Ce dimanche 6 ocotbre, le ministère du Budget a confirmé l’étude d’une augmentation de la Taxe Intérieure de Consommation Finale sur l’Électricité (TICFE), en pleine crise budgétaire. Cette hausse, qui concernerait notamment les foyers non protégés par les tarifs réglementés, pourrait avoir un impact direct sur les factures d’électricité.
Retour à un niveau pré-crise pour la TICFE
Cette taxe, réduite durant la crise énergétique, pourrait revenir à son niveau d’avant la crise, soit 32,44 euros par mégawattheure (MWh). Toutefois, selon plusieurs sources, le ministère pourrait aller au-delà de ce seuil, alimentant ainsi les craintes d’une augmentation des factures pour les ménages français, notamment les plus modestes.
Les impacts pour les ménages et les entreprises
Une augmentation de la TICFE pourrait particulièrement affecter les foyers ayant souscrit des offres à prix de marché, qui représentent environ 20 % des consommateurs. Pour les 80 % restants, abonnés aux tarifs réglementés, une baisse des prix de 10 % est espérée d’ici février 2025, selon la CRE.
Un enjeu budgétaire pour l’État
L’État cherche à combler son déficit budgétaire grâce à cette taxe. Une majoration à 37 €/MWh pourrait permettre de récolter jusqu’à 1,5 milliard d’euros supplémentaires. Toutefois, cela viendrait alourdir la charge financière sur les ménages, posant un dilemme entre soutien budgétaire et pouvoir d’achat.
L’avenir de la TICFE en discussion
L’évolution de cette taxe sera débattue prochainement au Parlement. Si l’augmentation est confirmée, elle risque d’aggraver la situation des ménages non protégés par les tarifs réglementés, malgré la baisse globale attendue pour la majorité des consommateurs.