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Les départs anticipés à la retraite : un dispositif toujours très inégalitaire

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Ce jeudi 10 avril, la Cour des comptes a rendu son second rapport de l’année sur les retraites : une demande provenant du premier ministre François Bayrou, qui souhaite trouver rapidement un moyen de réformer le système de retraite actuel Ce nouveau rapport pointe du doigt le ciblage défectueux du dispositif de retraite anticipée pour carrière longue, qui creuse les inégalités entre les travailleurs. 

Un dispositif mal conçu pour les travailleurs modestes

Le dispositif « carrière longue » a été créé en 2003 pour permettre aux travailleurs ayant débuté leur activité tôt de partir à la retraite deux ans avant l’âge légal, à taux plein. L’objectif de cette clause était d’assurer plus d’équité pour les travailleurs fragilisés par leurs conditions de travail. Elle concernait notamment les métiers peu qualifiés ou pénibles.

Mais ce dispositif est encore loin d’être efficace : dans son rapport, sur les impacts du système de retraites sur la compétitivité et l’emploi, présenté à la presse ce jeudi 10 avril, la Cour des comptes pointe du dogit une inégalité flagrante : « Les retraités dont les pensions se situent entre le 1er et le 4e décile n’ont représenté que 13% des départs pour carrière longue », déclarent les magistrats de la rue Cambon. Ce sont donc les retraités qui ont un revenus moyen (mesures utilisées pour analyser la répartition des ressources) qui en profitent le plus, pendant que les plus modestes attendent leur tour pour partir à la retraite. Carine Camby, présidente de la première chambre de la Cour des comptes, explique que cette inégalité est due à la fragilité des parcours professionnels des travailleurs à faibles revenus qui sont souvent « hachés » car marqués par des périodes de chômage ou maladie, ce qui les empêchent de remplir les conditions nécessaires pour bénéficier de la retraite anticipée, à savoir valider les trimestres nécessaires pour la retraite à taux plein.

Un manque d’information et de suivi pour les travailleurs

Au-delà des critères de validation, l’autre grande problématique du dispositif est le manque d’accompagnement et de communication : « Il y a un grand manque d’information autour de la retraite anticipée« , explique Angélique Pelloux, présidente du cabinet d’audit retraite Qualiretraite. Certains travailleurs mal informés, choisissent de rester au chômage ou acceptent des emplois moins adaptés, ce qui ferme la porte à la retraite anticipée : « C’est un véritable gâchis », ajoute Angélique Pelloux, car selon elle, avec un peu plus d’information, ces travailleurs auraient pu faire des choix plus judicieux pour partir plus tôt en retraite.

Un regard sur les systèmes voisins européens

Le système français n’est pas le seul à prendre en compte l’âge de la retraite et les carrières longues. Dans son rapport, la Cour des comtes a invité à regarder de plus près les mécanismes similaires dans d’autres pays, pour soutenir les travailleurs ayant des parcours professionnels difficiles. Par exemple en Allemagne, l’âge de départ à la retraite peut être ajusté en fonction de l’espérance de vie. Mais contrairement au dispositif français, la revalorisation des pensions y est évaluée en fonction du rapport entre actifs et retraités. Plus il y a de cotisants, plus les pensions peuvent augmenter. De même en Belgique, un accord datant de 2018 permet aux travailleurs de fonctions pénibles de partir à la retraite plus tôt, tout en bénéficiant d’une pension plus élevée. D’après Pierre Moscovici, il serait certainement judicieux de s’inspirer des dispositifs voisins qui « permettraient d’équilibrer, dans la durée, le système de retraites. »

En 2025, la France compte 52 milliardaires d’après le magazine Forbes

Alors que le nombre de milliardaires dans le monde atteint un sommet historique en 2025, la France compte 52 fortunes dépassant le milliard de dollars, selon le dernier classement de Forbes France. C’est une de moins qu’en 2024. Mais derrière ce chiffre en légère baisse se cache une réalité bien différente : des fortunes individuelles qui explosent, notamment dans la technologie, les cryptomonnaies et le commerce de détail.

2025 : une année de gains records pour les milliardaires

La richesse cumulée des milliardaires dans le monde atteint 16 100 milliards de dollars, selon Forbes, soit une hausse de 2 000 milliards en un an. Une progression spectaculaire, bien que largement concentrée : les 10 milliardaires les plus gagnants en 2025 représentent à eux seuls 453 milliards de dollars de gains supplémentaires.

