Prêt à t'éduquer financièrement dès la rentrée ? Inscris-toi ici ⮕
0,00 €

Votre panier est vide.

0,00 €

Votre panier est vide.

Accueil Blog

Du 6 au 12 octobre 2025, c’est la semaine de l’investisseur !

0

Du 6 au 12 octobre 2025 se tient la World Investor Week 2025, événement international conçu pour renforcer l’éducation financière des épargnants et promouvoir une meilleure protection des investisseurs. Cette neuvième édition place l’accent sur les enjeux émergents : la finance numérique, l’intelligence artificielle et la prévention des fraudes. Les autorités financières françaises, notamment l’AMF, sont mobilisées pour diffuser conseils, webinaires et initiatives locales !

Trois thèmes au cœur de l’édition 2025

L’Organisation internationale des commissions de valeurs (IOSCO) a dévoilé les priorités de cette année : finance technologique, IA appliquée aux marchés financiers et lutte contre les fraudes et arnaques. Ces sujets ont été choisis pour répondre aux défis que rencontrent les investisseurs particuliers dans un univers de plus en plus digitalisé. L’objectif est d’inciter les individus à s’informer suffisamment avant de placer leur argent, surtout dans des produits complexes ou innovants.

Le rôle de l’AMF : éducation et vigilance accrue

En France, l’Autorité des marchés financiers (AMF) sera un acteur central de la semaine. Elle organise des conférences, des séances de formation, des webinaires et des débats destinés au grand public. L’autorité rappelle que le nombre d’investisseurs particuliers sur les marchés français a récemment augmenté, notamment parmi les moins de 35 ans, souvent attirés par des placements à haut rendement, mais peu informés des risques.

Par ailleurs, l’AMF a intensifié sa surveillance des plateformes d’investissement, des conseillers non régulés et des applications numériques qui multiplient les offres à la frontière du légitime. L’objectif est de renforcer la protection des petits porteurs face aux escroqueries et aux conseils douteux.

Pourquoi cette initiative est importante maintenant

La Semaine de l’investisseur 2025 intervient dans un contexte où les innovations financières (cryptoactifs, trading fractionné, outils d’IA) se diffusent rapidement. Beaucoup de nouveaux entrants sur les marchés ne disposent pas d’une formation solide et peuvent être séduits par des promesses de rendement irréalistes. L’édition 2025 vise à leur donner les clés pour poser les bonnes questions : quelle est la nature du placement ? Quelle est votre tolérance au risque ? Quels sont les frais cachés ?

Aligné sur sa mission de régulateur, l’AMF souhaite faire de cette campagne un moment de prévention qui dépasse la simple communication ponctuelle. Les enseignements de cette semaine pourront alimenter des programmes perpetuels d’éducation financière.

 

Chèques-Vacances : 5 bonnes raisons de les utiliser pour faire des économies

0

Pour les ménages Français, les vacances et sorties peuvent représenter un budget conséquent. Pourtant, il existe une solution encore trop méconnue qui peut permettre d’alléger la facture : il s’agit des Chèques-Vacances, un dispositif porté par l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances (ANCV). Chaque année, des millions de salariés et de fonctionnaires bénéficient de cette aide, mais beaucoup passent encore à côté. Si c’est votre cas, voici 5 bonnes raisons d’en profiter dès à présent !

1. Augmenter votre pouvoir d’achat sans effort

Pour pouvoir bénéficier des Chèques-Vacances, deux options sont possibles. Ces derniers peuvent-être co-financés par votre entreprise ou votre Comité Social et Économique (CSE). Autrement dit, vous mettez de côté un certain montant mensuel que votre employeur complète. Mais à l’inverse, les Chèques-Vacances peuvent aussi être pleinement à la charge de votre employeur qui vous les attribue directement, sans épargne préalable. Ces fonds supplémentaires viennent ainsi s’ajouter à votre budget loisirs et vacances. Alors pourquoi s’en priver ?

