercussion rapide sur les prix de vente. En effet, les plateformes concernées pourraient être tentées d’absorber cette taxe en augmentant le prix final des produits. D’autant que le contexte commercial mondial reste incertain : les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine se sont ravivées avec la récente décision de Donald Trump de tripler les droits de douane américains sur les petits colis chinois. Un mouvement qui pourrait détourner une partie de ces flux vers l’Europe, alerte le ministre de l’Économie, Éric Lombard.

Une régulation ciblée contre les géants du low-cost

Au-delà de la taxe, c’est le modèle économique de certaines plateformes que le gouvernement cherche à encadrer. Shein, Temu et Amazon représentent désormais un quart des ventes de mode en ligne en France. Leur domination s’appuie sur un système logistique extrêmement performant, qui exploite les failles réglementaires liées aux colis de faible valeur. Pour les autorités, il est temps de rétablir un équilibre de concurrence.

Cette initiative française s’inscrit dans un cadre européen plus large : dès 2026, Bruxelles prévoit la suppression de l’exonération de TVA sur les envois de moins de 150 euros en provenance de pays tiers. Un tournant réglementaire qui pourrait transformer durablement les pratiques du e-commerce international, dans un marché où 145 colis par seconde franchissent les frontières de l’Union.