« Les milliardaires ont gagné près de 2 000 milliards de dollars de plus par rapport à l’année dernière », résume le rapport de Forbes France.

Les géants de la technologie dominent le classement

Sans surprise, le secteur technologique continue de dominer le haut du classement. Elon Musk conserve son trône avec une fortune estimée à 298 milliards de dollars, malgré une perte récente de 35 milliards causée par les tensions commerciales avec la Chine. Forbes précise :

« Personne au monde n’a gagné plus qu’Elon Musk, qui a repris le titre de personnalité la plus riche au monde après une année exceptionnelle pour ses start-up SpaceX et xAI. »

Juste derrière, Mark Zuckerberg enregistre une croissance fulgurante, à 216 milliards de dollars, grâce aux résultats solides de Meta. Larry Ellison, fondateur d’Oracle, bénéficie quant à lui du boom de l’intelligence artificielle, avec une progression de 51 milliards de dollars.

Bernard Arnault : leader incontesté du luxe tricolore

Du côté français, Bernard Arnault reste le chef de file incontesté. Le PDG de LVMH affiche une fortune estimée à plus de 200 milliards de dollars, en grande partie grâce à l’expansion de ses marques (Louis Vuitton, Dior, Bulgari, Sephora) sur les marchés asiatiques.

“Nous avons été les premiers à aller en Chine, et aujourd’hui, la Chine est le premier marché du luxe,” rappelait-il à Business Insider.

Malgré une perte ponctuelle de 7,5 milliards lors du dernier « lundi noir » boursier, le patron du luxe mondial reste solidement ancré en tête du classement français.

De nouveaux milliardaires français en 2025

Le “club fermé” des milliardaires français s’ouvre timidement à deux nouvelles figures cette année :

  • Stéphane Courbit, fondateur de Banijay Group, entre au 42e rang avec une fortune estimée à 1,8 milliard d’euros.

  • Éric Hémar, président de ID Logistics, le suit de près, avec 1,4 milliard d’euros, se classant 46e.

Comme le souligne Forbes France :

« Le club des milliardaires français ne voit chaque année que très peu de nouveaux venus. »

Précarité hygiénique : près d’un Français sur deux contraint de réduire sa consommation en 2025

En 2025, la précarité ne se limite plus à l’alimentation ou au logement. Une nouvelle étude de l’Ifop, réalisée pour l’association Dons Solidaires, tire la sonnette d’alarme : 47 % des Français affirment avoir dû réduire leur consommation de produits d’hygiène à cause de la conjoncture économique. Un chiffre révélateur d’un phénomène silencieux, mais aux conséquences graves et multiples, tant sur la santé que sur l’inclusion sociale et professionnelle.

Nourriture ou hygiène : un choix cornélien pour 17 % des Français

Le baromètre « Hygiène & Précarité en France » dresse un tableau alarmant : 17 % des Français ont déjà dû choisir entre acheter à manger ou des produits d’hygiène. En première ligne se trouvent les familles monoparentales, les jeunes adultes (18-34 ans) et les ménages modestes.

“Délaisser l’hygiène pour pouvoir se nourrir devient un dilemme quotidien dans de trop nombreux foyers français”, souligne l’étude.

Les jeunes parents face à une précarité hygiénique extrême

Les parents de jeunes enfants sont particulièrement touchés. Selon l’enquête :

  • 23 % d’entre eux ont renoncé à l’achat de couches,

  • 24 % ont réduit la fréquence des changes,

Et certains ont dû se tourner vers des solutions de fortune comme des serviettes ou du tissu.

Un facteur d’isolement social et professionnel

La précarité hygiénique ne s’arrête pas aux portes du foyer. Elle isole socialement et freine la vie professionnelle :

  • 23 % des personnes concernées évite leurs proches (famille, amis),

  • 31 % déclarent ne plus sortir de chez elles,

  • Et 50 % des femmes touchées disent se sentir socialement exclues, notamment à cause du manque de protections hygiéniques.

Dans la sphère professionnelle :

  • 15 % ont manqué une journée de travail,

  • 14 % ont renoncé à un entretien d’embauche, faute de moyens pour se présenter dans des conditions dignes.