2. Financer une grande variété de dépenses

Les Chèques-Vacances ne se limitent pas à la réservation d’un hôtel ou d’un billet d’avion. Ils couvrent une large palette de dépenses liées au tourisme et aux loisirs :

  • Les hébergements (hôtels, campings, gîtes, chambres d’hôtes…)

  • Les transports (train, avion, bus, location de voiture, péages…)

  • Les établissements de restauration (restaurants, brasseries, snacks…)

  • Les activités culturelles (musées, monuments, spectacles, cinéma…)

  • Les loisirs (parcs d’attractions, zoos, activités sportives…)

En clair, vos Chèques-Vacances peuvent alléger la facture aussi bien pour vos grandes vacances d’été que pour vos sorties du week-end.

3. Voyager presque partout en France et dans les DROM-COM

Les Chèques-Vacances sont valables partout en France, y compris dans les territoires d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Réunion, Guyane, Mayotte). Que vous envisagiez une semaine de randonnée dans les Alpes, quelques jours de détente en Bretagne ou des vacances au soleil dans les Caraïbes françaises, vous trouverez forcément des établissements qui acceptent ce mode de paiement !

4. Voyager quand vous le souhaitez

Les Chèques-Vacances ont une durée de validité de deux ans, à laquelle s’ajoute une possibilité de prolongation. Vous n’êtes donc pas obligé de les utiliser immédiatement.
Cela vous offre une grande souplesse d’organisation : vous pouvez les cumuler et les utiliser pour un projet plus coûteux comme un long voyage, ou au contraire, les dépenser progressivement pour financer vos loisirs quotidiens.

5. Adopter une solution simple et sécurisée

Depuis quelques années, le dispositif a évolué avec l’arrivée du Chèque-Vacances Connect. Ce format numérique, accessible directement depuis une application mobile, simplifie considérablement son utilisation. Il vous permet de régler vos dépenses en ligne ou sur place au centime près, sans jamais perdre d’argent. Vous pouvez également consulter votre solde en temps réel et gérer vos paiements en toute sérénité. Plus pratique, plus fluide et entièrement sécurisé, ce format moderne s’adapte parfaitement à notre usage quotidien du téléphone !

Les Chèques-Vacances vous permettront réellement d’améliorer votre pouvoir d’achat et de faire des économies sur vos vacances, loisirs et sorties ! Vous souhaitez savoir si vous pouvez en bénéficier ? N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre employeur ou de votre CSE. Pour découvrir la liste complète des établissements partenaires, vous pouvez aussi vous rendre sur cette plateforme :

leguide.ancv.com

* Cet article est rédigé en collaboration commerciale avec l’Agence Nationale pour les Chèques-Vacances.

Malade pendant vos congés payés ? Vous pourrez bientôt les reporter

0

C’est une avancée majeure pour les salariés : tomber malade pendant ses vacances ne signifie plus nécessairement perdre ses jours de congé. La Cour de cassation vient de reconnaître le droit au report des congés payés en cas d’arrêt maladie, une mesure qui devrait prochainement être inscrite noir sur blanc dans le Code du Travail.

Une décision alignée sur le droit européen

Cette évolution intervient dans un contexte de mise en conformité avec le droit européen. La Commission européenne avait déjà épinglé la France pour son retard sur ce sujet. Dans plusieurs pays de l’Union, comme l’Italie ou la Belgique, cette règle s’applique déjà : lorsqu’un salarié tombe malade pendant ses vacances, les jours concernés peuvent être reportés. Jusqu’ici, la législation française ne le permettait pas de manière automatique, et considérait que les congés restaient valables même en cas d’arrêt.

La justice européenne distingue pourtant bien le droit au repos (les congés payés) et le droit à la convalescence (l’arrêt maladie). En maintenant la même règle pour tous les cas de figure, la France se plaçait en dehors du cadre imposé par la directive sur le temps de travail.

Une mise en œuvre encore floue dans les entreprises

Même si cette décision judiciaire est applicable dès maintenant, elle n’est pas encore inscrite dans la loi. Ce flou pourrait freiner son application immédiate dans certaines entreprises. En pratique, il est possible que des employeurs contestent ou retardent le report des congés, surtout en l’absence de transposition dans le Code du Travail.

Théoriquement, les salariés concernés ont déjà la possibilité de réclamer la restitution de leurs jours de congé, à condition de présenter un arrêt de travail dûment établi pendant leur période de vacances. Mais tant que la loi n’est pas modifiée, certains cas pourraient nécessiter un passage devant les Prud’hommes, ce qui reste peu probable pour quelques jours seulement.

