Le 20 Janvier 2021, Kamala Harris a été élue vice-présidente des Etats-Unis. Elle est depuis le 21 Janvier 2024, la candidate démocrate favorite aux prochaines élections présidentielles. À la tête d’une fortune évaluée à plusieurs millions de dollars, la potentielle future présidente des Etats-Unis a pu s’enrichir principalement grâce à sa carrière juridique et politique, et d’autres initiatives personnelles et professionnelles. Voici comment Kamala Harris a bâti sa fortune !
Quelle est la fortune de Kamala Harris ?
Si Kamala Harris devient présidente des Etats-Unis, la Maison Blanche accueillera en son sein une multimillionnaire ! L’actuelle vice-présidente l’est devenue grâce à sa carrière, mais aussi un portefeuille d’investissements variés qu’elle possède avec son mari, Doug Emhoff. D’après sa dernière déclaration fiscale déposée au Sénat américain en Mai 2024, son patrimoine net s’évaluerait à 6,3 millions de dollars. Mais comment Kamala Harris a-t-elle bâti cet empire financier ?
1) Elle est issue d’un milieu privilégié
Kamala Harris est née à Oakland en Californie, dans une famille plutôt aisée. Son père, Donald Harris, était professeur d’économie à Stanford, et sa mère, Shyamala Gopalan, était une chercheuse en cancérologie et activiste. Cet cadre familial a permis à Kamala de démarrer sa vie sur de bonnes bases. Son parcours scolaire est brillant. Elle obtient un baccalauréat universitaire en science politique à l’université Howard, où les frais d’étude s’élève à plus de 20 000 dollars par an ! Par la suite, elle obtient son diplôme de « Juris Doctor » (un diplôme conféré par les facultés de droit des universités américaines) à l’École de droit Hastings de l’université de Californie, à San Francisco.
2) Elle a fait carrière dans le milieu juridique
Kamala Harris a débuté sa carrière juridique en tant que procureure adjointe dans le comté d’Alameda en Californie. Elle a ensuite été élue procureure de San Francisco en 2003, puis procureure générale de Californie en 2010. Ces postes lui ont permis de gagner entre 100 000 et 200 000 dollars par an.
3) Elle s’est lancée en politique
En 2016, Kamala Harris a été élue sénatrice de Californie. En plus d’un salaire annuel de 174 000 dollars, ce poste lui a permis d’acquérir une visibilité nationale et de renforcer son influence politique. Depuis son élection comme vice-présidente en 2020, son salaire a grimpé à 218 000 dollars par an.
4) Elle a investi en immobilier
Kamala Harris investi également dans l’immobilier. En 2004, alors qu’elle est procureure de San Francisco, elle achète un appartement pour 489 000 dollars. En 2021, elle le revend pour 860 000 dollars, soit le double du prix !
4) Elle s’est mariée à un homme d’affaires prospère
En 2014, Kamala Harris a épousé Douglas Emhoff, un avocat d’affaires prospère. Avec son mari, elle fait plusieurs investissements immobiliers. D’après le site Business Insider, le couple aurait acheté une première propriété à Brentwood en Californie, pour 2,7 millions de dollars. Aujourd’hui, cette maison vaudrait 4,9 millions de dollars.
Le couple a également investi en bourse, avec un portefeuille diversifié d’actions et d’obligations, en particulier des fonds cotés (ETF). D’après Les Echos, son époux a déclaré pas moins de 103 transactions financières en 2023, faisant croître la fortune du couple de 53% en 2023.
5) Elle est auteure et conférencière
Kamala Harris a également diversifié ses sources de revenus grâce à l’écriture de livres. Son ouvrage « The Truths We Hold » a été un best-seller, lui rapportant plus de 320 000 dollars en 2018. En 2019, elle aurait touché près de 277 000 dollars d’avance, pour la parution d’un nouveau livre.
Par ailleurs, Kamala Harris est souvent invitée à participer à des conférences : une activité très rémunératrice !
Kamala Harris a su capitaliser sur ses compétences intellectuelles, professionnelles, relationnelles et financières, pour bâtir son empire financier. Ses diverses sources de revenus et son mariage stratégique lui ont permis de solidifier sa position parmi les personnalités politiques les plus riches des États-Unis.