Une alerte Sociale et économique

Face à cette urgence sanitaire et sociale, l’association Dons Solidaires rappelle son rôle crucial. En 2024, elle a soutenu 1,3 million de personnes en distribuant des produits d’hygiène via un réseau associatif. Mais la demande ne cesse d’augmenter en 2025, et les ressources peinent à suivre. L’étude révèle une réalité brutale : en 2025, en France, se laver, se sentir propre, se soigner n’est plus garanti à tous. La précarité hygiénique est bien plus qu’un inconfort : c’est un facteur d’exclusion sociale, de détérioration de la santé mentale et de recul professionnel.

À l’approche de Pâques, les prix des chocolats flambent et voici pourquoi !

À l’approche de Pâques, les Français devront prévoir un budget plus important pour remplir leur panier de chocolats. Selon une enquête publiée par l’UFC-Que Choisir, le lundi 7 avril, le prix moyen du chocolat a augmenté de 14 % sur un an. Une hausse significative, qui s’ajoute déjà à une inflation de près de 10 % observée en 2024. En cause : une flambée historique des cours du cacao, due à de mauvaises récoltes et une demande mondiale toujours aussi forte.

Une chasse aux oeufs plus coûteuse

Chaque année, les Français consacrent en moyenne 24 euros pour les achats de Pâques, selon le Syndicat du chocolat. Mais cette année, l’inflation devrait peser davantage sur le budget familial. L’analyse de 78 références de chocolats réalisée par Que Choisir au 31 mars 2025 révèle une hausse moyenne de 14 % par rapport à l’année précédente.

Les marques de distributeurs, telles que Leclerc, Intermarché ou Super U, affichent la plus forte augmentation, avec +23 % en un an, contre +11 % pour les marques nationales. En moyenne, le prix d’une figurine en chocolat commercialisée sous marque de distributeur a grimpé de 80 centimes en un an.

Malgré cela, les marques nationales, plus coûteuses, dominent toujours le marché avec 80 % des ventes. Le lapin en chocolat au lait Lindt de 100 g, par exemple, est passé de 3,82 € à 4,38 €, soit une augmentation de 0,56 €.

Le cacao en tension : entre climat, maladies et demande mondiale

Contrairement à l’inflation générale qui tend à se stabiliser, notamment sur les produits alimentaires, le secteur du chocolat reste durement touché par des tensions d’approvisionnement. Le prix du cacao, matière première essentielle, a atteint des sommets, alimenté par une série de facteurs :

  • Conditions climatiques extrêmes (sécheresse et pluies abondantes) perturbant les récoltes

  • Propagation de maladies dans les plantations, liées à une culture intensive

  • Demande mondiale soutenue, en particulier en Asie et en Amérique du Nord

Ce déséquilibre structurel entre offre et demande rend les prix particulièrement volatils, et la tendance ne semble pas prête à s’inverser. Les experts anticipent une poursuite de la hausse en 2026, même si elle pourrait être moins marquée.

Crédit immobilier : les taux repartent à la hausse en avril 2025

Le mois d’avril marque un nouveau tournant pour les emprunteurs immobiliers. D’après les barèmes reçus par le courtier Vousfinancer, plus de la moitié des banques ont revu leurs taux de crédit immobilier à la hausse. Ce revirement est largement lié au contexte géopolitique instable, sur fond de tensions commerciales croissantes entre les États-Unis et leurs partenaires internationaux.

Une remontée entre 0,10 et 0,50 point pour les crédits de 15 ans, 20 ans et 25 ans

Les taux des crédits immobiliers sur 15, 20 et 25 ans ont connu une remontée significative, comprise entre 0,10 et 0,50 point. En moyenne :

  • les prêts sur 15 ans s’affichent à 3 %,

  • ceux sur 20 ans montent à 3,20 %,

  • les prêts sur 25 ans atteignent 3,40 %.

Selon Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer :

« En avril, une partie des banques a clairement répercuté la hausse du taux d’emprunt d’État à 10 ans, qui a atteint 3,50 % en mars. »

Un contexte économique tendu

Cette évolution des taux s’inscrit dans un climat international particulièrement tendu. Le 2 avril, l’ancien président américain Donald Trump a annoncé une hausse significative des droits de douane visant plus de 60 pays, dont l’Union européenne, avec une taxe de 20 % sur certaines importations. Cette offensive commerciale a immédiatement impacté les marchés financiers, en particulier le marché obligataire.