Ce qui va changer pour les salariés

Une fois la réforme transposée dans la législation française, le report deviendra un droit automatique. Plus besoin de choisir entre se soigner et profiter de ses congés : les jours tombant pendant un arrêt maladie seront reprogrammés. Cela pourrait conduire à un changement de comportement des salariés, qui n’avaient jusqu’ici aucun intérêt à consulter un médecin durant leurs congés.

Un coût supplémentaire pour l’Assurance maladie

Si la mesure est bien accueillie par les salariés, elle risque de peser davantage sur les finances publiques. En cas de maladie pendant les vacances, les arrêts seront désormais pris en charge par la Sécurité sociale, alors qu’ils ne l’étaient pas dans ce contexte. Cela représente une nouvelle charge pour l’Assurance maladie, déjà fragilisée par un déficit estimé à plus de 20 milliards d’euros en 2024.

Le risque existe aussi que certains salariés, encouragés par ce nouveau droit, se tournent plus facilement vers un arrêt médical pendant leurs vacances.

Une réforme inévitable pour rester dans les clous

La France n’avait, semble-t-il, plus vraiment le choix. Bruxelles exigeait une harmonisation avec la directive européenne sur le temps de travail, et avait déjà adressé une mise en demeure à Paris. Le futur gouvernement devrait donc acter cette réforme rapidement, sous peine de sanctions.

À terme, l’inscription de cette mesure dans le Code du Travail mettra fin aux hésitations et aux incertitudes. Elle confirmera le principe fondamental selon lequel la santé du salarié ne doit pas le priver de son droit au repos.

« Bloquons Tout » : retour sur le raz‑de‑marée social du 10 septembre qui a paralysé la France

0

Une vaste mobilisation spontanée a secoué le pays ce 10 septembre sous la bannière « Bloquons Tout ». En quelques jours, un appel lancé sur les réseaux sociaux s’est transformé en un mouvement d’ampleur nationale, dénonçant les coupes budgétaires prévues par le gouvernement, l’instabilité politique et une perception d’élite déconnectée.

Un mouvement décentralisé inspiré des Gilets jaunes

Né au printemps dans des cercles citoyens sans ancrage partisan, « Bloquons Tout » est organisé de manière horizontale et sans hiérarchie, comme le mouvement des Gilets jaunes. Il est parti de revendications liées à l’effort national demandé pour le budget 2026 (dont la suppression de jours fériés et des compressions dans les services publics) et s’est rapidement diffusé via des réseaux comme Telegram, X et TikTok.

Soutenu progressivement par certains partis de gauche (LFI, PCF, écologistes) et sondé favorablement par une majorité de Français, ce mouvement a pris de l’ampleur malgré l’absence de soutien formel de nombreuses centrales syndicales craignant une récupération politique ou l’extrême droite

Une journée de blocages et de tensions à travers le pays

Le 10 septembre, les manifestations ont rassemblé entre 175 000 et 250 000 personnes selon les sources, avec jusqu’à 550 rassemblements et 262 blocages recensés. Des infrastructures ont été perturbées : routes, gares, lycées, dépôts de bus ont été visés. L’intervention policière fut massive (entre 80 000 et 100 000 agents mobilisés), provoquant des affrontements, l’usage de gaz lacrymogènes, et plus de 470 arrestations.

Des revendications variées mais centrées sur l’asphyxie économique et sociale

Au cœur du mouvement : la contestation des restrictions budgétaires imposées par le gouvernement précédent. Les manifestants dénoncent une réforme jugée injuste, des conditions économiques qui se dégradent (salaires stagnants, budgets familiaux compressés, coût de la vie en hausse) ainsi qu’une politique jugée élitiste et déconnectée des préoccupations de la population.

Certains réclament plus que des réformes ponctuelles : une refonte constitutionnelle, la démission du président, une taxation plus forte des plus riches, une sixième République ou encore enfin une politique plus solidaire et écologiquement résiliente.

Un début de mandat mouvementé pour le nouveau premier ministre

Cette mobilisation a coïncidé avec l’entrée en fonction de Sébastien Lecornu, nommé Premier ministre dans un contexte de crise politique – succédant à François Bayrou, qui vient de tomber suite à une motion de défiance. Le nouveau gouvernement est désormais confronté à une opinion publique fracturée, accusé de reproduire les mêmes erreurs et incapable de répondre aux attentes croissantes de justice sociale.