Conséquence directe : les taux des emprunts d’État ont bondi, ce qui a mécaniquement entraîné une augmentation des taux de crédit immobilier proposés par les banques françaises.

Des taux toujours « relativement bas », selon Cafpi

Malgré cette remontée, les courtiers tiennent à relativiser. Cafpi souligne que les taux de crédit immobilier demeurent encore modérés au regard des moyennes historiques. Ils restent notamment inférieurs à ceux observés lors des périodes de forte inflation ou des grandes crises financières.

Par ailleurs, les établissements bancaires restent globalement ouverts au financement, car le crédit reste un levier de rentabilité. Certaines banques ajustent leurs offres pour rester compétitives sur des segments ciblés :

  • les profils à hauts revenus,

  • les primo-accédants, particulièrement soutenus par les nouvelles mesures gouvernementales.

Des dispositifs de soutien toujours actifs

Depuis le 1er avril, le Prêt à Taux Zéro (PTZ) a été élargi à de nouveaux logements, notamment aux appartements et maisons neuves. Ce dispositif vise à soutenir l’accession à la propriété dans un contexte de durcissement des conditions de financement. Des banques comme la Banque Populaire ou le Crédit Agricole ont annoncé vouloir renforcer leurs offres à destination de ces publics prioritaires.

Qu’est-ce qu’un krash boursier ?

Un krash boursier désigne une chute soudaine, brutale et généralisée des marchés financiers. Ce phénomène, souvent déclenché par un événement choc, traduit une perte de confiance massive des investisseurs et s’accompagne généralement d’un climat de panique. Voici tout ce que vous devez savoir sur les mécanismes de cet effondrement financier.

Qu’est-ce qu’un krash boursier ?

Par définition, un krash boursier se caractérise par :

  • une baisse rapide et importante des indices boursiers (souvent supérieure à 10 % en quelques jours, voire en une seule séance)

  • un effet domino : les ventes massives provoquent une spirale baissière incontrôlable

  • une psychologie de marché dominée par la peur

Contrairement à une correction (baisse modérée, saine, dans une tendance haussière), un krash marque une rupture brutale dans le comportement des investisseurs.

Quelles sont les causes d’un krash boursier ?

Un krash boursier ne se produit jamais sans raison, mais il est rarement causé par un unique facteur isolé. On distingue généralement deux types de causes :

1. Les causes profondes (structurelles)

  • Bulles spéculatives : survalorisation massive d’actifs (immobilier, actions technologiques, cryptoactifs…)…

  • Excès d’endettement : entreprises, États ou ménages trop exposés aux crédits…

  • Dysfonctionnements systémiques : dérives du secteur bancaire, manque de liquidité, dérégulation…

2. Les déclencheurs (facteurs immédiats)

  • Crise géopolitique, pandémie, faillite majeure, hausse brutale des taux d’intérêt…

  • Une perte soudaine de confiance peut suffire à faire basculer les marchés…

Le krash est souvent le résultat d’un système fragilisé, exposé à un choc externe.

Quels ont été les grands krashs de l’Histoire ?

Année Événement Conséquences principales
1929 Krach de Wall Street Dépression mondiale, effondrement du Dow Jones (-89%)
1987 Lundi noir -22 % en une journée sur le Dow Jones
2000 Éclatement de la bulle Internet Pertes massives sur les valeurs technologiques
2008 Crise des subprimes Crise financière mondiale, faillite de Lehman Brothers
2020 Crise du Covid-19 Chute de -30 % sur les marchés en quelques semaines

Quel impact pour les épargnants et investisseurs ?

Un crash boursier peut avoir des conséquences durables :

  • Perte de valeur des portefeuilles : parfois jusqu’à 50 % ou plus.

  • Fuite vers les actifs jugés “refuges” : or, obligations d’État, liquidités.

  • Gel de l’investissement et repli sur soi des marchés.

Mais il ouvre aussi la voie à des opportunités d’investissement à long terme, pour les investisseurs disposant de liquidités et capables de résister à la pression psychologique.

Peut-on anticiper un krash boursier ?