Intelligence artificielle : les 40 métiers les moins menacés d’après Microsoft

Alors que de nombreux emplois pourraient être bouleversés par l’essor de l’intelligence artificielle, certains semblent encore à l’abri. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de Microsoft, qui se sont penchés sur les professions les moins exposées au remplacement ou à l’assistance par l’IA. Et le résultat est clair : ce sont les métiers manuels et ceux nécessitant un contact humain direct qui restent les plus protégés.

Comment l’étude a été menée

Pour établir ce classement, les chercheurs ont analysé près de 200 000 interactions entre des utilisateurs et Microsoft Copilot afin d’identifier les tâches pour lesquelles l’IA est sollicitée. Ils ont ensuite calculé un score d’applicabilité, qui combine la fréquence d’utilisation de l’IA, le taux de réussite et l’ampleur de l’aide apportée.

Il en ressort que les professions nécessitant une présence physique, des gestes techniques ou un savoir-faire pratique sont beaucoup moins concernées par l’automatisation. À l’inverse des métiers centrés sur l’écrit ou l’analyse, l’IA peine encore à reproduire ces activités.

Des métiers nécessitant des gestes humains

En tête de liste figurent les phlébotomistes, professionnels formés aux prélèvements sanguins, suivis des infirmier(e)s auxiliaires. On retrouve également les travailleurs en environnement à risque, les plongeurs, les couvreurs, les agents d’entretien ou encore les massothérapeutes. Des professions où la dimension humaine et le geste précis demeurent irremplaçables.

Le top 40 des métiers les moins exposés à l’IA

  1. Phlébotomistes

  2. Infirmiers auxiliaires

  3. Travailleurs en enlèvement de matières dangereuses

  4. Aides-peintres et plâtriers

  5. Embaumeurs

  6. Opérateurs d’installations industrielles divers

  7. Chirurgiens maxillo-faciaux et oraux

  8. Réparateurs et installateurs de vitres automobiles

  9. Ingénieurs maritimes

  10. Réparateurs et changeurs de pneus

  11. Prothodontistes

  12. Aides-ouvriers en production

  13. Ouvriers d’entretien routier

  14. Préparateurs d’équipements médicaux

  15. Opérateurs de conditionnement et de remplissage

  16. Alimenteurs et déchargeurs de machines

  17. Plongeurs en restauration

  18. Maçons et finisseurs de béton

  19. Chefs pompiers

  20. Caristes et conducteurs de tracteurs industriels

  21. Techniciens en ophtalmologie

  22. Massothérapeutes

  23. Assistants chirurgicaux

  24. Constructeurs de pneus

  25. Aides-couvreurs

  26. Opérateurs de compresseurs et stations de pompage de gaz

  27. Couvreurs

  28. Ouvriers du pétrole et du gaz

  29. Agents d’entretien et femmes de ménage

  30. Opérateurs de pavage et de compactage

  31. Conducteurs d’engins forestiers

  32. Manutentionnaires

  33. Préparateurs de surfaces et finisseurs

  34. Conducteurs de pieux

  35. Poseurs de rails et d’équipements ferroviaires

  36. Mouleurs et noyauteurs en fonderie

  37. Opérateurs de stations de traitement de l’eau

  38. Gardes d’écluses

  39. Conducteurs de dragues

  40. Plongeurs spécialisés

 

Une IA encore loin de remplacer ces professions

Ces résultats confirment que l’intelligence artificielle n’a pas vocation à supplanter les professions reposant sur des compétences manuelles, une expertise pratique ou un contact humain direct. Si l’IA peut assister certaines tâches, elle reste encore loin de remplacer le savoir-faire et l’expérience des professionnels de ces métiers.

Intelligence artificielle : les 40 métiers les plus menacés d’après Microsoft

0

L’essor fulgurant de l’intelligence artificielle inquiète autant qu’il fascine. Si elle s’impose comme un outil précieux pour assister les professionnels, elle pourrait également redessiner en profondeur le marché du travail. C’est ce que montre une étude menée par des chercheurs de Microsoft, qui ont identifié les métiers les plus exposés à l’automatisation ou à l’assistance par l’IA.