Il est extrêmement difficile de prédire avec précision le moment d’un krash. En revanche, certains signaux d’alerte doivent attirer l’attention :

  • des valorisations excessives

  • une forte hausse de l’endettement

  • un optimisme généralisé sur les marchés

  • une faible volatilité (souvent précurseur d’un retournement brutal)

 

Une préparation psychologique et stratégique est essentielle pour faire face à un tel effondrement des marchés financiers. Diversification, gestion du risque et épargne de précaution sont autant d’outils qui peuvent aider les investisseurs à traverser un krash boursier, sans céder à la panique.

Lundi noir : la nouvelle salve de droits de douane de Trump fait plonger les marchés

Le lundi 7 avril 2025 restera gravé comme un jour noir pour les marchés financiers mondiaux. À la suite de l’annonce fracassante de Donald Trump, le 2 avril, d’une hausse massive des droits de douane contre plus de 60 pays, les principales places boursières d’Asie, d’Europe et des États-Unis accusent des pertes historiques, tandis que la Chine prépare une riposte économique musclée. Une nouvelle guerre commerciale semble désormais inévitable.

Une offensive tarifaire sans précédent

Mercredi 2 avril au soir, l’ancien président américain Donald Trump a annoncé une série de nouvelles taxes à l’importation ciblant plus de 60 pays, dont certains des principaux partenaires commerciaux des États-Unis :

  • 34 % de droits de douane contre la Chine

  • 46 % contre le Vietnam

  • 31 % pour la Suisse

  • 24 % pour le Japon

  • 20 % contre l’Union européenne

Aucune date précise n’a été communiquée, mais l’administration Trump évoque une entrée en vigueur dès le 9 avril. L’annonce a provoqué une onde de choc sur les marchés, déclenchant une vague de ventes massives et une chute vertigineuse des principaux indices boursiers mondiaux.

Bourses asiatiques et européennes en chute libre

En ce lundi 7 avril, les marchés accusent le coup avec des pertes d’une ampleur rarement observée :

  • Tokyo (Nikkei 225) : -8,04 %

  • Hong Kong (Hang Seng) : -9,28 %

  • Shanghai Composite : -4,21 %

  • Sydney (S&P/ASX 200) : -6,46 %

En Europe, la tendance est tout aussi alarmante :

  • Francfort (DAX) : -10 %

  • Paris (CAC 40) : -6,19 %

  • Londres (FTSE 100) : -5,83 %

  • Milan (FTSE MIB) : -2,32 %

  • Zurich (SMI) : -6,82 %

Le cours du pétrole, baromètre de l’économie mondiale, s’est également replié de 3 %, atteignant un plus bas depuis quatre ans.

Les marchés américains dans la tourmente

Aux États-Unis, la situation est tout aussi critique. En deux jours, les marchés ont perdu plus de 5 400 milliards de dollars de capitalisation. Le S&P 500, principal indice boursier américain, a chuté de 4,8 %, portant son recul à 8 % depuis janvier 2025.

Les géants technologiques, très exposés à la Chine, subissent de plein fouet cette nouvelle donne. Apple, par exemple, a perdu 9,2 % en une seule séance – sa pire performance depuis cinq ans. Sa dépendance à la production chinoise la rend particulièrement vulnérable à la nouvelle taxe américaine de 54 % sur les importations chinoises.

Les pays ciblés réagissent avec colère

Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a exprimé sa « profonde inquiétude face à un coup dur porté à l’économie mondiale ».

En réunion d’urgence ce lundi, les ministres européens du Commerce ont évoqué une réponse « extrêmement agressive », selon le ministre français Laurent Saint-Martin.

La Chine, de son côté, a réagi avec fermeté :

  • Mise en place d’une taxe de 34 % sur les importations américaines dès le 10 avril

  • Contrôles à l’exportation sur plusieurs terres rares, comme le gadolinium (utilisé dans les IRM)

  • Dépôt officiel d’une plainte contre les États-Unis auprès de l’Organisation mondiale du commerce (OMC)

“Ce n’est plus un différend commercial. C’est une remise en cause systémique de l’ordre économique mondial”, affirme Stephen Innes, analyste chez SPI AM, au micro de BFM Bourse.

Vers une guerre économique mondiale ?

Les analystes parlent d’un « bain de sang boursier » et d’une guerre économique ouverte, aux conséquences encore difficiles à anticiper. La riposte de Pékin est jugée « extrêmement dure, extrêmement violente », selon un cadre de Montpensier-Arbevel sur BFM Bourse.