Comment l’étude a été menée

Pour établir ce classement, les chercheurs ont analysé près de 200 000 conversations entre Microsoft Copilot et ses utilisateurs. Objectif : comprendre dans quelle mesure l’IA intervient dans les activités professionnelles. Ils ont ainsi élaboré un score d’applicabilité, combinant trois facteurs : la fréquence d’utilisation de l’IA, son efficacité et l’ampleur de l’aide apportée dans chaque tâche.

Le constat est clair : ce sont principalement les métiers liés à la rédaction, à la communication orale et à la transmission d’informations qui apparaissent les plus vulnérables. En d’autres termes, l’IA touche surtout les professions intellectuelles et créatives, bien plus que les métiers manuels.

Le top 40 des métiers les plus exposés à l’IA

  1. Interprètes et traducteurs

  2. Historiens

  3. Agents de bord

  4. Représentants commerciaux

  5. Écrivains et auteurs

  6. Représentants du service client

  7. Programmeurs d’outils CNC

  8. Téléopérateurs

  9. Agents de billetterie et de voyages

  10. Animateurs radio et DJ

  11. Employés de courtage

  12. Formateurs en gestion agricole et domestique

  13. Télévendeurs

  14. Concierges

  15. Politologues

  16. Journalistes et reporters

  17. Mathématiciens

  18. Rédacteurs techniques

  19. Correcteurs et relecteurs

  20. Hôtes et hôtesses

  21. Éditeurs

  22. Enseignants en commerce (enseignement supérieur)

  23. Spécialistes en relations publiques

  24. Démonstrateurs et promoteurs de produits

  25. Agents de publicité

  26. Employés chargés de l’ouverture de comptes

  27. Assistants statistiques

  28. Employés de location et de comptoir

  29. Data scientists

  30. Conseillers financiers

  31. Archivistes

  32. Enseignants en économie (enseignement supérieur)

  33. Développeurs web

  34. Analystes en gestion

  35. Géographes

  36. Mannequins

  37. Analystes en études de marché

  38. Télécommunicateurs en sécurité publique

  39. Standardistes

  40. Enseignants en sciences de l’information (enseignement supérieur)

 

Crédit : Microsoft

Vers une transformation du marché du travail

Cette étude ne prédit pas la disparition immédiate de ces métiers, mais elle illustre le potentiel de l’IA à transformer profondément certaines professions. Si elle peut décharger les travailleurs de certaines tâches répétitives, elle interroge aussi sur l’avenir de métiers fondés sur l’expertise humaine, la créativité et la communication.

Taxe foncière : une nouvelle hausse de 5 % à prévoir en 2025

Mauvaise nouvelle pour les propriétaires : la taxe foncière repart à la hausse cette année. Selon les derniers chiffres communiqués, une augmentation moyenne de 5 % est prévue en 2025. Dans 70 % des villes françaises, cet impôt local représente désormais l’équivalent d’au moins une mensualité de crédit immobilier, accentuant la pression sur les ménages déjà impactés par la hausse des taux d’intérêt et le coût de la vie.

Une charge lourde dans le budget des propriétaires

La taxe foncière est un impôt que doivent régler chaque année les propriétaires de biens immobiliers. Elle sert à financer les budgets des collectivités locales, notamment les services publics comme les écoles, la voirie ou la sécurité municipale. Son montant dépend de la valeur cadastrale du bien, c’est-à-dire de ce qu’il pourrait rapporter en loyer, ainsi que du taux d’imposition voté par la commune. Pour de nombreux ménages, il s’agit d’un poste de dépense non négligeable qui s’ajoute aux remboursements de prêt.

Selon une étude du courtier Meilleurtaux, dans certaines villes, la taxe foncière peut représenter l’équivalent d’une mensualité supplémentaire de crédit par an. Un poids qui pèse particulièrement sur les primo-accédants, qui doivent l’intégrer à leur budget dès l’achat d’un logement.

Saint-Étienne, Nîmes et Le Havre en tête du classement

Certaines communes affichent des niveaux particulièrement élevés. Saint-Étienne arrive en tête : les propriétaires y paient en moyenne l’équivalent de 3,1 mensualités supplémentaires par an, soit environ 121 euros par mois en plus de leur crédit immobilier. Derrière, Nîmes et Le Havre complètent le podium, avec des charges représentant environ 2,2 mensualités supplémentaires chaque année. Globalement, dans 70 % des villes étudiées, la taxe foncière équivaut à au moins une mensualité de crédit, ce qui confirme une tendance nationale à la hausse.

Quand faudra-t-il payer la taxe foncière en 2025 ?

Le calendrier de paiement est déjà fixé. Les premiers avis seront disponibles en ligne à partir du 28 août pour les contribuables non mensualisés. Pour ceux ayant choisi la mensualisation, il faudra patienter jusqu’au 20 septembre. En version papier, les envois sont programmés entre le 25 septembre et le 8 octobre, selon le mode de règlement. Les paiements en ligne devront être effectués avant le 20 octobre, tandis que ceux qui optent pour un autre moyen de paiement devront s’acquitter de la somme avant le 15 octobre.

Livret A, LEP, PEL… : voici les nouveaux taux des livrets d’épargne au 1er août 2025 !

Une nouvelle révision des taux d’épargne réglementée entre en vigueur au 1ᵉʳ août 2025. Livret A, LDDS et LEP voient leur rémunération évoluer, affichant des seuils historiquement bas. Ce réajustement reflète le contexte d’inflation en baisse. Voici les modifications à venir sur les taux de rendement des livres d’épargne bancaires.

Livret A : un taux en baisse à 1,70 %

Le taux du Livret A baisse pour passer de 2,40 % à 1,70 %. Cette décision, annoncée par le ministère de l’Économie sur recommandation de la Banque de France, s’explique principalement par le ralentissement de l’inflation (0,88 % au premier semestre 2025).

LDDS et Livret Jeune suivent le mouvement

Le LDDS (Livret de Développement Durable et Solidaire) adopte le même taux que le Livret A soit 1,70 %. Le Livret Jeune ne peut pas proposer un taux inférieur au Livret A : il est donc désormais au minimum de 1,70 %, mais certaines banques peuvent offrir un taux supérieur.

LEP : un taux de 2,70 % pour ménages modestes

Le Livret d’Épargne Populaire voit son taux ajusté à 2,70 % au 1ᵉʳ août 2025, contre 3,50 % précédemment. Le gouvernement a dérogé à la formule réglementaire (qui aurait conduit à environ 2,20 %) pour protéger les épargnants les plus modestes.

PEL et CEL : stabilité pour les contrats déjà souscrits

Le Plan Épargne Logement (PEL) conserve un rendement garanti selon la date d’ouverture : il reste à 1,75 % pour les plans souscrits à partir du 1ᵉʳ janvier 2025. Aucun changement n’est prévu pour les anciens PEL. Le Compte Épargne Logement (CEL) est quant à lui fixé à 1,25 % à compter du 1ᵉʳ août , en conformité avec sa règle d’arrondi à deux tiers du Livret A.

Pourquoi ces évolutions ?

Ces révisions répondent directement aux critères liés à l’inflation et aux conditions monétaires actuelles. La Banque de France recalcule semestriellement les taux réglementés, puis le ministère applique ou ajuste les résultats selon le contexte socio-économique, comme pour le LEP en cas de basses ressources. Ce mécanisme assure que les livrets réglementés offrent une rémunération supérieure à l’inflation, tout en préservant les contribuables les plus modestes.

Quel impact pour les épargnants ?

Avec cette baisse, un Livret A à l’encours moyen (environ 7 000 €) rapportera désormais autour de 120 € par an au lieu de 170 €, soit près de 50 € de rendement en moins. Pour un Livret au plafond de 22 950 €, les intérêts chutent de 550 € à environ 390 € sur un an. Malgré tout, ces livrets restent exonérés d’impôt et de prélèvements sociaux, et offrent une sécurité garantie par l’État.

Que faire face à cette baisse historique ?

Même si le rendement diminue, les livrets réglementés conservent leurs atouts : disponibilité immédiate des fonds, capital garanti, absence de fiscalité. Face à la fracture des taux, il peut être judicieux de diversifier son épargne vers des comptes à terme, une assurance-vie en euros ou un PEA selon votre profil. L’investissement partiel sur des placements plus rémunérateurs peut aider à compenser cette baisse sans renoncer à la liquidité et à la sécurité.