Certains pays comme le Canada ou la Corée du Sud tentent encore la voie de la négociation, mais Washington affiche une position intransigeante. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a indiqué que les discussions pourraient durer plusieurs mois, malgré l’ouverture affichée par Trump.

Ce dernier a tenté de calmer le jeu, déclarant ne « pas vouloir la chute des marchés », tout en défendant sa politique tarifaire comme un “traitement nécessaire” pour rééquilibrer la balance commerciale américaine.

Une incertitude globale

Cette escalade commerciale intervient dans un contexte économique déjà fragilisé par des tensions monétaires et une reprise mondiale inégale. Si aucune désescalade n’est initiée dans les prochains jours, le risque d’un ralentissement global, voire d’une récession mondiale, est désormais sur la table.

Ce qui change en avril 2025 : revalorisations et diminutions de certaines aides sociales

À partir du 1er avril 2025, de nouvelles mesures économiques et sociales se mettent en place, impactant directement les ménages français. D’une part, de bonne nouvelles administratives sont attendues, avec des réformes prévoyant la revalorisation de certaines aides, tandis que d’autres risquent de peser sur le pouvoir d’achat. Voici les principales mesures à venir, positives comme négatives. 

Des avancées pour le pouvoir d’achat et l’accès aux soins

  • Plusieurs allocations revalorisées de 1,7% le 1er avril 2025

Comme chaque année à l’approche du printemps, certaines allocations versées par la Caisse d’allocations familiales (CAF) sont revalorisées pour offrir un soutien financier aux ménages français et suivre l’inflation. Ce 1er avril 2025, c’est une hausse de 1,7% qui va s’appliquer directement sur l’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS), l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), mais aussi sur le Revenu de Solidarité Active (RSA) et la prime d’activité. Cette revalorisation peut représenter jusqu’à quelques dizaines d’euros par mois pour les bénéficiaires. Pour vérifier combien vous toucherez, il est recommandé d’utiliser le simulateur officiel de la CAF.

  • Le Prêt à Taux Zéro bientôt accessible partout en France pour l’achat dans le neuf

Cette nouvelle réforme va ravir les particuliers qui souhaitent acheter un bien immobilier : le PTZ (Prêt à Taux Zéro) qui leur permet de faire un crédit immobilier sans intérêt et sans frais, sera accessible pour tous les logements neufs sur l’ensemble du territoire du 1er avril 2025 au 31 décembre 2027. Cette nouvelle mesure rentre en vigueur que ce soit pour l’achat d’une maison ou d’un appartement. La ministre du Logement, Valérie Létard, évoque cette mesure comme « décisive pour relancer la construction et permettre à davantage de ménages modestes d’accéder à la propriété ». Ce prêt est sans intérêts ni frais de dossier et est réservé aux primo-accédants, sous conditions de ressources. Il est possible de vérifier son éligibilité sur le site officiel.

  • Un bilan dentaire annuel gratuit pour tous, de 3 à 24 ans

Le programme « M’T dents » mis en place par l’Assurance Maladie permettait jusqu’à présent aux enfants de 3 à 24 ans de bénéficier d’un examen bucco-dentaire gratuit tous les 3 ans. Désormais, l’Assurance Maladie proposera ce rendez-vous de prévention dentaire tous les ans. De plus, les examens bucco-dentaires et les soins réalisés dans les six mois suivant la date de début des soins seront pris en charge sans avance de frais, facilitant ainsi l’accès aux soins dentaires pour cette tranche d’âge. ​

Des réformes qui vont peser sur votre budget 

  • Durcissement des conditions d’indemnisation du chômage

Il y a du changement pour l’indemnisation du chômage ce 1er avril 2025. En effet, l’allocation chômage d’aide au retour à l’emploi (ARE), versé par France Travail, était versée jusqu’au 31 mars 2025, en fonction du nombre de jours du mois concerné, étant ainsi plus élevée lors d’un mois de 31 jours que lors d’un mois de 30 jours. Or, à compter du 1er avril 2025, le paiement de l’allocation chômage est mensualisé sur une base de 30 jours quel que soit le mois. Le montant de l’allocation ne varie donc plus en fonction du nombre de jours dans le mois, ce qui entraînera une perte de 5 à 6 jours d’indemnité par an. 