Facture d’énergie : la TVA sur le gaz et l’électricité passe de 5,5% à 20% au 1er août 2025

0

À compter du 1ᵉʳ août, les factures de gaz et d’électricité évoluent pour tous les Français. Le gouvernement relève la TVA appliquée aux abonnements énergétiques, passant de 5,5 % à 20 %, afin de se mettre en conformité avec la réglementation européenne. Jusqu’ici, seule la partie fixe des abonnements bénéficiait d’un taux réduit, tandis que la consommation était taxée au taux normal. Cette pratique est désormais interdite par l’Europe, qui impose une fiscalité uniforme pour un même service.

Quel impact pour les consommateurs d’électricité ?

Ce changement ne se traduira pas par une hausse uniforme pour tous. Si les ménages faiblement consommateurs verront leur facture augmenter, les foyers dépassant 3 300 kWh par an pourraient, au contraire, être gagnants. En effet, la baisse concomitante des tarifs de consommation compense la hausse de l’abonnement au-delà de ce seuil. Pour donner un ordre de grandeur, un foyer de deux personnes consommant plus de 4 000 kWh par an verra sa facture légèrement baisser, tandis qu’un gros consommateur autour de 10 000 kWh/an bénéficiera d’une diminution estimée à –1,5 %, selon les calculs du comparateur Hello Watt.

Gaz : une hausse quasi généralisée

Pour le gaz, le mécanisme est différent. Tous les profils de consommateurs seront impactés par la hausse de TVA, y compris les plus gros. Toutefois, l’augmentation restera modérée : selon les estimations d’Hello Watt, elle devrait représenter entre 15 et 35 euros par an, en fonction du profil et de la consommation.

Une réforme qui suscite des critiques

Cette évolution, prévue dans le budget 2025, ne fait pas l’unanimité. Certains syndicats estiment que ce relèvement de TVA transforme l’électricité et le gaz, considérés comme des biens de première nécessité, en produits marchands. Malgré ces critiques, le gouvernement justifie cette réforme par la nécessité de respecter le droit européen et de simplifier la fiscalité appliquée aux services énergétiques.

Impôt sur les revenus 2025 : dans quels cas peut-on bénéficier d’un remboursement ?

0

Après la période des déclarations de revenus 2024, place aux bonnes nouvelles pour de nombreux contribuables. L’administration fiscale a enclenché le versement des remboursements d’impôt, offrant une agréable surprise estivale à plusieurs foyers. Deux grandes catégories de contribuables sont concernées, et les démarches sont réduites au strict minimum.

Des virements automatiques directement sur votre compte

Cette année, Bercy a opté pour la simplicité. Les remboursements sont effectués automatiquement, sous forme de virement bancaire, les 25 juillet ou 1er août 2025 selon les dossiers. Les sommes apparaissent sur les relevés bancaires avec le libellé « REMB IMPOT REVENUS », et la mention « DGFIP FINANCES PUBLIQUES » confirme l’origine du versement.

Pour les contribuables dont les coordonnées bancaires n’ont pas été transmises, l’administration enverra un chèque à leur domicile dans les semaines suivantes. Par ailleurs, les avis d’impôt seront progressivement disponibles dans l’espace particulier sur le site impots.gouv.fr, entre fin juillet et début septembre.

Qui peut bénéficier d’un remboursement ?

Les premiers concernés sont ceux qui ont droit à des crédits d’impôt. Cela inclut notamment les dépenses engagées pour l’emploi d’un salarié à domicile, la garde d’enfants ou les dons effectués à des associations. Les investisseurs peuvent également profiter de ce remboursement, notamment dans le cadre d’investissements locatifs donnant droit à des avantages fiscaux.

Les contribuables dont la situation personnelle a évolué peuvent eux aussi recevoir un trop-perçu. Une baisse de revenus, une naissance ouvrant droit à une demi-part supplémentaire ou toute autre modification non prise en compte lors des prélèvements 2024 peuvent entraîner un ajustement favorable.

Des montants variables selon les situations

Le montant reversé dépend du profil de chaque contribuable. Dans le cas d’un changement de situation, il s’agit de la différence entre les sommes déjà prélevées en 2024 et le montant réel de l’impôt dû. Pour les bénéficiaires de crédits d’impôt, l’avance versée en janvier 2025 est déduite du montant final, et le solde correspondant est reversé cet été.