Concernant le chômage des seniors, jusqu’à maintenant les chômeurs de plus de 53 ans bénéficiaient d’une période d’indemnité maximale plus longue. Mais dès le 1er avril, cette filière senior sera désormais accessible à partir de 55 ans. De même, il faudra attendre 55 ans, pour que le calcul des indemnités soit basé sur une période plus longue : les 36 derniers mois de travail, au lieu des 24 derniers mois comme pour les autres demandeurs d’emploi.

Pour les travailleurs saisonniers, le nombre de mois de travail nécessaire pour accéder à l’indemnisation baisse au 1er avril 2025 : ils pourront bénéficier de l’allocation à condition d’avoir travaillé au moins cinq mois au cours des 24 derniers mois, contre six mois jusqu’à présent. 

  • Diminution des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie

Pour les salariés du privé, le plafond des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie sera désormais limité à 50% du salaire brut, à partir du quatrième jour d’arrêt maladie, avec un plafond à 1,4 smic, contre 1,8 smic auparavant. Les fonctionnaires sont également impactés : l’indemnisation passe de 100% à 90% pendant les trois premiers mois d’arrêt, une réduction déjà entrée en vigueur depuis le 1er mars.

  • Augmentation des frais de notaires

Dès le 1er avril 2025, certains départements, notamment la Côte-d’Or, le Gard, le Loiret ou encore Paris, ont décidé d’augmenter les frais de notaires notamment les droits de mutation à titre onéreux (DMTO) de 0,5 point. Ainsi, pour les collectivités qui choisissent d’augmenter leurs frais de notaire, le plafond passera de 4,5 % à 5 % pendant trois ans. Ce changement pourrait entraîner une hausse des frais de notaire sur les transactions immobilières. Par exemple, pour un bien immobilier d’une valeur de 200 000 euros, le surcoût sera de 1000 euros.

  • Augmentation du prix du gaz de 2,27 %

A compter du 1 er avril, le prix du gaz va connaitre sa sixième augmentation consécutive, en passant à un kWh à 0,1241€ pour les usages relatifs au chauffage et à 0,1531€ pour l’eau chaude et la cuisson. Cette hausse qui frôle les 99% depuis quatre ans, est le résultat d’un contexte géopolitique tendue qui continue de fragiliser le marché mondiale. Mais après ces plusieurs mois de hausse des prix, le mois de mai pourrait être plus souple, avec une baisse éventuelle de 5,5%.

Une étude belge démontre qu’un enfant coûterait 264 310 € jusqu’à ses 25 ans

Une étude belge publiée le 18 mars 2025 par l’assureur AG a démontré qu’un enfant coûte en moyenne 264310 euros à ses parents jusqu’à ses 25 ans. Ce montant concernent les dépenses globales tels que l’alimentation, les vêtements, les études et les loisirs. Bien que réalisée en territoire belge, ces chiffres sont comparables à ceux observés en France.

Un enfant = le prix d’une maison

Cette analyse, basée sur les chiffres de la Gezinsbond, une organisation belge spécialisée dans le budget des ménages, est arrivée à la conclusion que, jusqu’à ses 25 ans, un enfant coûtera 264 310 euros. À titre comparatif, l’étude souligne que ce montant correspond au prix moyen d’une maison en Belgique, évalué à 275 000 euros au troisième trimestre 2024. Avec un brin d’ironie, on pourrait alors dire qu’avoir un enfant revient à investir sensiblement le même montant que pour une maison.

Ce calcul peut sembler surprenant mais il prend en compte des dépenses diverses : alimentation, vêtements, activités scolaires, téléphone portable, vélo, les frais de garde et études.

Un coût qui varie en fonction du nombre d’enfants et des choix de vie

Cette étude relève une information pertinente : le coût par enfant diminue avec le nombre d’enfants dans une famille. Par exemple, certaines dépenses comme les poussettes, les jouets ou le baby-sitting peuvent être partagées entre plusieurs enfants, réduisant ainsi le coût moyen par enfant. Cependant, il faut rappeler que cette estimation du « coût d’un enfant », concerne principalement des familles choisissant des écoles et universités publiques. En effet, si les parents choisissent de s’orienter vers le privé, alors le coût des dépenses peut être multiplié par deux.

Le coût de la parentalité, un frein à la natalité ?

Devenir parent représente ainsi un coût relativement élevé, ce qui peut rendre la décision d’avoir un enfant de plus en plus complexe pour de nombreux jeunes couples. Les chiffres de la natalité en France montrent une baisse significative de 2,2 % sur un an, avec 663 000 naissances enregistrées en 2023. La planification financière devient ainsi crucial et au centre des décisions lorsqu’il s’agit de devenir parents car cela implique des montants considérables.

Découvrez le classement des marques préférées des Français en 2025 !

Chaque année, le palmarès des « Marques préférées des Français » met en lumière les enseignes qui s’imposent dans le cœur des consommateurs. Cette 15e édition a révélé des surprises dans un classement généralement dominé par les acteurs du secteur alimentaire. Pour la première fois, BIC devient la marque préférée des Français.

OpinionWay vient de révèler son classement 2025 des 30 marques les plus appréciées par les Français.

1 BIC
2 SAMSUNG
3 BONNE MAMAN
4 BARILLA
5 ST MICHEL
6 LU
7 LA LAITIÈRE
8 CÔTE D’OR
9 MOULINEX
10 LINDT
11 PANZANI
12 AMORA
13 CRISTALINE
14 TEFAL
15 AMAZON
16 NESTLÉ DESSERT
17 PRÉSIDENT
18 ALSA
19 BOSCH
20 DECATHLON
21 GOOGLE
22 SEB
23 LE PETIT MARSEILLAIS
24 MAILLE
25 PETIT NAVIRE
26 MAGNUM
27 PHILIPS
28 LUSTUCRU
29 ELLE & VIRE
30 NIVEA

Un bond spectaculaire pour Bic, porté par l’innovation et la durabilité

En se hissant au sommet du classement, Bic crée la surprise en devançant Samsung, qui conserve sa deuxième place. La marque française, fondée en 1945 et connue pour ses produits accessibles et durables, grimpe de 11 places par rapport à l’an dernier. Cette ascension fulgurante s’explique en grande partie par son engagement en faveur de l’écologie, illustré par son slogan « Écrivez plus, Achetez moins ».

« Les attentes des consommateurs évoluent, notamment chez les jeunes générations, qui recherchent des marques engagées et innovantes », analyse Frédéric Micheau, directeur adjoint d’OpinionWay.

Les marques alimentaires toujours présentes, mais challengées

Malgré cette percée notable, les enseignes de l’alimentaire conservent une place prépondérante dans le classement. Bonne Maman se hisse à la troisième place, suivie de Barilla (4e) et LU (6e). D’autres secteurs gagnent cependant du terrain, à l’image de l’équipement domestique avec Tefal (14e) et Bosch (19e), confirmant l’intérêt croissant des Français pour des produits durables et de qualité.

Un regain de confiance envers les marques françaises

L’étude souligne également une tendance de fond : la réconciliation des Français avec les marques, après une période marquée par l’inflation et la prudence budgétaire. En 2025, 81 % des consommateurs affirment leur confiance envers les marques, et près de trois quarts d’entre eux accordent une grande importance aux produits qu’ils achètent.

L’alimentaire et l’hygiène-beauté sont les secteurs où cette confiance est la plus forte, les consommateurs recherchant avant tout des garanties sur la qualité sanitaire des produits.

Le patriotisme économique en plein essor

Autre fait marquant de cette enquête : la montée en puissance des marques françaises. En 2025, plus de 60 % des enseignes du top 30 sont d’origine hexagonale, confirmant un engouement croissant pour les produits locaux. Cette préférence s’explique par la recherche d’authenticité et de qualité, mais aussi par une volonté de soutenir l’économie nationale.

Enfin, l’étude met en lumière un lien entre la longévité des marques et leur popularité. « Plus une marque est ancienne, plus elle est perçue comme fiable et qualitative », souligne le rapport.

Une édition marquée par de nouveaux paradigmes

Cette 15e édition des « Marques préférées des Français » illustre ainsi l’évolution des attentes des consommateurs. L’innovation, l’engagement environnemental et le made in France apparaissent comme des critères de choix de plus en plus déterminants. Dans un contexte où la confiance envers les marques renaît, Bic s’impose comme le symbole d’une nouvelle ère, où les entreprises doivent allier histoire, innovation et responsabilité pour conquérir le cœur des Français.